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Message au gouvernement

Prochain budget : les attentes des patrons

Paru le | Catégorie: Finances & Économie

(R.I) La Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ), la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), le Conseil du patronat du Québec (CPQ), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) rencontraient […] le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, pour lui faire part de leurs priorités pour le prochain budget.

 

En période de ralentissement et d’incertitude économique mondiaux, les six organisations économiques sont d’avis que le gouvernement du Québec devrait se concentrer sur les enjeux suivants :

 

-Pénurie de main-d'œuvre : Utiliser tous les outils à la disposition du gouvernement pour faire face à cet enjeu qui représente un frein à la croissance économique du Québec.

 

Dans un contexte où il y a plus de postes vacants que de chômeurs, les organisations recommandent d'agir entre autres pour former la relève et renforcer les formations d'appoint, améliorer les processus d'immigration, encourager le prolongement de la vie active ainsi qu'améliorer la reconnaissance des acquis et des compétences.

 

-Innovation et productivité : Miser sur l’intégration de nouvelles technologies, notamment en accélérant des projets de robotisation et d’automatisation, alors qu’il faut, plus que jamais, augmenter la productivité des entreprises québécoises et leur compétitivité.

 

Par exemple, il y aurait lieu de faire en sorte que les marchés publics de intègrent davantage l’innovation et l’expertise des entreprises du Québec.

 

-Économie verte : Soutenir les entreprises dans le contexte actuel de transition écologique avec des mesures d’aide et d’accompagnement efficaces.

 

-Fiscalité : Améliorer la fiscalité pour s’assurer que l’environnement d’affaires soit favorable aux entreprises québécoises, tant pour stimuler la petite entreprise à grandir en rendant accessible la déduction pour petites entreprises à tous les secteurs d’activités, que pour attirer davantage d’investissements directs étrangers.

 

Citations

«Avec un des plus bas taux de chômage au pays, la région de la Capitale-Nationale vit des défis importants de main-d’œuvre.

 

L’immigration, la requalification des travailleurs, ainsi que le retour ou le maintien à l’emploi de travailleurs plus expérimentés continuent de représenter des solutions déterminantes.

 

Le gouvernement doit profiter du budget pour mettre en place des mesures en ce sens. Cela dit, de plus en plus de gens d’affaires de la Capitale-Nationale voient l’innovation et l’automatisation, ainsi que l’augmentation de productivité en découlant, comme la première solution à envisager pour pallier le manque de main-d’œuvre.

 

Il faut donc en faire plus à ce niveau, que ce soit en bonifiant les aides gouvernementales, mais aussi en les faisant mieux connaître.

 

Placer l’innovation au centre du budget 2023-2024 serait un excellent signal que le gouvernement donnerait aux entreprises de la Capitale-Nationale, mais aussi de l’ensemble du Québec», Steeve Lavoie, président et chef de la direction CCIQ.

 

«En cette période d’incertitude économique, le prochain budget doit rassurer les entreprises. La pénurie de main-d’œuvre freine leur croissance, et le milieu des affaires demande des investissements pour rehausser la performance des programmes comme Opération main-d’œuvre et des processus de sélection et d’intégration des talents internationaux.

 

Quant au virage vert, les entreprises lancent un message clair : elles sont engagées dans la transition écologique, mais elles ont besoin du soutien des gouvernements pour y arriver, surtout nos PME.

 

Le développement économique du Grand Montréal repose aussi sur le financement adéquat du transport collectif et sur un engagement clair du gouvernement pour le développement de zones à fort potentiel, dont l’Est de Montréal.

 

La Chambre surveillera également de près les réflexions entourant la fiscalité municipale. Nous insistons sur l’importance d’en arriver à un nouveau partenariat financier qui apportera des solutions pérennes à l’enjeu des revenus des villes», Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

 

«Dans notre mémoire, il faut retenir que la bonne chose à faire pour le gouvernement serait d’offrir des solutions pour atténuer les effets du ralentissement économique chez les entreprises.

 

Il faut que le budget présenté le 21 mars puisse les aider à passer au travers. Cela passe par des mesures pour faciliter l’accès à des liquidités pour les entreprises, des incitatifs pour gagner en productivité, un environnement fiscal et réglementaire compétitif, etc.

 

L’autre cheval de bataille demeure la pénurie de main-d'œuvre qui fragilise les entreprises et alimente en même temps l’inflation.

 

Toute initiative en matière de formation, de requalification et d’immigration donnerait de l’air aux employeurs», Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ.

 

«Nous avons présenté nos attentes à l’effet que le prochain budget du Québec soit celui de la mobilisation de toutes les générations, pour s’attaquer aux principaux défis économiques des prochaines années.

 

Évidemment, nous avons des propositions afin que toutes les générations puissent contribuer à s’attaquer à la rareté de main-d'œuvre, des plus jeunes aux plus expérimentés.

 

Le gouvernement a aussi le pouvoir de présenter les mesures fiscales permettant de faciliter le repreneuriat et de répondre aux attentes des régions québécoises.

 

Cela inclut notamment la régionalisation du capital de risque, le développement des infrastructures de transport et de télécommunications, la performance du Plan pour une économie verte 2030 ainsi que l’accès aux logements locatifs, pour ne nommer que ceux-ci», Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

 

«Il ne faut pas se mettre la tête dans la neige, le Québec est de loin l’endroit où la fiscalité pour les petites entreprises est la moins favorable du pays.

 

Les PME ont des taxes sur la masse salariale 32 % plus élevées ici qu’en Ontario et 8 autres provinces ont un taux d’impôt réduit plus bas qu’ici.

 

Pourtant, baisser leur fiscalité leur permettrait d’investir dans leurs employés, en innovation et en productivité. Il est temps d’ouvrir un chantier pour améliorer l’environnement fiscal et aider la petite entreprise à devenir moyenne et ensuite grande.

 

Aussi, il est plus que temps de régler l’iniquité fiscale unique au pays qui empêche nos plus petites entreprises des secteurs de la construction et des services d’avoir accès au taux d’impôt réduit.

 

Il faut penser l’entrepreneuriat au Québec et cela implique nécessairement une réflexion de fond sur l’environnement fiscal dans lequel opèrent les PME québécoises», François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

 

«Le gouvernement du Québec a des objectifs ambitieux en matière économique et environnemental. Les manufacturiers, qui contribuent déjà à 12,6% du PIB québécois, sont des joueurs clés pour soutenir l’économie dans un contexte de ralentissement économique mondial et assurer la réalisation du plan du gouvernement que ce soit en lien avec le rattrapage de productivité avec l’Ontario, les exportations, l’augmentation des investissements directs étrangers ou encore le déploiement d’une économie verte.

 

Il y a donc lieu de fournir aux manufacturiers tous les leviers nécessaires afin qu’ils puissent augmenter leur compétitivité et bien soutenir notre économie.

 

Cela passe par des mesures concrètes visant à stimuler la recherche et développement, à augmenter leur productivité ainsi qu’à leur donner accès à un plus grand bassin de travailleurs», Véronique Proulx, présidente-directrice générale de MEQ.

 

À propos de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ)

La Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ), qui regroupe plus de 4200 membres, sensibilise, mobilise et agit pour favoriser le développement économique de ses membres et de son milieu.

 

Plus important regroupement de gens d’affaires de l’est du Québec, elle est la voix privilégiée de la communauté d’affaires de Québec et l’interlocuteur principal du milieu économique régional.

 

À propos de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM)

Forte d’un réseau de 8 000 membres, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (ci-après « la Chambre ») agit sur trois fronts : elle porte la voix du milieu des affaires de la métropole, offre des services spécialisés aux entreprises et à leurs employés et mène des initiatives d’impact pour renforcer l’environnement d’affaires.

 

Depuis 200 ans, elle intervient dans des dossiers déterminants pour la prospérité des entreprises et de la métropole. Avec l’appui de ses experts Acclr, la Chambre vise à accélérer la création et la croissance des entreprises de toutes tailles, ici et à l’international.

 

À propos du Conseil du patronat du Québec (CPQ)

Créé en 1969, le CPQ regroupe des entreprises et des associations sectorielles œuvrant dans tous les secteurs d’activités et toutes les régions du Québec.

 

Il représente directement et indirectement les intérêts de plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que parapublic.

 

À propos de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)

Grâce à son vaste réseau de 123 chambres de commerce et 1 200 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 45 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l’économie et sur l’ensemble du territoire québécois.

 

Plus important réseau de gens d’affaires et d’entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale.

 

Ses membres, qu’ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but: favoriser un environnement d’affaires innovant et concurrentiel.

 

À propos de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI)

La FCEI est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 97 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions.

 

Elle vise à augmenter les chances de succès des PME en défendant leurs intérêts auprès des gouvernements, en leur fournissant des ressources personnalisées et en leur offrant des économies exclusives. Visitez fcei.ca pour en savoir plus.

 

À propos de Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ)

MEQ représente 1 100 manufacturiers à travers le Québec. Le secteur manufacturier québécois emploie plus de 497 000 personnes et représente 12,6 % du PIB ainsi que 86,1 % des exportations. Il a généré des ventes globales de près de 183,1 milliards de dollars en 2021.

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Au début d’un article (R.I.) et à la fin -/-/-/-/-/- indiquent un texte/article que nous avons repris intégralement.

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