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LCP / LAG Le vendredi 10 octobre 2025

Message au gouvernement

Transport collectif : des changements s'imposent

(R.I.) L'Association du transport urbain du Québec (ATUQ), qui regroupe les dix plus grandes sociétés de transport collectif du Québec et assure plus de 400 millions de déplacements chaque année, est réunie [hier] à Gatineau pour une journée de travaux dans le cadre de son colloque annuel.

 

L'événement rassemble plus de 250 participantes et participants provenant des sociétés de transport, de la société civile et du secteur privé pour réfléchir à l'avenir du transport collectif au Québec.

 

Les discussions portent sur la contribution indispensable du transport collectif au développement de nos communautés, sur son rôle dans la décarbonation et l'électrification de l'économie, ainsi que sur sa capacité à favoriser des milieux de vie plus inclusifs et durables.

 

Écart du financement disponible de 5 milliards

Les sociétés membres de l'ATUQ demeurent la colonne vertébrale de la mobilité quotidienne des Québécoises et des Québécois, tout en constituant un levier fondamental pour la prospérité économique, sociale et environnementale.

 

Selon les projections financières pour la période 2025-2030 obtenues récemment, un écart d'environ 5 milliards de dollars, soit un manque à gagner de 64 %, se dessine entre le financement disponible et les besoins d'investissement réels des sociétés de transport, et ce, sans inclure le manque à gagner existant pour la gestion des opérations.

 

Cette situation soulève des préoccupations quant à la capacité des sociétés de transport de maintenir un niveau de service répondant aux attentes de la population et aux impératifs environnementaux.

 

L'ATUQ dénonce l'écart du financement disponible au niveau des investissements qui met en péril la stabilité, la prévisibilité et l'avenir du transport collectif à l'échelle nationale. Cette situation sans précédent aura des conséquences concrètes : une flotte d'autobus vieillissante, des infrastructures non entretenues, une offre de service réduite et moins fiable pour les usagers et l'abandon de plusieurs projets déjà en cours pour lesquels des sommes publiques ont été investies.

 

Maintien de la cible d'électrification irréaliste et interdiction des hybrides

Ces manques surviennent alors que le gouvernement maintient sa cible irréaliste d'électrifier 55 % du parc d'autobus du Québec d'ici 2030, soit environ 2 200 véhicules, alors que les budgets actuels permettraient à peine d'en financer 300.

 

L'écart entre l'ambition du gouvernement et la disponibilité budgétaire est colossal. Pourtant, il y a eu des ajustements pragmatiques récents par le gouvernement au niveau de l'électrification, dont la suspension de l'exigence des autobus scolaires neufs qui devaient tous être électriques et l'abandon de l'interdiction de vendre des voitures à essence neuves en 2035.

 

S'ajoute à cette situation, le refus de financer l'achat d'autobus hybrides, alors que ces véhicules sont beaucoup moins coûteux sur l'ensemble de leur cycle de vie et ne nécessitent aucune infrastructure de recharge coûteuse. Les autobus hybrides représentent une solution éprouvée, pragmatique et immédiatement disponible permettant de moderniser les flottes et de réduire les émissions sans compromettre le service. En refusant leur subvention, le gouvernement écarte l'une des rares options viables dans un contexte financier restreint.

 

Ces décisions auront des conséquences directes pour les usagers. Sans financement adéquat ni flexibilité technologique, les sociétés de transport devront réduire leur offre de service, ce qui entraînera plus de congestion routière, davantage d'émissions de gaz à effet de serre et une plus grande inégalité d'accès à la mobilité. Une électrification structurée et ordonnée est nécessaire pour permettre d'éviter de mettre en péril le maintien et le développement de l'offre de service.

 

Des solutions à portée de main

L'ATUQ tend la main au nouveau ministre et lui propose :

 

-De rétablir un financement stable et prévisible qui reflète les besoins réels d'investissement;

 

-D'ajuster les cibles d'électrification selon les ressources disponibles et les échéanciers réalistes, et;

 

-De rétablir les subventions pour l'achat d'autobus hybrides comme mesure de transition responsable vers l'électrification complète.

 

Une stratégie cohérente en matière de transport collectif doit équilibrer ambition et capacité. Les Québécoises et les Québécois ne peuvent pas subir un recul de leur offre de mobilité, ceux-ci méritent une mobilité fiable et le moment d'agir, c'est maintenant.

 

À propos de l'ATUQ

L'Association du transport urbain du Québec (ATUQ) regroupe les dix plus grandes sociétés de transport collectif du Québec : la STM (Montréal), le RTL (Longueuil), la STL (Laval), le RTC (Québec), la STO (Outaouais), la STLévis, la STS Sherbrooke, la STTR (Trois-Rivières), Exo et la STSaguenay. Ensemble, elles assurent plus de 400 millions de déplacements par an et constituent le pilier de la mobilité durable et de la prospérité collective à l'échelle du Québec

 

SOURCE Association du transport urbain du Québec (ATUQ)

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.

Message du gouvernement

OQLF : nouveau rapport annuel

(R.I.) Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, a déposé à l'Assemblée nationale le Rapport annuel 2024-2025 de l'Office québécois de la langue française et de la Commission de toponymie.

 

Ce rapport présente les résultats obtenus au regard des engagements du Plan stratégique 2023-2027 et de la Déclaration de services aux citoyennes et aux citoyens de l'Office et de la Commission. Il dresse ainsi un bilan positif de la dernière année, durant laquelle toutes les cibles ont été atteintes.

 

Faits saillants

 

Nouveau nombre record d'entreprises inscrites à l'Office

 

-Entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, l'Office a délivré 3 362 attestations d'inscription à des entreprises. Le nombre d'attestations délivrées a ainsi augmenté de 60 % par rapport à l'année précédente.

 

-De plus, les entreprises employant de 25 à 49 personnes représentent 65 % des entreprises ayant reçu une attestation d'inscription en 2024-2025. La variété des moyens déployés par l'Office pour joindre ces entreprises a amené un bon nombre d'entre elles à s'inscrire avant la date d'entrée en vigueur de la nouvelle obligation, le 1er juin 2025.

 

-Ces nouvelles entreprises inscrites se sont ajoutées à celles qui étaient déjà en démarche de francisation. Au 31 mars 2025, 14 366 entreprises étaient inscrites à l'Office, comparativement à 11 509 au 31 mars 2024. Il s'agit de la plus forte augmentation annuelle du nombre d'entreprises inscrites à l'Office jamais observée.

 

Record inégalé en matière de plaintes pour de possibles manquements à la Charte de la langue française

 

-En 2024-2025, 10 371 plaintes ont été reçues. Cela représente une augmentation de 14 % en une seule année et de 140 % en cinq ans.

 

-Les trois principaux objets de plainte sont demeurés les mêmes, à savoir la langue de service, les sites Web ainsi que l'affichage.

 

-La proportion de plaintes relatives à la langue de service a connu une croissance importante, passant de 25 % à 40 % des plaintes en cinq ans.

 

Nouvelles obligations des entreprises en matière d'affichage

 

-L'Office a mis en place un plan d'action pour accompagner les entreprises devant se conformer aux nouvelles obligations en matière d'affichage et a déployé une stratégie d'information pour faire connaître les modifications apportées au Règlement sur la langue du commerce et des affaires.

 

-Afin de veiller au respect de ces obligations, l'Office a entamé une vaste opération au cours de laquelle il prévoit réaliser quelque 1 200 inspections auprès d'entreprises situées sur de grandes artères commerciales de Montréal, de Laval et de la Montérégie. Celle-ci se terminera en 2025-2026.

 

Publication du Rapport sur l'évolution de la situation linguistique au Québec

 

-En mai 2024, l'Office a publié le Rapport sur l'évolution de la situation linguistique au Québec. Ce rapport se base principalement sur les études et les autres documents produits par l'Office au cours des cinq années précédentes, soit près d'une vingtaine de recherches portant, notamment, sur l'usage du français au travail, dans le commerce, dans l'espace public ainsi que dans les domaines de l'éducation et de la culture.

 

Publication de nouveaux vocabulaires thématiques répondant aux besoins de secteurs en émergence

En rendant de la terminologie en français accessible, l'Office contribue à la francisation des milieux de travail, notamment ceux de secteurs clés et en émergence pour lesquels peu de vocabulaires sont actuellement disponibles.

 

En 2024-2025, l'Office a rendu disponibles six vocabulaires spécialisés. Ceux-ci portaient sur les domaines suivants :

 

-fabrication et recyclage des batteries;

-fabrication additive;

-conservation des aliments;

-toxicologie clinique;

-sports olympiques;

-entraînement physique.

 

En 2024-2025, les pages Web où sont diffusés les vocabulaires ont été visitées plus de 86 000 fois.

 

Franc succès pour la 6e édition du Concours de créativité lexicale

 

-La 6e édition du concours a connu un grand succès. Elle a permis de recueillir 726 propositions de néologismes, ce qui représente une augmentation de 99 % par rapport à l'édition précédente. Les néologismes ont été proposés par 273 classes issues de 89 écoles différentes. Au total, ce sont 5 519 jeunes qui ont participé au concours avec leur enseignante ou enseignant.

 

-Les néologismes gagnants de cette 6e édition du concours sont célébloui, évitango et faurevoir. Ils ont été intégrés dans la Vitrine linguistique, où ils sont accessibles à des millions d'internautes à travers le monde.

 

Mise en valeur et enrichissement de la toponymie du Québec

 

-À l'occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, la Commission a enrichi sa carte interactive Éléments du patrimoine toponymique autochtone du Québec d'une vingtaine de noms de lieux sélectionnés par la nation inuit, ce qui a porté le nombre de toponymes mis en valeur à plus de 200.

 

-Lors de la Journée des noms géographiques, la Commission a mis en ligne une nouvelle carte interactive présentant l'ensemble des Toponymes coups de cœur dévoilés depuis 2013. Cette carte permet de découvrir quelque 150 noms de lieux qui se sont démarqués au fil des ans.

 

Liens connexes

-Site Web de l'Office québécois de la langue française :
https://www.oqlf.gouv.qc.ca/office/rapports/index.html

 

-Site Web de la Commission de toponymie :
https://toponymie.gouv.qc.ca/ct/accueil.aspx

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.