Déclarations des élus
On discute d’inflation, de copropriété et de sports
Paru le mercredi 16 mars 2022 | Catégorie: Députés et ministres
(LCP) L’Assemblée nationale a repris ses travaux cette semaine. Les élus en profitent pour faire des annonces, soumettre des idées, critiquer les décisions gouvernementales ou commenter l’actualité.
Le président de l’Assemblée nationale, François Paradis, concernant le retour des 125 élus au Salon bleu :
« Mmes et MM. les parlementaires. Après plus de deux ans à siéger avec un nombre réduit de parlementaires, bien, je suis très, très heureux de toutes et tous vous retrouver au Salon bleu. C'est un beau moment. Comme on dit chez nous, ça fait du bien. »
Le premier ministre, François Legault :
« La cheffe de l'opposition officielle est en train de nous dire qu'en 2019 elle, elle avait prévu qu'il y aurait une pandémie qui durerait deux ans puis qu'après la pandémie étant donné que les gens n'avaient pas dépensé, qu'il y aurait de l'inflation à 5 %. »
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, à l’intention des libéraux :
« C'est un peu plus complexe régler la santé qu'une tempête de neige. »
La porte-parole libérale en matière d'habitation, Marie-Claude Nichols, déplore le refus de la CAQ de se saisir d'une pétition réclamant une modification au Code civil relativement à l'indemnisation des sinistrés en copropriété :
« En refusant de débattre de cette pétition, la CAQ fait la sourde oreille à l'appel à l'aide des copropriétaires qui sont d'ailleurs de plus en plus nombreux au Québec. »
La députée libérale Marwah Rizqy :
« Saviez-vous qu’Israël a limité le salaire des dirigeants du secteur bancaire? »
Le porte-parole libéral en matière de sécurité publique, Jean Rousselle, concernant les prochaines élections :
« J'ai toujours dit : si ma santé était bonne, je devrais être là. Donc, ma santé, actuellement, je peux vous dire, elle est excellente. »
Le porte-parole libéral en matière de sports, de loisirs et de saines habitudes de vie, Enrico Ciccone :
« Le jeu et le sport sont des espaces de liberté, d’efforts, de plaisir, de compétition et souvent de frustrations, mais il n’y a pas de place pour la violence. Tolérance zéro! »
Le chef parlementaire de QS, Gabriel Nadeau-Dubois :
« Bonne rentrée au caucus solidaire, l’équipe qui incarne l’alternative à la CAQ! Je sais que Manon Massé questionnera efficacement François Legault durant mon congé parental. Ce serait un beau signe de progrès qu’il lui réponde. Modernisons les traditions parlementaires! »
La porte-parole de QS en matière de transports, Catherine Dorion :
« Hausse du prix de l’essence : la Nouvelle-Zélande réduit de moitié le prix du transport en commun. »
La leader parlementaire de QS, Christine Labrie, au Salon bleu :
« J'aimerais que le premier ministre s'adresse, en tout respect, à tous ses collègues ici, que ce soient des hommes ou des femmes. Puis le mansplaining on n'en veut pas ici. »
Le porte-parole du PQ en matière de santé et chef parlementaire, Joël Arseneau :
« Au public, on a des blocs opératoires, on a des plateaux d'intervention de qualité qui sont sous-utilisés. Pourquoi? Parce qu'on manque de personnel. Où est ce personnel? Dans les cliniques privées. »
Le porte-parole du PQ en matière de langue française, Pascal Bérubé, à propos de l’étude détaillée du P.L. 96 sur le français :
« Le ministre Simon Jolin-Barrette concède, suite à mes questions, qu’il y a 8 % d’ayants droit au Québec, mais les institutions collégiales anglophones comptent 17 % des étudiants. Dans les collèges anglophones : 38 % de nouveaux arrivants, 26 % de francophones et 36 % d’anglophones. »
La députée péquiste de Joliette, Véronique Hivon :
« La covid longue et ses répercussions physiques, psychologiques, professionnelles et financières semblent complètement absentes de l’écran radar du gouvernement. Il est temps qu’il se réveille et entende les cris du cœur des personnes atteintes. Pour signer la pétition. »
Le député indépendant Sylvain Roy concernant le transport adapté :
« L'enjeu, c'est qu'en 2019, 70 % des déplacements des personnes admises au transport adapté se réalisaient par taxi et qu'aujourd'hui, trois ans plus tard, cette flotte a rétréci de 40 %. Ce qui signifie une atrophie importante de l'accès à du transport pour des personnes qui désirent récupérer la dignité qu'offre une vie active. »
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