Qualité de l’air : six polluants
QS interpelle le ministre Benoit Charette
Paru le vendredi 11 février 2022 | Catégorie: Environnement
(LCP) Outre le dossier sur le nickel, le porte-parole de Québec solidaire en matière de services sociaux interpelle le ministre de l’Environnement sur la mise à jour par l’Organisation mondiale de la santé de ses lignes directrices mondiales sur la qualité de l’air.
« Ces lignes directrices concernent six polluants, soit les particules en suspension (PM 2,5 et PM 10), l’ozone (O₃), le dioxyde d’azote (NO₂), le dioxyde de soufre (SO₂) et le monoxyde de carbone (CO) », explique Sol Zanetti.
« Bien qu’elles soient juridiquement non contraignantes, les limites proposées par l’OMS méritent d’être considérées sérieusement par les décideurs à travers le monde », plaide-t-il.
Ainsi, le député invite le ministre Benoit Charette à apporter des modifications au Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère pour se conformer le plus possible aux lignes directrices proposées par l’OMS pour les six polluants.
« En améliorant la qualité de l’air, le gouvernement pourrait non seulement protéger la santé de la population québécoise, mais également réaliser des gains économiques intéressants », selon Sol Zanetti.
« Dans La Commission Lancet sur la pollution et la santé, nous apprenons que : "Aux États-Unis, on estime que l’économie bénéficie d’avantages atteignant 30 $ US (entre 4 $ et 88 $) pour chaque dollar investi dans la lutte contre la pollution atmosphérique depuis 1970, soit un avantage global de 1 500 milliards de dollars pour un investissement de 65 milliards de dollars"», soumet-il.
Le député solidaire rappelle que « la pollution atmosphérique peut notamment être à l’origine de nombreuses maladies cardio-respiratoires, chroniques ou aiguës, de cancers du poumon et d’accidents vasculaires cérébraux ».
D’après l’OMS, dit-il, « la pollution de l’air provoquerait 7 millions de décès prématurés par année dans le monde. En termes de mortalité prématurée, elle se compare à d’autres facteurs de risque, comme le tabagisme et une mauvaise alimentation ».
Interpellé par écrit, le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques devra lui fournir une réponse qui sera déposée à l’Assemblée nationale.
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