Déclarations de campagne
On discute d’économie, de la Norvège et des jeunes
Paru le mardi 27 septembre 2022 | Catégorie: Députés et ministres
(LCP) La dissolution de l’Assemblée nationale a mis fin à la 42e législature. En attendant de connaître la prochaine cohorte de parlementaires, le 3 octobre, des ministres et des députés sortants font campagne pour se faire réélire. Voici quelques-unes de leurs déclarations.
Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon :
« Les Québécois achètent plus d’entreprises à l’étranger que l’inverse. Depuis octobre 2018, c’est 1,4 entreprise achetée à l’extérieur pour chaque entreprise québécoise vendue à l’étranger. On a créé un fonds pour protéger les sièges sociaux. Source : Informart, MEI. »
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé :
« Nous avons un plan clair pour rebâtir notre réseau de la santé public, pour le rendre plus humain et plus performant. »
La députée caquiste sortante de Jean-Talon, Joëlle Boutin :
« Le projet de loi 96 a pour but de freiner le déclin de la langue française au Québec. C’est un pas dans la bonne direction. Ne rien faire comme le propose le PLQ ne résoudra rien. »
La cheffe du Parti libéral, Dominique Anglade :
« Pour que nos enfants n’aient plus à étudier avec une tuque sur la tête ou avec les fenêtres grandes ouvertes, on va investir 500 M$ pour la qualité de l'air dans nos écoles. »
Le député libéral sortant de Nelligan, Monsef Derraji :
« Une étude récente effectuée en Norvège montre que les patients qui sont suivis sur une longue période par le même médecin ont moins besoin d’être hospitalisés. Et leur qualité de vie s’en trouve améliorée. Il ne faut pas laisser tomber nos aînés. »
Le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois :
« Quand c’est toujours les mêmes qui gagnent les élections, c’est normal de se sentir impuissant. Mais on n’est pas condamnés à l’impuissance. C’est possible de changer d’ère au Québec si on rend ça possible, si on vote plus nombreux, plus nombreuses que jamais cette année.
Pour la première fois depuis longtemps, les jeunes du Québec peuvent gagner leur élection. Si elle sort voter, la génération climat peut gagner. Ne laissez pas François Legault vous dire quoi penser. Ne laissons pas les politiciens des années 90 choisir l’avenir à notre place. »
La députée solidaire sortante de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, à propos de la CAQ :
« Je ne m’expliquerai jamais comment un parti qui aspire à gouverner le Québec encore peut refuser tous les débats qui abordent la question de l’environnement, la jeunesse ou les inégalités sociales. »
La députée péquiste sortante de Gaspé, Méganne Perry-Mélançon :
Notre région est aux premières loges pour vivre les effets des changements climatiques et de l’érosion côtière. C’est une préoccupation partout dans la circonscription, tant chez les élus que chez les citoyens.
Il faut un financement et une aide accrus, entre autres, pour accompagner les élus locaux, qui ont une lourde charge à porter. La situation ne se résorbera pas; Fiona en est un autre exemple. Il est donc important de s’adapter et d’y aller également en prévention, plutôt que constamment en réaction. »
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