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LCP / LAG Le mardi 03 juin 2025

Message au gouvernement

Fixation de loyer : pétition contre le projet de règlement

(R.I.) Après l'augmentation historique des loyers de janvier dernier et face au projet de règlement modifiant les critères de fixation de loyer déposé par la ministre France-Élaine Duranceau, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) a organisé un rassemblement des locataires en colère. Lors de la manifestation, le RCLALQ a lancé une pétition demandant le retrait du règlement et la mise en place d'un véritable contrôle de loyer au Québec.

 

Malgré la pluie, plusieurs centaines de locataires et personnes alliées se sont présentées pour signer la pétition et dénoncer l'audace de la «réforme Duranceau».

 

La manifestation et la pétition surviennent dans un contexte explosif où les révélations d'un mémoire, soumis au Conseil des ministres par Mme Duranceau elle-même, confirment qu'elle savait pertinemment que sa nouvelle méthode de calcul ferait augmenter encore plus le prix des logements au détriment des locataires. Elle a choisi d'aller de l'avant avec sa réforme malgré cette injustice.

 

«Après nous avoir imposé des hausses historiques en janvier, Duranceau récidive avec un règlement encore plus agressif pour les locataires», a dénoncé Amy Darwish, coordonnatrice du Comité action de Parc-Extension et co-porte-parole du RCLALQ. «Cette ministre a l'audace de présenter comme une réforme ce qui constitue un véritable cadeau aux propriétaires!»

 

Une proposition pour enrichir les propriétaires

Le projet de règlement modifie radicalement les critères utilisés par le Tribunal administratif du logement (TAL) pour calculer les augmentations permises. En intégrant l'inflation générale - qui inclut déjà le logement - dans le calcul, le gouvernement crée un cercle vicieux où chaque hausse de loyer justifie de nouvelles hausses l'année suivante.

 

Contrairement à l'Ontario qui plafonne les augmentations, Duranceau dirige le Québec vers un système sans limite. «Si cette méthode avait été appliquée précédemment, les augmentations auraient pu être près de trois fois plus élevées dans les dernières années», a expliqué Mme Darwish.

 

«Le plus révoltant, c'est que les locataires devront maintenant rembourser beaucoup plus rapidement tous les coûts de rénovation à leur propriétaire, sans que leur loyer ne redescende jamais», a expliqué Karina Montambeault du Comité logement Ahuntsic-Cartierville et co-porte-parole du RCLALQ. «C'est nous qui payons pour l'immeuble, mais c'est le propriétaire qui s'enrichit!»

 

Trois revendications claires

Face à cette offensive contre le droit au logement, les membres du RCLALQ portent trois revendications non négociables, présentées dans leur pétition :

 

-Le retrait immédiat du nouveau règlement

 

-Un gel des loyers jusqu'à l'adoption d'un vrai contrôle

 

-Une loi garantissant un réel contrôle des loyers au Québec

 

«Nous espérons que cette mobilisation envoie un message clair : les locataires ne se laisseront pas faire ! Il est temps pour un véritable contrôle de loyer au Québec!», a lancé Mme Montambeault.

 

Les membres du RCLALQ invitent les locataires et leurs allié•es à signer la pétition, qui sera bientôt disponible sur le site de l'Assemblée nationale du Québec.

 

SOURCE Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ)

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.

L’Autre parlement

Le Bloc maintenant incontournable aux Communes

(THT) Avec seulement trois partis reconnus au Parlement – contre quatre habituellement –, les libéraux au pouvoir et les conservateurs de l’opposition doivent compter sur le Bloc québécois pour faire avancer les travaux des comités de la Chambre, chargés d’examiner en profondeur les projets de loi, affirme la leader parlementaire du Bloc.

 

«Il y a une différence entre ce Parlement et les précédents», a déclaré la leader parlementaire, Christine Normandin (Saint-Jean, Qc), dans une entrevue accordée au Hill Times. «La principale différence est que le NPD n’est plus un parti reconnu, et qu’il n’a donc pas de siège aux comités. Cela nous assure la balance des pouvoirs en comité.»

 

La Chambre actuelle, qui compte 343 députés, comprend 169 libéraux, 144 conservateurs, 22 députés du Bloc québécois, sept députés du NPD et un député vert. Avec 172 sièges nécessaires pour une majorité, il manque trois sièges aux libéraux. Bien que les libéraux puissent collaborer avec les néo-démocrates en Chambre, ils ne peuvent le faire en comité, car le NPD n'a pas de statut de parti reconnu et ne sera pas représenté en comité. Par conséquent, tant les libéraux que les conservateurs doivent compter sur le Bloc québécois pour faire avancer les travaux des comités (…).

 

Même si le NPD devait obtenir une certaine présence en comité, Mme Normandin a souligné le défi logistique auquel ce parti fait face : avec seulement sept députés et 28 comités, il aurait du mal à maintenir une participation active. Cela place donc le Bloc en position de force. S'il est en désaccord avec le gouvernement sur une question, il peut voter contre, que ce soit en comité ou à la Chambre. La leader bloquiste a ajouté que c'est la première fois dans l'histoire récente que le Bloc bénéficie d'un tel avantage stratégique dans un gouvernement minoritaire. (…)

 

Mme Normandin a souligné que la récente réunion des leaders parlementaires a marqué le début du fonctionnement de ce Parlement. Une chose est claire, a-t-elle déclaré : les libéraux et les conservateurs comprennent qu'ils doivent collaborer avec le Bloc s'ils veulent accomplir quoi que ce soit en comité.

 

Son parti entend donc utiliser cet avantage pour défendre et faire progresser les intérêts du Québec. Prenons l'exemple du commerce canado-américain, Mme Normandin a déclaré que le Bloc veillera à ce que la gestion de l'offre soit protégée, que le Québec ait voix au chapitre dans les négociations commerciales et que les industries clés du Québec, comme l'aluminium, les pêches, la foresterie et l'énergie propre, ne soient pas négligées. Elle a également souligné que le Bloc défendra la protection de l'identité culturelle de la province, notamment la langue, la laïcité, l'immigration et les valeurs chères aux Québécois.

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Article de Abbas Rana dans The Hill Times