Supplément pour enfant handicapé
Pas nécessaire de faire un nouvel ajout au formulaire
Paru le lundi 16 novembre 2020 | Catégorie: Santé -1
(LCP) Le ministre des Finances juge non nécessaire d’ajouter le trouble développemental de la coordination et la dyspraxie visuo-spatiale au formulaire de demande du supplément pour enfant handicapé, un programme d’aide financière administré par Retraite Québec.
« Bien que le TDC et la dyspraxie visuo-spatiale ne soient pas nommés dans le formulaire ni dans les présomptions du supplément pour enfant handicapé, les demandes des familles présentant ces diagnostics sont évaluées au même titre que toutes les autres demandes », assure Eric Girard en réponse à une pétition déposée à l’Assemblée nationale.
« En effet, Retraite Québec n’exclut aucune demande en fonction du diagnostic de l’enfant. Une analyse médicale est toujours réalisée pour les dossiers où l’admissibilité administrative est accordée. Conséquemment, toutes les familles voient leur demande analysée, et ce, sans être désavantagées. De plus, si la situation de l’enfant évolue, le parent peut faire une nouvelle demande à tout moment », affirme par écrit le ministre.
Il mentionne que près de 40 000 familles reçoivent ce supplément de 198 $ par mois chaque année, ce qui représente 2 376 $ annuellement, un montant indexé chaque année.
Eric Girard mentionne qu’il existe deux possibilités pour qu’une famille soit reconnue admissible au supplément. « Il y a d’abord un certain nombre de déficiences physiques et de troubles des fonctions mentales qui sont cités comme des présomptions de handicap dans le Règlement sur les impôts. Si la condition de l’enfant répond aux critères de l’une de ces présomptions, la demande de la famille pour le supplément sera acceptée », dit-il.
« Autrement, si le dossier ne correspond pas aux présomptions du supplément pour enfant handicapé, le Règlement sur les impôts prévoit que Retraite Québec analyse le dossier en fonction de l’importance des limitations de l’enfant dans la réalisation de ses habitudes de vie courante selon son âge. Dans ce cas, l’analyse sur l’admissibilité peut se faire pour tous les diagnostics, sans restriction. »
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