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LCP / LAG Le vendredi 19 décembre 2025

Message du gouvernement

Trois parcs éoliens franchissent une étape clé 

(R.I.) Pour accélérer la transition énergétique, augmenter la capacité de production d'énergie verte et répondre à la demande en électricité tout en stimulant l'économie québécoise, le gouvernement du Québec autorise la construction et l'exploitation de trois nouveaux parcs éoliens dans les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Capitale-Nationale.

 

À terme, ces projets généreront une puissance totale maximale de 792,32 mégawatts (MW), de quoi alimenter environ 140 000 foyers chaque année au Québec.

 

Ils contribueront à renforcer l'autonomie énergétique du Québec, à réduire la consommation d'hydrocarbures et à soutenir la lutte contre les changements climatiques par la diminution des émissions de gaz à effet de serre.

 

Voici le détail des projets de parcs éoliens annoncés aujourd'hui par le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, M. Bernard Drainville, et par la ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Mme Christine Fréchette :

 

  • -Parc éolien Canton MacNider Commandité inc. : ce projet comprendra 21 éoliennes totalisant 122,32 MW sur des terres privées de la MRC de La Matapédia;
  •  
  • -Parc éolien de la Madawaska inc. : ce projet inclura l'installation de 45 éoliennes d'une puissance totale de 270 MW, dont 40 seront aménagées en terres publiques et cinq sur des terres privées de Saint-Jean-de-la-Lande et de Dégelis;
  •  
  • -Parc éolien Des Neiges - Secteur Charlevoix de la Société de projet BVH2 S.E.N.C. : ce projet prévoit l'aménagement de 57 éoliennes (400 MW) sur les terres privées du séminaire de Québec à Baie-Saint-Paul.

 

Ces projets s'inscrivent dans le Plan 2035 d'Hydro-Québec, qui vise à doubler la production d'électricité afin de répondre à la croissance de la demande.

 

Le développement de parcs éoliens, en complément de l'hydroélectricité, permet de diversifier le portefeuille énergétique, de réduire la dépendance aux hydrocarbures et de générer des retombées économiques importantes pour les régions.

 

Dans le cadre du processus d'autorisation environnementale, le gouvernement a exigé la mise en place de mesures d'atténuation et de compensation rigoureuses afin de limiter les impacts sur l'environnement, les milieux naturels et les communautés d'accueil.

 

Ces mesures incluent notamment la protection des milieux humides et hydriques, des programmes de suivi du climat sonore ainsi que des actions ciblées pour limiter les impacts sur la faune ailée.

 

Des mesures pour le rétablissement du caribou forestier de Charlevoix

La protection et le rétablissement du caribou forestier de Charlevoix demeurent une priorité pour le gouvernement du Québec.

 

Dans le cas du parc éolien Des Neiges, le promoteur devra présenter un plan d'action spécifique visant à soutenir le rétablissement du caribou forestier et la protection de son habitat, en cohérence avec les orientations gouvernementales en matière de conservation de la faune.

 

Depuis plusieurs années, le gouvernement met en œuvre des actions concrètes afin d'inverser le déclin de cette population unique au Québec.

 

En 2022, l'ensemble de la population de caribous forestiers de Charlevoix a notamment été mis en enclos afin de favoriser sa croissance et de mieux protéger les faons contre la prédation.

 

Le gouvernement du Québec réaffirme ainsi que le développement de l'énergie éolienne se fera de manière responsable, dans une perspective où la transition énergétique, la protection de la biodiversité et l'occupation durable du territoire avancent de concert.

 

Citations :

«La transition énergétique du Québec repose sur des solutions propres et renouvelables, mais elle doit aussi se faire de manière responsable. En développant l'énergie éolienne, nous répondons à la croissance de la demande en électricité, mais nous le faisons en protégeant les milieux naturels, la faune et nos territoires. Cette approche équilibrée nous permet d'agir pour le climat et pour notre économie, et ce, dans l'intérêt de nos régions. C'est la définition même du développement durable!»

 

Bernard Drainville, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, ministre responsable de la Stratégie maritime et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches

 

«Le développement économique passe par le développement énergétique. C'est pourquoi nous avons amorcé le plus grand chantier énergétique de l'histoire du Québec. Avec ces nouveaux parcs, nous voulons consolider notre réseau, diversifier notre production et créer des emplois payants en région. Maintenant, ce développement doit générer des retombées pour le Québec. Favoriser l'approvisionnement local pour le développement énergétique est ma priorité pour le développement éolien.»

 

Christine Fréchette, ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie et ministre responsable de la région de la Montérégie

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(R.I.) : communiqué repris intégralement.

Message au gouvernement

Le SPPRUL-CSQ dénonce la fin du PEQ

(R.I.) Le Syndicat des professionnelles et professionnels de recherche de l'Université Laval (SPPRUL-CSQ) exprime sa profonde inquiétude face à l'abandon du Programme de l'expérience québécoise (PEQ), puisque cette décision compromet l'avenir de la recherche universitaire et la capacité du Québec à attirer et retenir des talents hautement qualifiés.

 

Un impact majeur sur la recherche et l'enseignement supérieur

Chaque année, des centaines d'étudiantes et d'étudiants étrangers choisissent le Québec pour poursuivre des études supérieures, avec l'espoir de s'y établir et de contribuer à la société.

 

Ces personnes consacrent de deux à plus de cinq années à leur parcours académique, de la maîtrise au doctorat. Au moment de leur diplomation, leur intégration au sein de la société québécoise est déjà solidement entamée.

 

Plusieurs sont ensuite embauchés dans des laboratoires, groupes et centres de recherche affiliés à l'Université Laval, notamment comme professionnelle et professionnel de recherche.

 

« La disparition du PEQ a changé brutalement les règles du jeu! Ces personnes, qui venaient ou qui sont déjà au Québec pour y obtenir un diplôme et y travailler, voient désormais leur parcours d'immigration ralenti, incertain, voire compromis. Cette décision entraîne des conséquences désastreuses pour les finissantes et finissants internationaux, dont le projet de vie, bâti sur plusieurs années, se voit brutalement interrompu. Le Québec ne peut se permettre de fermer la porte à celles et ceux qui contribuent directement à son développement scientifique et économique. La fin du PEQ est une erreur historique qui met en péril notre capacité d'innover et de former la relève », explique Kelly Bourgoin Boucher, présidente du SPPRUL.

 

Selon le syndicat, cette mesure risque de :

  • -décourager les étudiantes et étudiants étrangers de venir étudier au Québec;
  •  
  • -diminuer la capacité de recherche scientifique et d'innovation du Québec, au moment même où le gouvernement mise sur une main-d'œuvre hautement qualifiée et scolarisée pour affronter un contexte économique incertain;
  •  
  • -réduire le bassin de professionnelles et professionnels de recherche ainsi que de chercheuses et chercheurs disponibles pour les projets universitaires.

 

Une incohérence avec les investissements fédéraux

Pour les professionnelles et professionnels de recherche de l'Université Laval, cette décision est d'autant plus incompréhensible alors que le gouvernement fédéral investit des milliards pour soutenir la recherche universitaire et attirer des talents internationaux. Ottawa finance des programmes stratégiques pour renforcer l'innovation et la compétitivité du Canada. En abolissant le PEQ, le Québec sabote ses propres objectifs et compromet la capacité des universités québécoises à bénéficier pleinement de ces investissements.

 

Une contribution économique majeure en péril

La communauté étudiante étrangère constitue également une source essentielle de revenus pour les universités et pour l'économie québécoise.

 

En 2023-2024, le revenu moyen que touchait l'Université Laval pour chacune de ces personnes représentait près de 7 772 $.

 

Les retombées économiques que génèrent les étudiantes et étudiants étrangers dans leur communauté, ainsi qu'en frais de scolarité et en dépenses courantes, sont considérables.

 

En 2022, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain les estimait à 3,4 milliards de dollars, uniquement pour le Grand Montréal.

 

Le SPPRUL estime que le Québec s'expose à des pertes financières considérables et à un affaiblissement de son réseau universitaire, fragilisant du même coup les finances des établissements et l'offre de formation, qui dépendent de cette population étudiante pour maintenir leur excellence et leur compétitivité.

 

Une alternative insuffisante

Le nouveau Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ), basé sur un système de points, inclut un volet pour les diplômés du Québec. Toutefois, les critères actuels ne garantissent pas que les étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs ni les professionnelles et professionnels de recherche seront priorisés.

 

« Les critères du programme sont déconnectés de la réalité des cycles supérieurs et restreignent fortement l'admissibilité en exigeant un an d'expérience à temps plein, ce qui est difficilement accessible avec un permis d'études. Le gouvernement a beau lancer des milliers d'invitations et prioriser certaines demandes, le fait est que les impacts immédiat et à court terme seront non négligeables », déplore Vincent Beaucher, président de la Fédération de la recherche et de l'enseignement universitaire du Québec (FREUQ-CSQ), la fédération d'affiliation du SPPRUL.

 

Ce que nous demandons

Le SPPRUL-CSQ appelle le gouvernement à :

  • -créer une voie rapide et sécurisée vers la sélection permanente pour les étudiantes et étudiants étrangers inscrits aux cycles supérieurs;
  •  
  • -reconnaître la contribution stratégique des professionnelles et professionnels de recherche;
  •  
  • -adapter le PSTQ afin de répondre aux besoins réels en matière de recherche et d'enseignement supérieur;
  •  
  • -élargir l'évaluation des demandes de sélection permanente à l'ensemble des personnes étudiantes et professionnelles de recherche déjà engagées dans un parcours universitaire au moment du démantèlement du PEQ.

 

À propos du SPPRUL-CSQ

Le Syndicat des professionnelles et professionnels de recherche de l'Université Laval (SPPRUL-CSQ) représente quatre unités syndicales, dont trois dans des centres de recherche affiliés et une à l'Université Laval. Il regroupe des centaines de spécialistes qui contribuent à l'avancement des connaissances et à la compétitivité du Québec sur la scène internationale. Il est affilié à la Fédération de la recherche et de l'enseignement universitaire du Québec (FREUQ-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

 

SOURCE Syndicat des professionnelles et professionnels de recherche de l'Université Laval (SPPRUL)

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(R.I.) : communiqué repris intégralement.