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LCP / LAG Le vendredi 31 octobre 2025

Message de la Financière agricole

Près de 1,2 milliard $ en garanties de prêts

(R.I.) La Financière agricole du Québec (FADQ) présente le bilan 2024-2025 de ses activités en matière de financement, d'assurance et de protection du revenu auprès des entreprises agricoles et agroalimentaires du Québec. Ces informations proviennent du rapport annuel pour l'exercice financier s'étant terminé le 31 mars 2025.

 

Principaux constats

Malgré des conditions climatiques majoritairement favorables et de bons rendements pour plusieurs productions agricoles, l'année 2024-2025 est demeurée complexe sur le plan économique.

 

Des préoccupations géopolitiques et tarifaires à la fin de l'année 2024 et au début de l'année 2025 ont teinté ce contexte d'incertitude. Dans cette conjoncture, La Financière agricole est demeurée à l'écoute et a adapté ses interventions pour soutenir adéquatement sa clientèle :

 

En financement :

 

Près de 1,2 milliard de dollars en garanties de prêts, dont :

 

-526,1 millions aux entreprises laitières;

 

-166,4 millions aux entreprises de grandes cultures;

 

-118,2 millions aux entreprises acéricoles;

 

-117,1 millions aux entreprises horticoles.

 

Poursuite du soutien auprès des entreprises agricoles pour répondre à leurs besoins :

 

-Plus de 40 M$ versés en aide financière dans le cadre du Programme Investissement Croissance Durable, notamment pour soutenir des besoins en liquidités;

 

-Plus de 22 M$ versés via le Programme de protection contre la hausse des taux d'intérêt, incluant une bonification pour la relève agricole;

 

-Plus de 11 M$ versés en aide financière en vertu du Programme d'appui financier à la relève agricole à 478 jeunes.

 

En assurance et protection du revenu :

 

Plus de 500 M$ pour l'ensemble des programmes d'assurance et de protection du revenu, dont :

 

-En assurance récolte : indemnités versées de près de 86 M$, dont 33,3 M$ aux entreprises maraîchères et 28,3 M$ aux entreprises produisant des céréales, du maïs-grain et des protéagineuses;

 

-Dans le cadre d'Agri-investissement et d'Agri-Québec : prévision de contributions gouvernementales de plus de 185 M$ pour l'année de participation 2024.

 

Bonification des interventions auprès des entreprises agricoles affectées par les conditions climatiques difficiles de la saison 2023, par exemple plus de :

 

-8,6 M$ versés par l'Initiative Canada-Québec d'aide pour atténuer les impacts de l'excès de pluie lors de la saison exceptionnelle de 2023;

 

-1,3 M$ versés par une mesure d'aide complémentaire visant à soutenir les entreprises horticoles touchées.

 

Autres informations :

 

-Plus de 30 M$ versés à l'ensemble des entreprises inscrites aux différentes cohortes de l'Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales, programme du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) administré par la FADQ.

 

-89 % de la clientèle se dit satisfaite du service à la clientèle.

 

Citation

«Malgré les défis posés par les conditions climatiques et le contexte économique, La Financière agricole a su faire preuve d'agilité pour soutenir les productrices et les producteurs. Grâce à une offre distinctive en gestion des risques et en financement, elle se positionne comme un partenaire stratégique pour les entreprises agricoles. Fidèle à sa mission, elle œuvre activement pour une agriculture durable.»

 

Stéphane Labrie, président-directeur général de La Financière agricole du Québec

 

Liens connexes

-Rapport annuel 2024-2025 de la FADQ

-Rapport annuel abrégé 2024-2025 de la FADQ

-Statistiques des programmes par région administrative

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.

Message au gouvernement

Gel d’embauche en éducation : un an de services sur la glace

(R.I.) Des dizaines de membres des fédérations du personnel professionnel et de soutien des réseaux scolaire et collégial, affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), se sont réunis (hier matin) devant l’Assemblée nationale pour souligner le sinistre anniversaire du gel d’embauche en éducation. À cette occasion, les fédérations ont dévoilé les résultats d’une consultation menée auprès du personnel des établissements d’enseignement.

 

Bien qu’il y ait eu certains assouplissements, la consultation permet de mettre en lumière les impacts considérables du gel d’embauche décrété le 1er novembre 2024, ainsi que des compressions annoncées au début de l’été. Notons d’entrée de jeu que, malgré le discours du gouvernement visant à minimiser les conséquences de ses décisions, 95 % des 1 486 personnes ayant participé à l’exercice de consultation affirment en avoir été témoins.

 

«Les résultats de la consultation démontrent clairement que les décisions néfastes du gouvernement caquiste ont des conséquences bien tangibles, mais qu’elles n’ont aucunement pour effet de réduire la bureaucratie. Bien au contraire, on fait face à une redditionnite aiguë. C’est un véritable parcours du combattant qui vise à réduire les dépenses à tout prix plutôt que de nous permettre de nous attaquer aux besoins criants dans les milieux. De plus, le gel d’embauche crée une pression énorme sur le personnel en place, qui doit assumer des tâches supplémentaires, souvent hors de leur champ d’expertise. Cette situation est intenable et met en péril la qualité des services», ont résumé Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Carolane Desmarais, présidente de la Fédération du personnel professionnel de l'éducation du Québec (FPPE-CSQ), Valérie Fontaine, présidente de la Fédération du personnel de soutien de l'enseignement supérieur (FPSES-CSQ), et Éric Cyr, président de la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ).

 

Les élèves à besoins particuliers durement affectés

La qualité des services offerts aux élèves, notamment ceux à besoins particuliers, est directement affectée par le manque de personnel. Au sein des deux réseaux, environ trois personnes sondées sur cinq constatent une diminution du soutien envers les étudiantes, les étudiants et les élèves à besoins particuliers, ou bien une diminution de la qualité de celui-ci.

 

Dans les écoles et les centres, les techniciennes et techniciens en éducation spécialisée (TES) et autres intervenantes et intervenants sont en sous-effectif, ce qui les amène à délaisser certaines tâches ou à travailler au-delà des horaires normaux sans être rémunérés.

 

L’augmentation significative du nombre d’élèves à besoins particuliers dans le réseau scolaire se fait également ressentir dans les établissements collégiaux depuis plusieurs années, explique Éric Cyr, président de la FPPC-CSQ.

 

«On a beau réussir à les identifier et à les scolariser, il faut ensuite mettre toutes les chances de leur côté pour qu’ils puissent aller au bout de leur potentiel comme étudiantes et étudiants au collégial. On doit leur offrir les services auxquels ils sont en droit de s’attendre. Ce que l’on constate, c’est plutôt qu’ils ont fait les frais des décisions de la dernière année. De voir autant de répondants affirmer que le soutien à ces jeunes-là a écopé, notamment par la fermeture de centres et de services d’aide, c’est franchement inquiétant», se désole-t-il.

 

Surcharge à grande échelle

Pour les répondants de la consultation menée par les fédérations, la surcharge se manifeste de différentes façons : 60 % ont dû apporter un soutien additionnel à une ou un collègue, 56 % ont dû assumer au moins partiellement le travail habituellement exécuté par des collègues, 50 % ont raccourci ou sauté leurs pauses, 48 % ont dû augmenter les délais de réponses, 38 % ont accompli du travail supplémentaire en dehors des heures régulières et 26 % ont dû annuler, suspendre ou couper des services (activités pédagogiques, de recherche ou culturelles).

 

Chez le personnel de soutien du réseau collégial, ce sont 69 % des répondants qui dénoncent une surcharge de travail généralisée alors qu’ils sont dans l’impossibilité de réclamer le paiement de temps supplémentaire.

 

«L’ingérence du gouvernement dans les embauches a pour conséquence de créer du désengagement et de la démotivation chez le personnel de soutien. Plusieurs des répondants nous témoignent de la diminution de leur sentiment d’appartenance envers leur employeur. D’ailleurs, 94 % ont répondu craindre pour l’attraction et la rétention du personnel. La situation est très inquiétante», a commenté Valérie Fontaine, présidente de la FPSES-CSQ.

 

Pour le personnel de soutien du réseau scolaire, les constats sont tout aussi alarmants : 75 % des personnes sondées constatent une augmentation de leur charge de travail depuis le gel d’embauche. 73 % des répondants observent une dégradation de la qualité des services aux élèves, et 68 % pour les élèves à besoins particuliers. Près de 60 % doivent soutenir des collègues ou remplacer des postes vacants, tandis que 51 % sont dans l’obligation de raccourcir ou de supprimer leurs pauses. 65 % ont le sentiment de ne pas pouvoir accomplir leur travail pleinement.

 

Des enjeux de santé mentale

La majorité (60 %) du personnel professionnel et de soutien des réseaux de l’éducation estime que les coupes et le gel d’embauche affectent leur santé mentale.

 

«Derrière ces statistiques, il y a des personnes épuisées, démotivées et inquiètes pour leur santé mentale. Le gel d’embauche affecte leur santé psychologique, et plus de 92 % parlent d’une augmentation du stress. Ce n’est pas seulement une question de chiffres, c’est une crise», insiste Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ.

 

«Le gel d’embauche n’est pas qu’une contrainte administrative, il engendre des conséquences humaines profondes. Il plonge une partie importante de notre personnel professionnel en services administratifs dans une détresse psychologique alarmante. Quand 93 % d’entre eux rapportent vivre plus de stress et de démotivation, et que les climats de travail se détériorent, il ne s’agit plus d’un enjeu de gestion, mais d’une crise au travail. Et qu’on ne s’y trompe pas : le personnel professionnel administratif soutient directement les services aux élèves. Prétendre le contraire, c’est nier leur rôle essentiel dans le bon fonctionnement de nos écoles», affirme la présidente de la FPPE-CSQ, Carolane Desmarais.

 

Annuler en totalité les coupes et le gel d’embauche

«Ce sont les élèves et la population étudiante en général qui paient le prix des décisions prises par le gouvernement. Le manque de ressources compromet leur réussite et leur bien-être. Il est urgent de reconnaître l’importance du personnel administratif et de soutien, et de mettre fin à ce gel d’embauche qui fragilise les réseaux de l’éducation. Il y a tellement de verrous sur les embauches et l’octroi du financement qu’il faudrait se transformer en David Copperfield pour s’en sortir. C’est d’autant plus vrai que les compressions historiques de 151 M$ affectant le réseau collégial sont demeurées entières jusqu’à présent. Les conséquences sont tout simplement dramatiques sur le terrain», concluent les présidences des quatre fédérations affiliées à la CSQ.

 

Profil de la FPSS-CSQ

La Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) est le seul regroupement syndical, au Québec, représentant exclusivement du personnel de soutien scolaire. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et représente 81 classes d'emplois réparties en 25 centres de services scolaires et commissions scolaires et en 20 syndicats affiliés. Au total, elle compte près de 43 000 membres.

 

Profil de la FPPE-CSQ

La Fédération du personnel professionnel de l'éducation du Québec (FPPE-CSQ) représente 19 syndicats regroupant 13 000 membres dans la quasi-totalité des centres de services scolaires du Québec, francophones et anglophones, ainsi que des commissions scolaires crie et Kativik. Elle regroupe des professionnelles et professionnels œuvrant dans les secteurs administratif, pédagogique et dans les services directs aux élèves : psychologues, psychoéducatrices et psychoéducateurs, orthophonistes, conseillères et conseillers d'orientation, orthopédagogues, etc.

 

Profil de la FPSES-CSQ

La Fédération du personnel de soutien de l'enseignement supérieur (FPSES-CSQ) représente près de 5 000 membres œuvrant dans treize établissements du secteur collégial, trois du secteur universitaire et cinq organismes de services parapublics. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

 

Profil de la FPPC-CSQ

La Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ) représente près de 75 % du personnel professionnel des cégeps du réseau collégial, soit plus de 2 100 professionnelles et professionnels répartis dans 38 syndicats. Elle regroupe exclusivement du personnel professionnel de cégep.

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.