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LCP / LAG Le lundi 08 septembre 2025

Message au gouvernement

Pour un réinvestissement massif en éducation

(R.I) Des centaines de parents, d'élèves, de membres du personnel scolaire, de citoyennes et de citoyens se sont rassemblés (hier) devant les bureaux du ministère de l'Éducation, à Montréal, dans le cadre de la manifestation «Du bruit pour l'école!» organisée par le mouvement citoyen Uni‑es pour l'école.

 

Avec casseroles, tambours, sifflets et pancartes, les personnes participantes ont voulu envoyer un message clair au gouvernement : l'éducation n'est pas une dépense, mais un investissement essentiel pour l'avenir du Québec. Le mouvement exige un réinvestissement massif dans l'éducation publique, de la petite enfance à l'université.

 

Des compressions qui fragilisent le réseau

Malgré le recul partiel cet été du ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, les compressions dans les réseaux de la petite enfance, des écoles publiques, des cégeps et des universités s'élèvent encore à plusieurs centaines de millions de dollars.

 

La rentrée dans les cégeps est également sombre, puisque la ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, persiste et signe avec des compressions supplémentaires de 151 M$.

 

Résultat : des milliers de postes non comblés et des gels d'embauche, des services réduits aux élèves vulnérables, des rénovations reportées dans des bâtiments déjà vétustes, des activités parascolaires annulées, la disparition de budgets dédiés aux sorties culturelles ou aux activités sportives, etc.

 

Selon l'Institut de recherche et d'information socioéconomique (IRIS), si on se fie aux données réelles de 2024-2025, l'augmentation réelle du budget de l'Éducation n'est que de 0,7 % pour l'année 2025-2026. Bien loin des 4,4 % nécessaires pour couvrir les coûts de système. Il y aurait donc un manque à gagner de 862 M$ pour assurer les mêmes services qu'en 2024-2025.

 

«On vit une rentrée marquée par l'incertitude, l'improvisation et le manque de vision. Quand un tiers des élèves a des besoins particuliers et qu'on coupe justement dans les ressources qui leur sont essentielles, on parle d'abandon. On ne peut pas accepter ça comme société», a déclaré Geneviève Simon-Potvin, porte-parole d'Uni-es pour l'école.

 

Une mobilisation citoyenne en croissance

La manifestation d'aujourd'hui vient couronner une semaine d'actions locales à travers le Québec : messages de soutien devant les écoles, actions symboliques et créatives organisées par des parents et des élèves, manifestations devant les bureaux de circonscription des députées et députés, résolutions lors des assemblées générales annuelles des parents, motions d'appui de syndicats, etc.

 

«Ce rassemblement, c'est la preuve que la mobilisation fonctionne. Si le gouvernement a déjà reculé partiellement, c'est grâce à la pression citoyenne. Mais ce n'est pas suffisant. Nous voulons l'annulation complète des compressions, sans condition, ainsi qu'un plan clair de réinvestissement massif et durable en éducation publique», a affirmé Adam Pétrin, également porte-parole du mouvement.

 

Des rassemblements ailleurs au Québec

Le mouvement citoyen tiendra, en outre, deux rassemblements régionaux à Chicoutimi et à Gatineau, afin de permettre à un maximum de gens de montrer leur appui à un réinvestissement massif en éducation, de la petite enfance à l'université.

 

Les personnes manifestantes sont attendues à l'entrée de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) ainsi que devant les bureaux de la députée Suzanne Tremblay au 59 boulevard Saint-Joseph à Gatineau (secteur Hull).

 

Pour un Québec qui investit dans son avenir

Uni-es pour l'école réaffirme que l'éducation doit être traitée comme la priorité nationale qu'elle est. Les compressions et l'imprévisibilité budgétaires ne font qu'aggraver la pénurie de personnel, accentuer les inégalités et miner la capacité du système public de remplir sa mission.

 

«Chaque dollar coupé en éducation est une dette sociale que l'on fait porter aux générations futures. Nous avons besoin de courage politique, pas de demi‑mesures», a conclu Geneviève Simon-Potvin.

 

SOURCE Uni-es pour l’école

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(R.I.) : communiqué repris intégralement.

Message du gouvernement

Avenir de l'audiovisuel : Souffler les braises

(R.I.) Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l'Outaouais, Mathieu Lacombe, ainsi que les deux coprésidents du Groupe de travail sur l'avenir de l'audiovisuel au Québec (GTAAQ), Monique Simard et Philippe Lamarre, ont dévoilé les résultats des travaux du GTAAQ.

 

Le rapport intitulé Souffler les braises propose une stratégie nationale de l'audiovisuel au Québec. Le travail indépendant réalisé par le GTAAQ et présenté au ministre se conclut par 20 recommandations, déclinées en 76 mesures, pour assurer la pérennité des productions audiovisuelles québécoises, le maintien de leur qualité et leur rayonnement, au Québec et à l'international. Le ministre analysera ces recommandations et déterminera celles à suivre en priorité.

 

Dans le cadre de leurs travaux, la coprésidente et le coprésident se sont entourés d'un groupe d'expertes et d'experts composé de :

 

  • Mme Sophie Dufort, gestionnaire au sein de l'industrie des médias, de la culture et des communications;
  • M. Jean-Christophe J. Lamontagne, fondateur de h264 et cofondateur du Festival Plein(s) Écran(s);
  • Mme Christine Maestracci, ancienne présidente-directrice générale du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec;
  • Mme Stéphanie Morissette, fondatrice de La maison de prod et productrice de cinéma à Trio Orange-La maison de prod.
  •  

Rappelons que le ministre a mis sur pied le GTAAQ en juin 2024 dans l'objectif d'analyser et de réviser le système de financement et le fonctionnement de l'industrie audiovisuelle ainsi que d'identifier les procédures, les programmes, les règlements et les lois à modifier ou à instaurer pour mieux soutenir ce secteur en pleine transformation.

 

Citations

«Le mandat confié au GTAAQ était clair : je voulais des solutions concrètes pour mieux soutenir et faire évoluer la production télévisuelle et cinématographique québécoise. J'accueille avec intérêt les recommandations du rapport, qui sont notamment en cohérence avec mes engagements récents en matière de découvrabilité des contenus culturels. Dans un monde où le numérique s'immisce dans toutes les facettes de nos vies, nous devons revoir nos façons de faire afin de permettre à notre culture de rayonner à travers tous les types d'écrans. Je suis certain que la révision de notre modèle permettra, à terme, d'avoir un secteur audiovisuel plus fort et de développer le lien entre la jeunesse et les produits culturels québécois. Dans les prochains mois, nous établirons les priorités qui guideront nos actions pour donner suite à ce rapport.»

 

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l'Outaouais

 

«J'ai saisi cette occasion pour réaffirmer mon engagement profond envers la culture québécoise et ma conviction tout aussi forte que le Québec est capable de grandes choses lorsqu'il le décide. Il n'en tient qu'à nous.»

 

Monique Simard, coprésidente du Groupe de travail sur l'avenir de l'audiovisuel au Québec, productrice, membre du Groupe d'examen du cadre législatif en matière de radiodiffusion et de télécommunications

 

«Si j'ai accepté de consacrer une année complète à ce mandat, c'est parce que l'avenir de notre audiovisuel et de notre culture me préoccupe à titre tant d'entrepreneur, de citoyen que de père. Sans prétendre que ce rapport réglera tout, j'espère qu'il servira d'étincelle à une relance pérenne dont on mesurera encore l'impact dans plusieurs années.»

 

Philippe Lamarre, coprésident du Groupe de travail sur l'avenir de l'audiovisuel au Québec, président et fondateur d'Urbania

 

Fait saillant

 

Le GTAAQ a réalisé une vaste consultation du 9 octobre 2024 au 31 janvier 2025 auprès des entreprises et des gens du milieu, invités à lui proposer des solutions concrètes. Cet exercice lui a permis de recueillir 115 mémoires et de mener plus de 130 rencontres avec le milieu.

 

Liens connexes

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.

(R.I.) : communiqué repris intégralement.