Demande d'inscription

Si votre organisme, entreprise, ministère etc. est déjà un abonné aux services du Courrier parlementaire©, vous pouvez vous inscrire pour recevoir par courriel nos éditions quotidiennes. Vous devez cependant entrer l'adresse courriel attribuée par votre organisation.


Se désinscrire

Pour un essai gratuit de quelques jours, veuillez nous faire parvenir un courriel.

Pour plus d'informations, veuillez nous rejoindre par téléphone au 418 640-4211 ou par courriel.

Mot de passe oublié

Veuillez indiquer votre adresse courriel qui est liée à  votre compte. Si elle correspond à  un utilisateur, nous vous enverrons un courriel afin que vous puissez récupérer votre mot de passe.

Mon profil

Vous pouvez modifier les paramètre de votre compte.

Désolé, pour naviguer dans notre site, il faut détenir une licence/abonnement.

Nous publions depuis 32 ans (dont 25 ans comme quotidien web).

Nous offrons une édition (LCP-LAG) tous les matins de la semaine de septembre à juin

Nous ajoutons LCP InfoMidi quand l'activité parlementaire le mérite (quand le Salon bleu est en action)

Nous publions aussi Cette semaine au Parlement sur l'activité de la semaine (et des mises à jour fréquentes durant la semaine),

Nos abonnés reçoivent Alerte Décrets et peuvent consulter nos rubriques Derrière les décrets, Ce qu'ils ont dit,

Message DU gouvernement, Message AU gouvernement et plus encore.

Si vous êtes intéressé à obtenir un essai gratuit de quelques jours pour votre entreprise ou organisme

(nous n'avons pas d'abonnés individuels), n'hésitez pas à nous contacter (editeur@courrierparlementaire.com)

Retour

Article du

Fenêtre sur l’Université du Québec

Un monde plus vert; les tourbières; les drones, et encore

Paru le | Catégorie: Enseignement supérieur LAG

(LAG/UQ) Le dossier « La santé par les racines » est entièrement réalisé par l'équipe de Québec Science en concertation avec des collaborateurs des dix établissements du réseau de l'Université du Québec. En 2020, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) célèbre l’année internationale de la santé des végétaux, lesquels sont essentiels aux rouages de la vie sur Terre.

 

En effet, ils constituent 80 % de notre alimentation et fournissent 98 % de l’oxygène que nous respirons. Pourtant, cette richesse naturelle est menacée de toutes les façons : changements climatiques, abus de pesticides, monocultures, appauvrissement de la biodiversité, dégradation des écosystèmes, insectes ravageurs... Que nous disent donc les plus récentes recherches sur la santé des végétaux ? Quelles sont les solutions de la science pour assurer non seulement la croissance, mais aussi la survie de nos champs et de nos forêts ? Dans ce dossier, vous découvrirez toute l’inventivité déployée par les chercheurs du réseau de l’Université du Québec, qui travaillent en étroite collaboration avec des cultivateurs et des municipalités afin de rendre notre monde plus vert. (Lire le Dossier)

 

Importance des tourbières

Les tourbières, qui représentent 50 % à 70 % des milieux humides sur notre planète, constituent d’immenses puits de carbone grâce à leur capacité d’accumuler de la matière organique depuis plusieurs milliers d’années. Cette fonction écosystémique permet aux tourbières d’absorber le carbone atmosphérique et de jouer un rôle important dans l'adaptation aux changements climatiques, contribuant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

 

Avec les postdoctorants du GEOTOP Simon van Bellen et Gabriel Magnan, également chargé de cours au Département de géographie, la professeure du Département de géographie Michelle Garneau, membre régulière du Centre de recherche sur la dynamique du système Terre (GÉOTOP) de l’UQAM et membre associée du GRIL-UQAM a participé à l’étude « Expert assessment of future vulnerability of the global peatland carbon sink », dont les résultats viennent d’être publiés dans la prestigieuse revue Nature Climate Change.

 

La première autrice de l’étude est la diplômée Julie Loisel (M.A. géographie, 2008), aujourd’hui professeure à l’Université A&M, au Texas, qui a fait ses études de maîtrise sous la direction de Michelle Garneau. Cette étude confirme l’urgence de développer des mesures de conservation des tourbières. Les politiques futures d’aménagement du territoire et d’atténuation du climat devraient reposer sur des investissements accrus pour la conservation et la restauration des tourbières ainsi que des autres milieux humides, soutient la professeure Garneau.

 

« La première mesure de conservation consiste à cesser le drainage des tourbières, lequel fait baisser le niveau des nappes phréatiques. Une portion importante de la partie supérieure de la tourbe se trouve alors aérée, entraînant la décomposition des horizons organiques. Il faut redonner une fonction hydrologique saine aux écosystèmes tourbeux pour qu’ils puissent jouer leur rôle de captation du carbone. » (Plus d"information)

 

Recherche en thanatologie humaine

Seul du genre au Canada, le laboratoire extérieur de recherche en thanatologie humaine de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), situé à Bécancour, a démarré ses activités à la fin de l’été dernier, en accueillant les premiers corps humains destinés à l’étude de la décomposition cadavérique. Portant le nom de site de Recherche en Sciences Thanatologiques [Expérimentales et Sociales], ou REST[ES], cette installation sécurisée en plein air permettra d’en apprendre davantage sur les processus physiques, chimiques et biologiques de la décomposition humaine en climat continental nordique, afin d’aider les forces policières dans leurs enquêtes sur les décès ou pour la recherche des personnes disparues. « Les corps utilisés au site REST[ES] arrivent généralement dans les 24 à 48 heures après la mort. Ils proviennent de personnes qui ont généreusement choisi d’offrir leur dépouille spécifiquement pour ce projet, par le biais du programme de don de corps du Laboratoire d’anatomie humaine de l’UQTR. »

 

Changements climatiques et IA

Le ministère de l'Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MELCC) octroie 840 000 $ à Mila, IVADO, l’UQAR et Polytechnique pour soutenir un projet d’envergure pour l’adaptation aux impacts des changements climatiques.Ce projet sera dirigé par le directeur scientifique du Mila, Yoshua Bengio, la professeure en science de la gestion au campus de Lévis de l’Université du Québec à Rimouski, Loubna Benabbou, la professeure de Polytechnique Montréal, Hanane Dagdougui, et Zouheir Malki, conseiller aux partenariats chez IVADO.

 

Cette collaboration interdisciplinaire concrétise l'engagement partagé par toutes les parties à appliquer des systèmes d'intelligence artificielle (IA) sophistiqués pour atténuer les effets des changements climatiques. En consolidant l'expertise mondialement reconnue du Québec en matière d'IA, le potentiel de ce projet est renforcé par le soutien de l'Agence marocaine pour l'énergie durable (MASEN).

 

« On retrouve au Maroc les plus grandes centrales solaires au monde. Je suis très heureuse de cette collaboration internationale qui permettra non seulement de contribuer à un plus large déploiement des énergies renouvelables, mais aussi de former des compétences locales pour prendre la relève en matière de production des énergies renouvelables avec l’aide de l’IA », mentionne Loubna Benabbou.

 

Recherche sur les drones

Le professeur Mohand Said Allili, du Département d’informatique et d’ingénierie de l’UQO, en collaboration avec Jean François Lapointe ont reçu un financement sur trois années d’un montant de 283 140 $ de la part du Conseil national de la recherche du Canada (CNRC) pour un projet concernant le guidage à distance de drones basée sur la réalité augmentée et l’intelligence artificielle pour les applications de transport. Ce projet est financé par le CNRC pour soutenir les objectifs du programme Intelligence artificielle au service de la logistique.

 

Le projet se focalisera sur l’utilisation des drones dans les problèmes tels que la livraison de colis, de matériels médicaux/marchandises et l’inspection d’infrastructures de transport. Il visera à développer des fonctionnalités basées sur la vision artificielle, l’apprentissage automatique et la réalité augmentée pour permettre une autonomie des drones et une coopération efficace entre ces derniers et des opérateurs humains lors de la navigation et l’exécution des tâches. Les recherches du professeur Allili sont axées sur les problèmes reliés à la reconnaissance des formes, la vision artificielle et l’apprentissage automatique. Monsieur Lapointe est pour sa part chercheur au CNRC et il est aussi professeur associé au Département d’informatique et d’ingénierie de l’UQO. Ses activités de recherche sont axées sur des problèmes reliés à la réalité augmentée et l’interaction personne/machine.

 

Intensité de recherche

Selon le palmarès de Research Infosource dévoilé récemment, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) se place en tête dans le classement des universités canadiennes et québécoises en intensité de recherche. Avec le plus haut financement reçu par membre du corps professoral et membre étudiant, l’INRS se classe devant des universités prestigieuses telles que l’Université McMaster, l’Université de Toronto, l’Université McGill, l’Université Queen’s et l’Université de Montréal.

 

Seul établissement universitaire dédié exclusivement à la recherche et à la formation aux cycles supérieurs dans la province, l’INRS se classe au premier rang depuis maintenant douze ans sur le plan de l’intensité de recherche au Québec. Au Canada, l’INRS s’est hissé dans le classement, passant du deuxième au premier rang pour l’année 2018-2019. Le palmarès considère aussi le financement par étudiante et étudiant aux cycles supérieurs. Il illustre à nouveau l’identité unique de l’INRS, qui arrive premier au pays en élaborant des projets de recherche menés dans un environnement de formation optimal aux cycles supérieurs. De manière générale, l’INRS se positionne au 25e rang dans ce classement des 50 meilleures universités de recherche du Canada en 2020.

 

Chaires de recherche

Grâce à son nouveau programme de chaires de recherche en génie Marcelle-Gauvreau, l’École de technologie supérieure (ÉTS) souhaite stimuler la carrière de chercheurs et de chercheuses talentueux en misant non seulement sur les critères d’excellence habituellement reconnus dans le milieu universitaire, mais aussi sur des qualités exceptionnelles de résilience et de détermination face à l’adversité. Une enveloppe budgétaire de 5 millions de dollars, répartis sur 5 ans, permettra d’attribuer 10 chaires de recherche en génie à des chercheurs et des chercheuses répondant à ces critères, dont 5 seront attribuées à des candidatures provenant de l’externe.

 

« Nous pouvons tous réagir différemment face à l’adversité quand nos objectifs paraissent soudainement inatteignables. À l’ÉTS, nous croyons que ces aptitudes à persévérer dans ces moments cruciaux ou à rebondir à la suite d’échecs sont des ingrédients essentiels à une carrière fructueuse en recherche », explique Ghyslain Gagnon, doyen de la recherche.

Cette rubrique est une collaboration L’Actualité gouvernementale© et le réseau de l’Université du Québec

-30-

Autres articles du vendredi 18 décembre 2020

vendredi 18 décembre 2020

vendredi 18 décembre 2020

vendredi 18 décembre 2020

vendredi 18 décembre 2020

vendredi 18 décembre 2020

vendredi 18 décembre 2020

vendredi 18 décembre 2020

vendredi 18 décembre 2020

vendredi 18 décembre 2020

vendredi 18 décembre 2020