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LCP / LAG Le mardi 30 septembre 2025

Message de Recyc-Québec

«Meilleur avant» ne veut pas dire «mauvais après»

(R.I.) Dans le cadre de l'initiative nationale J'aime manger, pas gaspiller, Recyc-Québec lance une nouvelle campagne en partenariat avec FoodMesh, l'organisme qui porte l'initiative depuis 2025. Celle-ci vise à expliquer les dates de péremption et à outiller les Québécois et Québécoises afin de mieux gérer la fraîcheur et la qualité de leurs aliments pour manger sans danger et sans gaspiller. Un geste à fort impact qui permet aux ménages de faire des économies significatives en plus de protéger l'environnement en jetant moins d'aliments encore consommables.

 

FoodMesh rappelle que 23 % du gaspillage alimentaire évitable au Canada est causé par une mauvaise compréhension des dates «meilleur avant». Ces dates, souvent interprétées comme des avertissements de sécurité, ne concernent en réalité que la qualité optimale du produit. Il est donc important de différencier les dates de péremption et les dates «meilleur avant».

 

Tant que l'aliment est bien conservé et ne présente pas de signes de détérioration, il peut être consommé sans risque. Chaque année, les ménages canadiens jettent en moyenne 1 300 $ de nourriture comestible. Il s'agit d'une donnée prépandémique et les experts estiment que ce chiffre est aujourd'hui nettement plus élevé en raison de l'inflation du coût des denrées alimentaires.

 

Mieux comprendre les dates pour moins gaspiller

La campagne est conçue pour aider les consommateurs et consommatrices à faire la distinction entre les différents types de dates.

 

-«Meilleur avant» : Cette date est un indicateur de qualité, non de sécurité. Elle garantit que le produit conservera sa fraîcheur, son goût et sa texture optimale jusqu'à cette date. Après cette date, l'aliment peut toujours être consommé s'il a été conservé correctement.

 

-«Date limite de consommation» : Contrairement à la date «meilleur avant», la date limite de consommation est une indication de sécurité pour la consommation. Après cette date, l'aliment peut devenir dangereux. On la retrouve surtout sur des produits comme le lait, la viande, la volaille, le poisson ou la charcuterie.

 

Se fier à ses sens : la clé pour éviter le gaspillage

L'approche encourage les consommateurs et consommatrices à utiliser leurs sens - la vue, l'odorat et le toucher - pour évaluer si un aliment est encore bon, même après sa date «meilleur avant». Si un produit n'a pas d'odeur désagréable et ne présente pas de moisissure ou de texture anormale, il est souvent encore consommable.

 

«Une grande partie du gaspillage alimentaire à la maison est due au signal que les dates de péremption envoient», explique la présidente-directrice générale de Recyc-Québec, Emmanuelle Géhin. «Près d'un quart de la population jette des aliments dès qu'ils atteignent la date «meilleur avant» par précaution. Pourtant, meilleur avant ne veut pas dire mauvais après. Nous voulons sensibiliser les Québécois et les Québécoises en ce sens et leur donner les outils nécessaires afin de contribuer à la lutte au gaspillage.»

 

Chaque année au Québec, 1,2 million de tonnes d'aliments comestibles sont perdues ou gaspillées, soit 16 % de la nourriture qui entre dans le système bioalimentaire. Ce gaspillage est particulièrement préoccupant pour les ménages qui représentent 28 % des aliments perdus ou gaspillés, et il contribue à 18 % des émissions de gaz à effet de serre liées au système bioalimentaire.

 

«Depuis plus de 23 ans, à La Tablée des Chefs, nous croyons fermement que chaque aliment sauvé est une victoire contre le gaspillage. En sensibilisant les citoyens à mieux comprendre les dates de péremption, nous leur donnons les moyens de prendre des décisions éclairées et de poser des gestes concrets pour nourrir, plutôt que jeter. Ensemble, nous pouvons bâtir une société plus solidaire, plus consciente et plus nourrissante», ajoute Jean-François Archambault, fondateur et directeur général de La Tablée des Chefs.

 

Conseils pratiques

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, la clé est une bonne gestion à la maison. Adopter de simples gestes peut faire une grande différence!

 

-D'abord, il est primordial de bien conserver ses aliments : la température du réfrigérateur doit être inférieure à 4 °C et celle du congélateur à -18 °C.

 

-Il faut éviter de laisser les aliments périssables dans la porte du réfrigérateur puisque la température peut varier.

 

-Ensuite, apprendre à transformer les aliments qui approchent de leur date de péremption est une bonne pratique. Par exemple, les légumes moins frais sont parfaits pour des soupes, des bouillons ou des sauces.

 

-Enfin, planifier les repas et les achats est une étape essentielle. Faire l'inventaire des aliments avant de faire l'épicerie permet d'acheter seulement ce qui est nécessaire et aide à réduire le gaspillage et à économiser.

 

Pour en savoir plus :

-Visitez le site Web : Réduisez le gaspillage. Économisez davantage. Tous les jours. - Love Food Hate Waste Canada

-Visitez aussi le site Web de RECYC-QUÉBEC : Prévenir le gaspillage alimentaire

 

En résumé

La campagne propose des gestes simples et accessibles pour réduire le gaspillage et pour cuisiner les aliments à temps :

 

1. Comprendre les dates :

 

-«Meilleur avant» ≠ «mauvais après» : Cette date indique la période de fraîcheur optimale, mais ne signifie pas que l'aliment n'est pas consommable après.

 

-La date de péremption, quant à elle, concerne la salubrité de l'aliment et s'applique à quelques produits spécifiques (ex. : préparations pour nourrissons, substituts de repas).

 

2. Se fier à ses sens :

 

-Observez l'aspect, sentez l'odeur, touchez la texture. Si l'aliment ne présente pas de moisissure, d'odeur suspecte ou de texture anormale, il est souvent encore bon.

 

3.Bien conserver :

 

-Réfrigérez les aliments périssables sous 4 °C et congelez-les sous -18 °C.

 

-Évitez la «zone de danger» (entre 4 °C et 60 °C), où les bactéries se multiplient rapidement.

 

-Rangez les aliments secs dans un endroit frais et sec, à l'abri de la lumière.

 

4. Transformer les aliments proches de leur date :

 

-Faites des soupes, des bouillons ou des sauces avec les légumes moins frais ou des smoothies avec les fruits.

 

-Congelez les restes ou les surplus pour les consommer plus tard.

 

5. Planifier ses achats et ses repas :

 

-Faites l'inventaire de votre frigo et de votre garde-manger avant d'acheter.

 

-Privilégiez les aliments à consommer rapidement et cuisinez-les en priorité.

 

-Achetez en vrac pour diminuer le gaspillage d'ingrédients.

 

Faits saillants

 

-23 % du gaspillage alimentaire évitable au Canada est dû à une mauvaise compréhension des dates « meilleur avant ».

 

-Chaque année au Québec, 1,2 million de tonnes d'aliments comestibles sont perdues ou gaspillées, soit 16 % de la nourriture qui entre dans le système bioalimentaire.

 

-La date «meilleur avant» indique la qualité du produit, pas sa sécurité.

 

-Bien conservés, la plupart des aliments peuvent être consommés même après cette date.

 

-Les Canadiens jettent en moyenne 1 300 $ de nourriture encore comestible par ménage chaque année.

 

À propos de Recyc-Québec -- www.recyc-quebec.gouv.qc.ca

Recyc-Québec est une société d'État créée en 1990 avec le souci de faire du Québec un modèle de gestion novatrice et durable des matières résiduelles pour une société sans gaspillage. Depuis 35 ans, elle promeut, développe et favorise la réduction, le réemploi, la récupération et le recyclage de contenants, d'emballages, de matières ou de produits ainsi que leur valorisation dans une perspective d'économie circulaire et de lutte aux changements climatiques.

 

À propos de La Tablée des Chefs - tableedeschefs.org

La Tablée des Chefs est un organisme à but non lucratif dont la mission peut se résumer en deux mots : nourrir et éduquer. Nourrir aujourd'hui pour lutter contre l'insécurité alimentaire et éduquer les jeunes pour développer leur autonomie alimentaire. Depuis sa fondation, en 2002, La Tablée des Chefs a distribué plus de 21 millions de portions cuisinées à des organismes qui aident des gens dans le besoin et a initié plus de 79 000 jeunes à la cuisine et aux saines habitudes alimentaires.

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.

Message au gouvernement

P.L. 89 et services essentiels : nécessaire, dit le CPQ

(R.I.) Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) dévoile les résultats d'un sondage Léger sur la perception des Québécoises et des Québécois face aux syndicats et aux conflits de travail. Le message est clair : la population appelle à une adaptation des pratiques et des lois du travail aux nouvelles réalités économiques et sociales.

 

Parmi les faits saillants :

 

-Plus de la moitié (52 %) jugent que les conflits de travail ont surtout des impacts négatifs pour la société ;

 

-Près d'un Québécois sur trois (29 %) souhaite la modernisation des lois encadrant les relations de travail, et 28 % aimeraient même qu'elles soient renforcées pour protéger davantage les services à la population ;

-59 % des répondants considèrent les syndicats comme utiles, mais 29 % estiment que leurs revendications sont souvent excessives ou déconnectées des réalités.

 

Avec une dégradation marquée du climat social et de l'environnement d'affaires dans les dernières années, il est impératif que le patronat puisse se rasseoir avec les syndicats dans un dialogue social constructif, avec la volonté réelle d'œuvrer pour redresser la barre et d'assurer la prospérité du Québec.

 

«Les syndicats reconnaissent eux-mêmes le besoin de moderniser leurs méthodes. Nous croyons que les états généraux qu'ils mèneront jusqu'en 2026 représentent une occasion unique de réfléchir collectivement à l'avenir du dialogue social. Mais pour cela, il faut que les syndicats aillent au bout de leur promesse et partagent clairement leurs constats et leurs pistes d'action. La population le confirme : il est temps de travailler à des solutions adaptées aux réalités du marché du travail d'aujourd'hui et de demain. Le patronat s'est modernisé au cours des ans. Nous avons besoin d'un syndicalisme ouvert et pragmatique, capable de bâtir avec nous des relations de travail porteuses pour l'ensemble du Québec», a déclaré Marie-Claude Perreault, PDG par intérim du CPQ.

 

Le CPQ souligne au passage la nécessité du projet de loi 89, dont l'entrée en vigueur se fera prochainement. En réaffirmant le droit fondamental des citoyens à recevoir les services essentiels auxquels ils ont droit, cette nouvelle législation répond directement aux préoccupations exprimées par la population dans le sondage.

 

«Le projet de loi 89 constitue une réponse claire aux attentes des Québécois, qui veulent un juste équilibre entre la liberté syndicale et la continuité des services essentiels», a ajouté Me Perreault.

 

Le CPQ réaffirme son engagement à défendre des relations de travail équilibrées, modernes et respectueuses de l'intérêt des entreprises, et de la population québécoise.

 

À propos du CPQ :  

Créé en 1969, le CPQ est une confédération de près de 100 associations sectorielles et de plusieurs membres corporatifs (entreprises, institutions et autres employeurs). Il représente ainsi les intérêts de plus de 70 000 employeurs, de toutes tailles et de toutes les régions, issus des secteurs privé et parapublic. https://www.cpq.qc.ca/

 

SOURCE Conseil du patronat du Québec

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.