(R.I.) «L'éducation à la petite enfance, c'est le premier maillon de l'éducation. Les enfants que nous accompagnons méritent un réseau solide, équitable, accessible -- et humain et, pour ce faire, il faut que les intervenantes soient reconnues à leur juste valeur par le gouvernement.»
Anne-Marie Bellerose, présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), a profité de l'ouverture, aujourd'hui, à Mont-Tremblant, du 6e congrès triennal de l'organisation pour plaider en faveur d'une pleine reconnaissance du travail de ses membres par le gouvernement.
40 ans de luttes importantes et de victoires remportées
Le congrès, qui se déroule sous le thème «Toujours fortes, assurément fières, manifestement essentielles et unies», rassemble une centaine de congressistes qui auront l'occasion, au cours des prochains jours, de se remémorer les luttes importantes livrées au cours des dernières années et les victoires remportées. Il faut souligner que l'événement sera également l'occasion de souligner le 40e anniversaire de la FIPEQ-CSQ. «Quarante ans à défendre la petite enfance…, à faire entendre notre voix…, à militer, à négocier, à bâtir», a déclaré Anne-Marie Bellerose.
Un gouvernement qui doit faire preuve d'un plus grand respect
La présidente a encouragé les militantes présentes à demeurer mobilisées et unies, car d'autres luttes importantes devront encore être menées.
«Nos membres, présentes dans toutes les régions du Québec, savent que la pleine reconnaissance n'est toujours pas acquise auprès du gouvernement. Encore récemment, le gouvernement a déposé, sans nous consulter, les projets de loi no 46, no 95, no 100 et no 101, qui nous concernent pourtant directement dans notre travail. C'est un manque de respect flagrant envers nos membres et nos professions.»
Autres dossiers
Après avoir mené avec succès deux importantes négociations en même temps -- en milieu familial et en centre de la petite enfance (CPE) -- au cours des derniers mois, la FIPEQ-CSQ s'attardera maintenant à d'autres dossiers qui la préoccupent : la violence dans le réseau, la transition scolaire, les régimes de négociation, l'intervention gouvernementale de plus en plus présente, la défavorisation…
Anne-Marie Bellerose veut également apporter l'appui de la fédération à ses membres œuvrant dans le Nord du Québec dans des conditions parfois très difficiles, où même l'accès à l'eau potable n'est pas toujours assuré dans certaines régions.
«Ma rencontre auprès de ces intervenantes travaillant dans des conditions que nous n'imagions même pas ailleurs dans le réseau m'a beaucoup touchée. Bien qu'elles disposent de moins de ressources, elles démontrent une force, une résilience et une énergie qui m'ont marquée. Elles sont inspirantes, et c'est avec beaucoup de fierté que nous les soutiendrons par notre solidarité», affirme la leader syndicale.
La force de la solidarité
Anne-Marie Bellerose a conclu son allocution aux membres en leur rappelant que chacune d'entre elles porte à bout de bras notre réseau de la petite enfance. «Ce n'est pas toujours facile, mais c'est possible si nous choisissons de le faire ensemble. Et cela mérite d'être reconnu pleinement !»
Profil de la FIPEQ-CSQ
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) est l'organisation syndicale la plus représentative en petite enfance. Elle représente plus de 12 000 membres à travers le Québec travaillant dans les centres de la petite enfance (CPE) ou comme responsables en services éducatifs (RSE) en milieu familial régi et subventionné.
SOURCE Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ)
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(R.I.) : communiqué repris intégralement.