Déclarations des élus
On discute d’indépendance et de patronage
Paru le lundi 02 novembre 2020 | Catégorie: Députés et ministres
(LCP) Les élus de l'Assemblée nationale ont profité de la dernière semaine pour soulever de nombreux enjeux, au Parlement ou sur les réseaux sociaux. Voici quelques déclarations que nous avons recueillies.
Le premier ministre, François Legault :
« Il y a une majorité de Québécois qui n'en veulent pas de l'indépendance du Québec. Moi, j'ai pris acte, j'ai pris acte de ce que le peuple pense! »
Le leader parlementaire adjoint du gouvernement, Éric Caire :
« Je suis un petit peu sous le choc parce que, quand un libéral parle de patronage, je considère que c'est l'avis d'un expert. »
La ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest :
« Si on pouvait téléporter les jeunes, les mettre dans un environnement de sport, les retéléporter puis les envoyer chez eux après, ce serait fantastique, il n'y a pas de contact, tout le monde est dans sa bulle, mais ce n'est pas possible. »
La ministre de la Culture, Nathalie Roy, concernant son projet de loi 69 sur la protection du patrimoine bâti :
« J'apprends constamment dans l'actualité qu'il y a un objet, un bien, un bâtiment qui est en péril. Je l'apprends dans le journal. Ce n'est pas normal. Avec la loi qui est là, il y a des obligations qui font en sorte que je devrai savoir bien à l'avance qu'il y a quelque chose qui se trame. »
Le ministre de l’Économie et de l’innovation, Pierre Fitzgibbon :
« Bell a toute ma confiance pour aider à connecter le reste du Québec. Le gouvernement va y arriver avec l’aide de toute l’industrie. »
La porte-parole libérale en matière de relations internationales et de francophonie, Nicole Ménard :
« Après le passage désastreux de Fatima Houda Pepin à Dakar, Nadine Girault doit réparer les pots cassés. Elle doit faire preuve de transparence et indiquer comment elle entend rétablir l’image du Québec en Afrique et rebâtir le lien de confiance avec nos partenaires sénégalais. »
La cheffe de l’opposition officielle libérale, Dominique Anglade :
« Le Québec ne doit pas renoncer à ses demandes légitimes, ou laisser le pouvoir fédéral prendre une expansion sans limites. »
Le porte-parole libéral en matière de travail, Monsef Derraji, sur les éclosions en milieu de travail :
« Je demande encore une fois au ministre Jean Boulet de prendre le leadership nécessaire pour protéger nos milieux de travail. La CNESST doit être beaucoup plus proactive sur le terrain avec des communications très claires et accompagner les employeurs. »
Paule Robitaille, porte-parole libérale en matière de solidarité sociale et de lutte contre la pauvreté :
« Mettre fin à l'itinérance sera impossible si l'on n'agit pas en amont pour la prévenir et éviter que les circonstances difficiles de la pandémie ajoutent un énorme contingent au rang de l'itinérance chronique. Nous voulons aussi réitérer la demande de l'opposition pour une aide d'urgence temporaire au profit des ménages qui sont les plus à risque. »
La porte-parole libérale en matière d’éducation, Marwah Rizqy :
« J’essaie du haut de mes 35 ans de me remettre dans les souliers d'une personne qui a 14 ans puis qu'à 14 ans on lui dit : à cause de la mautadite pandémie, tu ne pourras pas aller tous les jours à l'école. Mais, en plus de ça, tu n'auras pas accès non plus à tes amis, que, là, tu rentres dans une autre minibulle, puis qu'en plus de ça, bien, ça se peut que Noël, il va être plate, peut-être, puis qu'en plus de ça, ton sport, tu ne l'auras pas. Je mets tout ça, là, dans ma tête d'un enfant de 14 ans, je le sais, que le risque de décrochage est plus élevé. »
Vincent Marissal, députée de Québec solidaire concernant la Commissaire à l’éthique qui recommande une réprimande à l’endroit du ministre Pierre Fitzgibbon en raison d'un conflit d’intérêts :
« Je pense, pour prendre une image, que M. Fitzgibbon à bien des égards s'est comporté en cow-boy, puis là, bien, il vient de sacrer le camp en bas de son cheval. »
Sur le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement :
« Depuis sa naissance, si je ne m'abuse, autour de 1979, le BAPE, on ne peut pas dire qu'il a beaucoup gagné de plumes. Il en a plutôt perdu. Et, de gouvernement en gouvernement, on a amenuisé sa portée, on a réduit son pouvoir, si bien qu'en ce qui me concerne le BAPE, là, c'est comme le strict minimum de ce qui reste d'évaluation environnementale. »
Le porte-parole solidaire en matière de santé, Gabriel Nadeau-Dubois :
« En ce moment, des gestionnaires dans notre système de santé interdisent à des infirmières de porter des masques N95. Il y a des cas de membres du personnel qui ont voulu payer de leur poche et apporter leurs propres N95 pour se protéger, ça leur a été interdit. »
La porte-parole de QS en matière de famille, Christine Labrie :
« De nombreuses personnes proches aidantes ont été contraintes d'assumer des dépenses supplémentaires depuis le début de la pandémie. Certaines ont dû acheter des tablettes ou des téléphones intelligents à leurs proches pour garder le contact, d'autres ont pris des journées de congé à leurs frais pour aller donner un coup de main en CHSLD. Si on veut leur permettre de passer à travers la deuxième vague, il faut leur offrir un soutien financier pour les aider à éponger les frais encourus et à prévoir un coussin financier pour les prochains mois. »
Le chef parlementaire du PQ, Pascal Bérubé, à l’intention du premier ministre :
« Je veux noter ici qu'il est le président du Conseil de la fédération canadienne, créé par le premier ministre Jean Charest. Ce n'est pas tout à fait la Société Saint-Jean-Baptiste, alors qu'il s'assume, qu'il s'assume comme fédéraliste. »
La députée indépendante Catherine Fournier :
« Aujourd'hui en 2020, c'est l'ensemble des Québécoises et des Québécois âgés de 42 ans et moins qui n'ont jamais pu se prononcer sur l'indépendance du Québec. »
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