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LCP / LAG Le vendredi 13 juin 2025

L'Autre Parlement

Mark Carney félicité d'avoir invité son homologue indien au G7

(THT) La communauté sikh blâme le premier ministre Mark Carney d’avoir décidé d’inviter son homologue indien Narendra Modi à la rencontre du G7. Ce ressentiment envers Modi chez les Sikhs trouve son origine, en partie, dans les révélations faites l’an dernier par la GRC selon lesquelles certains responsables indiens auraient été impliqués dans le ciblage de militants sikhs au Canada.

 

Un résident de la circonscription de Dhaliwal, Hardeep Singh Nijjar, a été assassiné en juin 2023, et une enquête menée par les agences de sécurité a accusé le gouvernement indien d’être impliqué dans ce meurtre. L'Inde a nié tout acte répréhensible et a accusé le Canada d'abriter des éléments préjudiciables à ses intérêts.

 

L'Inde possède l'une des économies à la croissance la plus rapide au monde et devrait dépasser le Japon et l'Allemagne d'ici 2027, selon RBC. Elle n'est pas membre du G7, mais Modi avait été invité à de telles conférences par le passé en raison des liens stratégiques et économiques du pays avec d'autres pays membres.

 

Malgré les critiques formulées à l'encontre de Carney, les experts en politique étrangère l'ont félicité pour avoir pris cette mesure visant à rétablir les relations avec l'Inde dans le contexte de la guerre commerciale avec les États-Unis.

 

Lors d'un récent webinaire sur le sujet organisé par la Fondation Asie-Pacifique du Canada (APF), C. RAJA MOHAN, conseiller auprès du Conseil de recherche stratégique et de défense de Delhi, s'est dit «très impressionné» par la manière dont Carney a géré l'invitation, en la basant sur des considérations géoéconomiques sans compliquer la situation pour l'Inde.

 

Le fait que Modi ne soit pas invité au sommet aurait constitué un «revers» pour les relations indo-canadiennes, selon lui, et Mohan a suggéré que les deux pays gagneraient à collaborer sur le plan commercial face aux bouleversements économiques provoqués par le président américain Donald Trump. Même le chef conservateur, Pierre Poilievre, est d’accord avec la présence de M. Modi au G7.

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Message au gouvernement

Attentes pour une chirurgie : «Le privé fait partie du problème, pas de la solution»

(R.I.) La Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ) réagit à la publication des données en santé de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), selon lesquelles le Québec est bon dernier quant aux délais d’attente de certaines chirurgies.

 

«Plus on fait appel au privé et plus les listes d’attente s’allongent. C’est le serpent qui se mord la queue, rien de moins! Avec les chiffres dévoilés ce matin, la démonstration n’est plus à faire. Si on veut améliorer la situation en santé au Québec, il faut renforcer nos services publics. C’est le choix logique sur le plan de l’efficacité, mais aussi sur le plan financier. Le secteur privé ne se gêne pas pour gonfler généreusement la facture, et ce sont évidemment les Québécoises et Québécois qui perdent au change», a résumé d’entrée de jeu Isabelle Dumaine, présidente de la FSQ-CSQ.

 

En 2023, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) avait d’ailleurs constaté un écart important entre le coût des chirurgies et autres interventions réalisées dans le secteur privé et celles pratiquées dans le secteur public. C’est par le biais de la Loi sur l’accès à l’information que l’IRIS a pu consulter des documents relatifs au projet pilote sur les chirurgies privées lancé en 2016 par l’ex-ministre de la Santé Gaétan Barrette. Dans certains cas, le recours au privé se traduisait même par une facture bien salée, soit 50 % plus élevée.

 

Québec privatise les soins malgré les ententes

Il y a quelques mois à peine, le ministre de la Santé a révélé travailler sur un projet de règlement qui permettrait à Santé Québec de financer certains examens et certaines chirurgies au privé afin de faire baisser les délais d’attente.

 

Un tel projet fait bondir de son siège la présidente de la Fédération : «À la FSQ-CSQ, on est parvenu à arracher au gouvernement 2,6 millions $ qui devaient servir précisément à réduire les délais. C’est de l’argent disponible immédiatement pour soigner la population dans nos établissements publics. Le gouvernement, et son opérateur du réseau Santé Québec, ne manque pas d’argent pour privatiser les soins de santé des Québécoises et Québécois et refuse jusqu’à maintenant de respecter la lettre d’entente qu’il a signée avec les professionnelles et professionnels de la santé du secteur public. Les voir dérouler le tapis rouge, c’est sidérant!»

 

Rappelons que, depuis l’adoption du projet de loi no 83 le 25 avril dernier, un médecin désirant travailler dans le réseau privé doit obtenir l’autorisation de Santé Québec.

 

Des critères précis guident les autorisations accordées, notamment l’incapacité du réseau public de mettre à contribution ce médecin dans les établissements de sa région.

 

Or, en privant directement le réseau public de ses ressources financières, ne crée-t-on pas indirectement les conditions pour mieux le privatiser?

 

Profil de la FSQ-CSQ

 

La Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ) représente plus de 5 600 infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires travaillant dans des établissements de tous les secteurs de la santé : centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS), centre hospitalier de réadaptation, centre de réadaptation en dépendance et Héma-Québec.

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(R.I.) : communiqué repris intégralement.