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LCP / LAG Le vendredi 19 septembre 2025

Message aux futurs maires et mairesses

Logement social : les candidats invités à s'engager

(R.I.) Alors que les loyers augmentent en flèche et que l'absence d'alternatives au marché privé contribue à la crise du logement et à celle de l'itinérance, le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) veut faire du logement social un enjeu incontournable des campagnes électorales municipale 2025.

 

À la veille du déclenchement officiel des élections partout au Québec, le FRAPRU presse les candidates et candidats aux mairies du Québec de se donner des objectifs clairs de développement de logements sociaux et communautaires.

 

Le regroupement veut voir le nombre de logements sociaux et communautaires doubler d'ici 2040 au Québec et rappelle que les municipalités doivent utiliser tous les outils dont elles disposent pour contribuer à cet objectif.

 

Les villes et les villages font face aux graves conséquences des crises du logement et de l'itinérance laissant leur population aux prises avec des besoins criants.

 

Bien que le financement des programmes de logements sociaux et communautaires ne relève pas d'abord des municipalités, elles peuvent et doivent réserver leurs précieuses ressources publiques à ce type de logements, souligne le FRAPRU.

 

La pénurie de logements des dernières années a forcé plusieurs municipalités à être plus proactives qu'auparavant pour soutenir la création de logements.

 

Alors que la crise du logement en est devenue une d'inabordabilité, le FRAPRU s'inquiète de voir les maigres ressources permettant aux municipalités de contribuer au développement du logement social échapper aux locataires ayant les besoins les plus urgents.

 

Avec la multiplication des termes utilisés pour désigner ce qui était auparavant considéré comme du logement social et avec les différentes définitions d'abordabilité utilisées par les gouvernements supérieurs, le regroupement demande aux villes de se doter d'une vision claire.

 

«Les politiques caquistes des dernières années ont permis que des programmes provinciaux comme le PHAQ finance aussi des promoteurs privés qui n'ont pas de mission sociale, c'est donc souvent aux villes de décider si elles appuient ou non des projets. Elles peuvent et doivent donner des balises pour garantir que les logements demeureront sans but lucratif sur le long terme et une réelle abordabilité», explique Véronique Laflamme.

 

Le FRAPRU et ses membres demandent aux aspirants maires et mairesses de se donner des cibles précises pour garantir que les logements qu'elles contribueront à développer répondent aux besoins les plus urgents.

 

Ces objectifs municipaux sont nécessaires pour visibiliser les besoins et maintenir une pression sur les gouvernements supérieurs.

 

Les membres du FRAPRU interpelleront les candidates et candidats de leurs milieux dans les prochaines semaines pour obtenir de tels engagements.

 

En plus d'objectifs chiffrés de développement, pour leurs municipalités, les groupes communautaires impliqués dans la défense des droits des locataires et la promotion du logement social leur demanderont aussi de s'engager à :

 

  • -contribuer financièrement aux projets de logements sociaux et s'assurer que les fonds publics municipaux destinés au logement locatif ne servent qu'à des projets sans but lucratif;
  •  
  • -réserver et acquérir des terrains et des bâtiments municipaux pour y construire des logements sociaux;
  •  
  • -réserver les terrains et les bâtiments leur appartenant déjà à 100% pour du logement social ou d'autres usages collectifs;
  •  
  • -favoriser les projets impliquant des organismes du milieu et s'assurer d'une gouvernance démocratique incluant notamment un membrariat actif des organismes bénéficiant des ressources municipales enfin d'en protéger la pérennité;
  •  
  • -adopter des règlements obligatoires d'inclusion de logements sociaux;
  •  
  • -taxer les logements inoccupés et utiliser les sommes pour financer le logement social;
  •  
  • -intervenir auprès des gouvernements supérieurs pour qu'ils accroissent le financement pour de nouveaux logements sociaux et se dotent de programmes adaptés à cette fin.

 

SOURCE Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)

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(R.I.) : communiqué repris intégralement.

Message du gouvernement

Sainte-Marie : 17,3 M$ pour relocaliser son hôtel de ville

(R.I.) Au nom de la ministre des Affaires municipales, Mme Geneviève Guilbault, le député de Beauce-Nord, M. Luc Provençal, est fier d'annoncer qu'une somme de 17 314 547 $ a été accordée à la Ville de Sainte-Marie pour la relocalisation de son hôtel de ville, actuellement situé dans une zone inondable.

 

Le bâtiment fera partie d'un nouveau complexe érigé au 905, route Saint-Martin, qui accueillera aussi la bibliothèque municipale. Par ailleurs, si nécessaire, la Ville fera des travaux pour protéger adéquatement l'ancien hôtel de ville et réduire sa vulnérabilité face aux inondations.

 

Sainte-Marie s'est également engagée à ce que ce même bâtiment ne soit affecté dorénavant qu'à des usages compatibles avec le risque lié aux inondations.

 

Citations :

«À Sainte-Marie, comme ailleurs au Québec, notre gouvernement agit de façon concrète pour protéger la population et assurer la continuité des services municipaux. En relocalisant l'hôtel de ville hors de la zone inondable, on renforce la sécurité des citoyens tout en investissant dans des infrastructures modernes et adaptées aux besoins actuels. C'est exactement ce type de projet structurant qui permet à nos communautés de rester fortes et résilientes face aux aléas de la nature.»

 

Geneviève Guilbault, ministre des Affaires municipales

 

«La Ville de Sainte-Marie est confrontée à des inondations répétées et je suis fier de nous voir en action pour y faire face. On doit adapter nos infrastructures pour les rendre plus résilientes face aux défis climatiques. Le nouvel hôtel de ville répondra mieux aux besoins de Sainte-Marie et sera un lieu de travail sécuritaire pour le personnel.»

 

Luc Provençal, député de Beauce-Nord

 

«En soutenant financièrement la construction d'un nouvel hôtel de ville hors de la zone inondable, le gouvernement contribue à assurer la continuité et la qualité des services offerts à la population. Construit sous la forme d'un complexe municipal, ce nouvel édifice comprendra également une bibliothèque moderne et fonctionnelle. Cet investissement majeur constitue une étape déterminante dans le développement durable de notre municipalité, tout en renforçant la résilience de notre milieu face aux inondations. Il s'agit d'un geste porteur, qui stimulera la vitalité de la région.»

 

Jacques Boutin, directeur général de Sainte-Marie

 

Faits saillants :

  • L'aide financière provient du volet Résilience des communautés et relocalisation du Programme de résilience et d'adaptation face aux inondations (PRAFI), sous la responsabilité du ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (MAMH). Ce volet est accompagné d'un investissement de 75 millions de dollars pour soutenir le milieu municipal dans la réalisation de projets de relocalisation et de réduction de la vulnérabilité de bâtiments municipaux et patrimoniaux, en vue d'accroître la sécurité des personnes et la protection des biens dans les milieux bâtis face aux risques d'inondation.
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  • Le PRAFI - Volet Résilience des communautés et relocalisation répond à la mesure 11, « Soutenir la mise en place de mesures visant la relocalisation de bâtiments hors de secteurs jugés à risque élevé d'inondations », du Plan de protection du territoire face aux inondations : des solutions durables pour mieux protéger nos milieux de vie, déployé par le gouvernement du Québec pour agir à l'égard des impacts liés aux inondations. Il s'inscrit également dans le plan de mise en œuvre du Plan pour une économie verte 2030, qui vise à prévenir les risques liés aux inondations de manière à renforcer la résilience du Québec face aux conséquences des changements climatiques.
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  • Rappelons que les 10 bureaux de projets déployés dans les bassins versants prioritaires aux prises avec des problématiques d'inondations récurrentes offrent un accompagnement aux organismes municipaux, notamment pour le dépôt de projets dans le cadre du PRAFI. Pour Sainte-Marie, il s'agit du Bureau de projets de la rivière Chaudière.
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  • Rappelons qu'une aide financière totale de 2 473 100 $ a été accordée en mai 2022 à la Ville de Sainte-Marie pour la construction de la bibliothèque, qui sera installée dans le même complexe municipal que l'hôtel de ville. La somme provient du Programme d'aide au développement des infrastructures culturelles. Cette aide se divise en deux parties : 1 236 550 $ proviennent du ministère de la Culture et des Communications et 1 236 550 $, du gouvernement fédéral.

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(R.I.) : communiqué repris intégralement.