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Santé mentale

Vendredi, le Parti libéral réclamait une couverture publique des soins

Paru le | Catégorie: Santé -1

(LCP) Les problèmes de santé mentale ont été évoqués hier après l’attaque mortelle perpétrée à Québec par un assaillant dans la nuit de samedi à dimanche.  Pour le maire Régis Labeaume, ces problèmes seront les plus grands problèmes de sécurité dans les grandes villes canadiennes lors des prochaines décennies. Quelques jours auparavant, une interpellation avait eu lieu au Salon bleu sur l’accessibilité des soins de santé mentale.

 

Le député David Birnbaum du Parti libéral n’avait pas l’intention de se satisfaire de l’annonce de 25 millions $ pour la santé mentale des jeunes adultes faite la semaine dernière par le ministre délégué à la Santé. Il défendait plutôt « la nécessité d’une couverture publique des soins de santé mentale ». Il évalue sa proposition à 300 millions $.

 

L’aide gouvernementale est qualifiée « d’intéressante et importante, mais, une autre fois, je ne sais pas si c'est à la taille du problème », dit-il. Parmi tous ceux qui ont besoin de soins psychologiques très peu ont les moyens de se payer les services d’un psychologue. Le Québec, selon lui, fonctionne dans un système « à deux vitesses ».

 

Le député de D’Arcy-McGee réclame aussi un mandat d'initiative en commission parlementaire qui serait non partisan appuyé par les partis d’opposition, par les ordres professionnels des psychologues, des pédiatres, des travailleurs sociaux. C’est « pour équiper comme il faut le ministre responsable et son équipe avec les meilleurs des pratiques, avec les données probantes, avec les outils pour avoir une évaluation, un diagnostic étendu à chaque reprise et de le faire en toute transparence parce que c'est nécessaire pour avancer et faire avancer le dossier ».

 

Hausse de salaire?

C’est beau d’embaucher des personnes, encore faut-il savoir les retenir, pense Gabriel Nadeau-Dubois de Québec solidaire. « Sous la gouverne libérale, on estime à peu près 450 psychologues qui ont quitté le réseau public. Donc, il ne suffit pas de rouvrir des postes, il faut se poser la question : pourquoi les gens qui sont partis sont partis et qu'est-ce qu'on fait pour les ramener et les garder cette fois-ci dans notre réseau public? » demande-t-il.

 

D’abord, il faut hausser les salaires. « Il y a un écart de 30 % en ce moment entre les psychologues qui pratiquent au public et ceux qui pratiquent au privé, qui est un écart trop grand. » L’autre proposition est de mettre fin aux quotas de patients annuels dont doivent se charger les psychothérapeutes. « On met la pression sur les professionnels de la santé mentale comme s'ils étaient sur une chaîne de montage », déplore l’élu de Gouin.

 

Vision du gouvernement

« Ils nous disent souvent qu'on n'a pas de vision à long terme, qu'on y va coup par coup ou petit bout par petit bout, mais la vision, elle est là », assure Lionel Carmant en réponse à ses détracteurs.

 

Il propose d’abord « d’améliorer l'accès aux soins pour tous les Québécois en santé mentale » par le Programme québécois pour les troubles mentaux. C’est « l'aspect interministériel qui est si important... mieux intégrer les gens qui ont des problèmes de santé mentale dans toutes les sphères d'activité de la vie. Et ça, ça va demander vraiment beaucoup de travail entre nous; et le troisième point qui était très important pour moi, également, c'était l'aspect de déstigmatisation des problèmes de santé mentale, surtout en tenant compte de la composante ethnoculturelle, qui fait que beaucoup des gens des différentes communautés n'osent pas consulter pour des problèmes de santé mentale ».

 

Le délestage

En ces temps difficiles, la liste d’attente des détresses psychologiques s’allonge, fait valoir l’élu Joël Arseneau. « La question du délestage aussi, dont on entend parler de temps en temps, elle doit être abordée, et on doit lancer le message que soigner les gens dans leurs problèmes physiques, c'est une chose, mais dans leurs problèmes de santé mentale, c'est tout aussi important. Il faut travailler sur les deux fronts, déployer les équipes des deux côtés », selon le député des Îles-de-la-Madeleine.

 

Il n’y a pas de délestage en santé mentale, assure Lionel Carmant. « Dès que j'ai su qu'on envisageait d'utiliser les psychologues dans le privé pour offrir des services en santé publique, que ce soit la vaccination ou le dépistage, j'ai retiré les psychologues, les psychoéducateurs et autres intervenants en santé mentale de l'arrêté ministériel. Parce que nous, on les veut... S'ils viennent dans le réseau public nous donner un coup demain, il faut que ce soit pour la santé mentale, ça, c'est primordial », soutient le ministre.

 

Ce dernier mise aussi sur l’interdisciplinarité qui, pense-t-il, « va permettre de renverser la tendance » actuelle. « J'avoue qu'il y a suffisamment de psychologues au Québec en général. Et, pour ce faire, on va vraiment prioriser les autosoins en premier », dit-il.

 

Le ministre croit aussi qu’il y a « d'autres professionnels de la santé qui peuvent donner de la psychothérapie. Mais, avant ça, il y a d'autres professionnels qui peuvent donner des soins individuels ou des soins de groupe, et beaucoup de données probantes montrent que la situation peut se stabiliser, s'améliorer et même arrêter de façon terminale à ce niveau-là ».

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