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LCP / LAG Le vendredi 13 juin 2025

Message du gouvernement

Zones inondables : nouvelle réglementation

(R.I.) Le gouvernement du Québec adopte le cadre réglementaire modernisé entourant les milieux hydriques, dont les zones inondables, et les ouvrages de protection contre les inondations.

 

Après plus d'une année de consultations et d'échanges avec les nombreux partenaires, une nouvelle approche de gestion des risques, qui s'appuie sur la science, entrera en vigueur.

 

Celle-ci vise avant tout à assurer la sécurité des personnes et à protéger leurs biens face aux changements climatiques.

 

C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette.

 

D'ici l'entrée en vigueur des nouveaux règlements, à partir du 1er mars 2026, le régime transitoire continue de s'appliquer. Durant cette période, le gouvernement du Québec continuera d'accompagner les MRC, les villes et les municipalités qui pourront prendre connaissance du contenu du cadre et participer à des formations.

 

C'est d'ailleurs dans cette perspective qu'il crée le Comité technique de suivi à l'amélioration du cadre réglementaire modernisé.

 

Citation :

«Les changements climatiques prennent de l'ampleur sur la planète. Ici, on constate notamment une augmentation des inondations et de leurs impacts sur notre société. Avec cette modernisation, nous nous donnons les moyens de mieux protéger la population, nos biens et notre territoire. Ce chantier doit se réaliser avec la collaboration de toutes les parties concernées, en premier lieu les municipalités et les riverains, que nous soutiendrons activement à chacune des étapes.»

 

Benoit Charette, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

 

Faits saillants :

  • Le cadre réglementaire modernisé vise à mieux préparer le Québec aux conséquences des inondations. En plus d'offrir davantage d'agilité aux organismes municipaux pour agir plus efficacement à leur échelle face aux risques d'inondation, ce nouveau règlement permet aux municipalités d'adopter des règles d'aménagement qui tiennent compte des spécificités de leur territoire.
  •  
  • Le cadre réglementaire modernisé s'appuie sur des cartographies des zones inondables et des zones de mobilité des cours d'eau dites de nouvelle génération, car elles remplaceront des cartographies qui, en majorité, n'ont pas été revues depuis plus de 30 ans. Les cartographies de nouvelle génération sont réalisées par des spécialistes du gouvernement du Québec et des partenaires municipaux selon un processus rigoureux et à la fine pointe des connaissances technologiques et scientifiques. Elles seront réévaluées tous les 10 ans au moins pour tenir compte, entre autres, de l'évolution des savoirs et des aléas climatiques, et seront rendues disponibles sur un portail gouvernemental.
  •  
  • À terme, ces cartographies de nouvelle génération seront des outils essentiels pour favoriser un aménagement durable du territoire dans les secteurs à risque d'inondation. Elles serviront aussi à informer les riverains des risques auxquels ils sont exposés et ainsi, les aideront à réduire leur vulnérabilité face aux inondations et à protéger leurs biens.
  •  
  • Plusieurs communautés québécoises sont situées à proximité de cours d'eau, ce qui les expose de façon récurrente à des risques liés aux inondations. Seulement pour 2017 et 2019, les inondations ont coûté plus d'un milliard de dollars à l'État et causé des dommages à des milliers de propriétés.
  •  
  • Dès maintenant, des informations sont disponibles pour les citoyens et les organismes municipaux sur Québec.ca/zonesinondables. On y retrouve également des renseignements sur la publication progressive de la nouvelle génération de cartographies des zones inondables et des zones de mobilité des cours d'eau, qui débutera avec l'entrée en vigueur de la réglementation en mars 2026. Le site Web sera mis à jour régulièrement d'ici cette date.

 

Liens connexes :

 

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(R.I.) : communiqué repris intégralement.

Message au gouvernement

Attentes pour une chirurgie : «Le privé fait partie du problème, pas de la solution»

(R.I.) La Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ) réagit à la publication des données en santé de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), selon lesquelles le Québec est bon dernier quant aux délais d’attente de certaines chirurgies.

 

«Plus on fait appel au privé et plus les listes d’attente s’allongent. C’est le serpent qui se mord la queue, rien de moins! Avec les chiffres dévoilés ce matin, la démonstration n’est plus à faire. Si on veut améliorer la situation en santé au Québec, il faut renforcer nos services publics. C’est le choix logique sur le plan de l’efficacité, mais aussi sur le plan financier. Le secteur privé ne se gêne pas pour gonfler généreusement la facture, et ce sont évidemment les Québécoises et Québécois qui perdent au change», a résumé d’entrée de jeu Isabelle Dumaine, présidente de la FSQ-CSQ.

 

En 2023, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) avait d’ailleurs constaté un écart important entre le coût des chirurgies et autres interventions réalisées dans le secteur privé et celles pratiquées dans le secteur public. C’est par le biais de la Loi sur l’accès à l’information que l’IRIS a pu consulter des documents relatifs au projet pilote sur les chirurgies privées lancé en 2016 par l’ex-ministre de la Santé Gaétan Barrette. Dans certains cas, le recours au privé se traduisait même par une facture bien salée, soit 50 % plus élevée.

 

Québec privatise les soins malgré les ententes

Il y a quelques mois à peine, le ministre de la Santé a révélé travailler sur un projet de règlement qui permettrait à Santé Québec de financer certains examens et certaines chirurgies au privé afin de faire baisser les délais d’attente.

 

Un tel projet fait bondir de son siège la présidente de la Fédération : «À la FSQ-CSQ, on est parvenu à arracher au gouvernement 2,6 millions $ qui devaient servir précisément à réduire les délais. C’est de l’argent disponible immédiatement pour soigner la population dans nos établissements publics. Le gouvernement, et son opérateur du réseau Santé Québec, ne manque pas d’argent pour privatiser les soins de santé des Québécoises et Québécois et refuse jusqu’à maintenant de respecter la lettre d’entente qu’il a signée avec les professionnelles et professionnels de la santé du secteur public. Les voir dérouler le tapis rouge, c’est sidérant!»

 

Rappelons que, depuis l’adoption du projet de loi no 83 le 25 avril dernier, un médecin désirant travailler dans le réseau privé doit obtenir l’autorisation de Santé Québec.

 

Des critères précis guident les autorisations accordées, notamment l’incapacité du réseau public de mettre à contribution ce médecin dans les établissements de sa région.

 

Or, en privant directement le réseau public de ses ressources financières, ne crée-t-on pas indirectement les conditions pour mieux le privatiser?

 

Profil de la FSQ-CSQ

 

La Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ) représente plus de 5 600 infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires travaillant dans des établissements de tous les secteurs de la santé : centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS), centre hospitalier de réadaptation, centre de réadaptation en dépendance et Héma-Québec.

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(R.I.) : communiqué repris intégralement.