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LCP / LAG Le lundi 10 novembre 2025

Message au gouvernement

Seuil en immigration : le tourisme et l'hôtellerie en souffriront

(R.I.) L'Association hôtellerie du Québec (AHQ), l'Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) et l'Association hôtelière du Grand Montréal (AHGM) expriment leur déception face à l'annonce du gouvernement du Québec de limiter à 45 000 le nombre d'immigrants permanents accueillis annuellement à partir de 2026.

 

La cible dévoilée dans le cadre de la planification de l'immigration 2026-2029 ne tient pas en compte les besoins criants de main-d'œuvre dans l'industrie hôtelière et touristique, particulièrement en région, des industries déjà fragilisées par les restrictions au Programme des travailleurs étrangers temporaires (TET).

 

Les trois associations avaient déposé un mémoire conjoint et témoigné devant la Commission des relations avec les citoyens, appelant à une planification ambitieuse et adaptée aux réalités du terrain. Le resserrement des paramètres du Programme TET, notamment la réduction de la durée des permis et la limite de 10 % des embauches, ainsi que ce nouveau seuil d'immigration, empêchent les établissements hôteliers de pourvoir des postes essentiels à leur fonctionnement. Ces mesures continueront d'entraîner des fermetures, des pertes de revenus, une baisse de la qualité des services en plus de mettre une pression accrue sur les équipes.

 

Les associations rappellent que des solutions concrètes ont été proposées : renouvellement accéléré des permis des TET déjà présents, hausse du plafond d'embauche pour les postes critiques, assouplissement des règles de chômage pour le secteur touristique, en plus de l'ajout du secteur hôtelier aux exceptions de la suspension des demandes d'Étude d'impact sur le marché du travail (EIMT).

 

Malheureusement, bien que ces pistes aient été entendues, elles n'ont pas été retenues, ce qui est pour le moins décevant pour un secteur qui contribue directement à la vitalité économique et à l'attractivité du Québec.

 

Les associations demandent au gouvernement de faire preuve de véritable leadership et de mieux considérer l'expertise des acteurs économiques avant de prendre des décisions qui compromettent la stabilité et le développement de secteurs névralgiques comme le tourisme et l'hôtellerie.

 

Citations

«Avec les restrictions toujours en place sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires, ces limites vont accentuer les pénuries pour l'hôtellerie. Si c'était possible d'embaucher uniquement au Québec, les hôteliers le feraient. Mais des postes essentiels comme cuisinier et préposé à l'entretien ménager ne trouvent plus preneur chez les Québécois. Nous allons perdre plusieurs travailleurs qui sont déjà formés, intégrés, et indispensables à nos opérations, particulièrement en région. On fait mal à notre industrie et on fragilise l'économie régionale», affirme Véronyque Tremblay, présidente-directrice générale de l'AHQ.

 

«De toute évidence, les besoins de main-d'œuvre en ce qui concerne les travailleurs étrangers temporaires du secteur hôtelier de la région de Québec n'ont pas été pris en compte. Le secteur hôtelier assure le rayonnement du Québec à l'international et permet à nos villes d'accueillir de grands événements de tout genre, lesquels sont importants pour notre développement économique, entre autres. Nous aurions espéré qu'au minimum nos hôteliers puissent prolonger les permis des travailleurs étrangers temporaires déjà présents en sol canadien», souligne Alupa Clarke, directeur général de l'Association hôtelière de la région de Québec.

 

«À Montréal, la pression sur la main-d'œuvre demeure bien réelle, et il est essentiel que les hôteliers puissent au minimum renouveler les permis des employés déjà en poste. Dans une métropole qui accueille des millions de visiteurs chaque année, ces contraintes complexifient les opérations et risquent de freiner la compétitivité d'un secteur pourtant stratégique pour l'économie du Québec. Il est décevant de constater que, malgré les solutions concrètes présentées par notre industrie, elles n'aient pas été pleinement entendues ni prises en compte dans les décisions récentes», souligne Dominique Villeneuve, présidente-directrice générale de l'Association hôtelière du Grand Montréal.

 

À propos de l'AHQ

Fondée en 1949, l'Association hôtellerie du Québec (AHQ) est la voix officielle de l'industrie hôtelière au Québec. Elle regroupe et représente plus de 550 établissements d'hébergement de toutes tailles et dans toutes les régions, allant des hôtels indépendants aux grandes chaînes. Sa mission est de défendre les intérêts de ses membres, de soutenir leur développement et d'assurer la vitalité d'une industrie qui génère plus de 3,5 milliards de dollars en retombées économiques, 33 000 emplois et contribue à l'attractivité du Québec comme destination touristique.

 

À propos de l'AHGM 

Fondée en 1949, l'Association hôtelière du Grand Montréal (AHGM) représente plus de 105 établissements de l'industrie hôtelière du Grand Montréal. Elle défend les intérêts de ses membres et agit comme un catalyseur de croissance. En favorisant l'excellence, les meilleures pratiques et la collaboration, l'AHGM contribue activement au dynamisme du secteur touristique et à la vitalité économique de la métropole.

 

À propos de l'AHRQ

L'Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) regroupe plus de 205 établissements d'hébergement situés sur le territoire de la région de Québec et de la Rive-Sud. Les membres de l'Association hôtelière de Québec offrent plus de 15 000 chambres et emploient 6 500 personnes dans leurs différents établissements. L'AHRQ a été fondée en 1965 et représente plus de 95 % des établissements d'hébergement de Québec.

 

SOURCE Association hôtellerie du Québec

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.

Message du gouvernement

Véhicules lourds : Québec impose une formation obligatoire

(R.I.) Dans le but d'améliorer la sécurité routière et de s'assurer de la compétence des conducteurs et conductrices de véhicules lourds, le ministre des Transports et de la Mobilité durable, Jonatan Julien, annonce l'entrée en vigueur, le 15 décembre 2025, de la formation obligatoire pour les personnes souhaitant obtenir un permis de conduire de classe 1.

 

Afin de répondre à cette exigence, deux voies seront possibles, soit :

 

-la réussite du nouveau Programme d'éducation à la sécurité routière (PESR - classe 1) offert par un prestataire de formation reconnu par la SAAQ;

 

-l'obtention d'un diplôme d'études professionnelles (DEP) en transport par camion du ministère de l'Éducation du Québec.

 

Les conducteurs et conductrices qui sont déjà titulaires d'un permis de classe 1 valide n'ont pas à suivre la formation obligatoire.

 

Citations

«Cette formation obligatoire assurera une meilleure sécurité sur nos routes et permettra d'agir sur le problème des chauffeurs inc., comme je m'y étais engagé auprès de l'industrie du transport. Les futurs conducteurs et conductrices de véhicules lourds seront notamment mieux formés aux comportements sécuritaires pour réagir face à différentes situations à risque. J'invite d'ailleurs les entreprises de camionnage qui veulent donner la formation à participer au webinaire gratuit qui se tiendra le 18 décembre prochain.»

 

Jonatan Julien, ministre des Transports et de la Mobilité durable

 

«Les conséquences des accidents impliquant des véhicules lourds sont souvent graves à cause de leur poids et de leurs dimensions. La formation obligatoire contribuera à améliorer le bilan routier et à accroître la sécurité sur nos routes. Les entreprises et les organismes qui souhaitent devenir prestataires de formation du PESR - classe 1 sont invités à déposer une demande de reconnaissance à la SAAQ et, ainsi, à créer de nouvelles occasions d'affaires.»

 

Annie Lafond, présidente-directrice générale par intérim, SAAQ

 

Faits saillants :

 

-À compter du 15 décembre 2025, les entreprises qui forment elles-mêmes leur personnel pour la conduite de véhicules lourds devront être reconnues comme prestataires de formation par la SAAQ et offrir le PESR - classe 1 aux conducteurs et conductrices qui souhaitent obtenir un permis de classe 1. Les entreprises qui désirent devenir prestataires sont invitées à s'inscrire au prochain webinaire gratuit qui se tiendra le 18 décembre.

 

-Jusqu'à 280 formatrices et formateurs pourraient être formés en 2026 afin de répondre à la demande. Par ailleurs, la reconnaissance des prestataires est déjà amorcée et se continue.

 

-La formation obligatoire répond à la mesure 26 du Plan d'action en sécurité routière 2023-2028. Elle se base sur la norme 16 du Code canadien de sécurité et permet au Québec de satisfaire à l'accord de conciliation signé entre les administrations canadiennes.

 

-Le permis de classe 1 du Québec permet de conduire tous les types de véhicules routiers, y compris les tracteurs routiers avec remorques et les camions de classe 3 avec remorques lourdes, sauf les motos.

 

-Les conducteurs et conductrices titulaires d'un permis de conduire provenant de l'extérieur du Québec devront, dans la plupart des situations, suivre la formation obligatoire.

 

-Des mesures transitoires sont prévues afin de permettre aux conducteurs et conductrices qui avaient entrepris des démarches pour obtenir un permis de classe 1 avant le 15 décembre de les poursuivre selon la réglementation en vigueur avant cette date, à certaines conditions.

 

-Le PESR - classe 1, d'une durée de 125 heures, comporte un volet théorique de 75 heures et un volet pratique de 50 heures.

 

Liens connexes :

-Formation obligatoire pour l'obtention d'un permis de classe 1
saaq.gouv.qc.ca/formation-obtention-permis-classe-1

 

-Plan d'action en sécurité routière 2023-2028
quebec.ca/gouvernement/politiques-orientations/plan-action-securite-routiere

 

-Prépublication du projet de règlement dans la Gazette officielle du Québec
publicationsduquebec.gouv.qc.ca

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.