(LCP) Comme bon coup de l’opposition officielle cette année, sa cheffe Dominique Anglade souligne l'audition en commission parlementaire du directeur national de la santé publique, Horacio Arruda.

 

Elle juge aussi que sa formation politique a évité d’émettre des critiques « simplistes et populistes » à l’endroit du gouvernement. « Bien entendu, le contexte de la crise de la COVID rend le travail des oppositions plus complexe, mais je crois qu'on peut dire globalement qu'on a fait du bon boulot. »

 

La « mise au rencart » du projet de loi 61 sur la relance de l’économie, en juin dernier, est un succès des libéraux, avance-t-elle.

 

« Nous avons demandé au gouvernement de mettre en oeuvre des plans d'aide à court terme pour nos PME, le gouvernement a fait peu de cas, des milliers d'entrepreneurs et d'employés qui risquent leur entreprise et leur gagne-pain, mais il semble aussi ignorer que le risque énorme c'est pour la suite des choses dans la relance nouvelle économique », croit l’élue.

 

« L'écosystème économique mondial va changer, il va changer profondément après la crise que nous vivons présentement. Et nous, ce que nous aurions souhaité, c'est un plan qui anticipe ces changements. Croire qu'on pourra continuer comme avant en matière de développement économique, c'est prendre le risque de la stagnation. »

 

Santé mentale

En attendant le retour de son collègue Sol Zanetti en février de son congé de paternité, le député Gabriel Nadeau-Dubois, ayant pris la relève en matière de santé, estime que l’enjeu de la santé mentale, grâce aux interventions de QS, commence à être pris au sérieux par la classe politique québécoise.

 

« Je pense sincèrement que notre contribution va avoir cassé le tabou autour de la santé mentale et commencé à faire bouger les choses », pense l’élu solidaire.

 

« On a reconnu la crise très rapidement et, très rapidement, on a proposé des solutions concrètes pour améliorer l'accès aux soins de santé mentale au Québec. Certaines de ces propositions ont été entendues, mais il nous reste beaucoup de batailles à mener », affirme-t-il.

 

En matière d’éthique, autre dossier sous la responsabilité du député, on sent le retour en politique de « la vieille odeur du copinage ».

 

Selon Gabriel Nadeau-Dubois, « la boussole morale, la boussole éthique des députés de la Coalition avenir Québec est complètement détraquée. La CAQ avait promis la fin du copinage en politique, mais maintenant, François Legault lui-même ferme les yeux ».

 

L’élu faisait référence au vote du gouvernement à l’encontre du rapport de la commissaire à l’éthique et à la déontologie qui comprenait un blâme à l’endroit du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.

 

Transparence

Comme nouveau chef du PQ depuis l'automne, Paul St-Pierre Plamondon, assure que son caucus de neuf députés « est plus dynamique que jamais, plus pertinent que jamais » au terme de la saison parlementaire de l’automne.

 

« Ce sera un de nos succès d'avoir amené la langue française comme un sujet de préoccupation pour l'ensemble de la société », dit-il.

 

Le chef pense déjà à la préparation des travaux qui reprendront officiellement le 2 février. « On réitère l'importance de la transparence. Il faut que le gouvernement, et on implore le gouvernement de rebâtir la confiance en s'occupant de régler des problèmes pour la population, en étant honnête sur ses orientations, plutôt que d'agir comme une boîte de relations publiques […]. C'est ça qu'on demande pour la suite des choses. »

 

Paul St-Pierre Plamondon espère par ailleurs que la CAQ s'améliorera en économie. « On se rend compte que l'aide aux PME, l'aide aux restaurateurs, la bureaucratie, il y a eu beaucoup de manquements au niveau du soutien économique. »

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