(R.I.) Le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, a lancé le chantier de réflexion et de mobilisation nationale sur le Plan Nature 2030.

 

Rappelons que le Plan Nature 2030 annoncé par le premier ministre du Québec, François Legault, en décembre dernier, est la réponse du Québec au Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, adopté à l'issue de la 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CdP-15).

 

Lors de cette annonce, le premier ministre s'est engagé à tenir un chantier de réflexion et de mobilisation nationale pour définir les objectifs, les cibles et les contributions potentielles de tous les acteurs concernés, afin que ce plan soit celui de tout le Québec.

 

Bénéficiant d'un investissement historique de 650 millions de dollars sur sept ans, dont un premier budget de 443,4 millions de dollars pour les cinq prochaines années, ce plan ambitieux vise à atteindre la majorité des cibles mondiales, dont celle visant la conservation de 30 % des écosystèmes terrestres, marins et côtiers du Québec d'ici 2030.

 

Les Rendez-vous sur la biodiversité : tous ensemble pour un Québec plus vert

Le calendrier des travaux d'élaboration du Plan Nature 2030 prévus cet automne compte 18 rendez-vous sur la biodiversité organisés en partenariat avec le Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement du Québec (RNCREQ) et son réseau.

 

Ces rencontres débutent donc aujourd'hui avec le rendez-vous national, qui visait d'abord à mobiliser les spécialistes de l'environnement, de l'agriculture, des forêts et d'autres domaines d'intérêt comme la santé, et des représentants des partenaires fauniques, du milieu municipal et du secteur des affaires.

 

Il sera suivi dans les prochaines semaines de rendez-vous régionaux auxquels sont conviés les municipalités, ainsi que certains organismes et certaines entreprises locales œuvrant dans le domaine.

 

L'intention est de doter le Québec d'une feuille de route permettant de contribuer à l'atteinte des cibles mondiales, tout en tenant compte des particularités du territoire, des besoins et des attentes de toutes les régions, et ce, en collaboration avec l'ensemble des parties prenantes concernées.

 

À travers cette démarche, le gouvernement du Québec souhaite mobiliser tous les partenaires ayant un rôle à jouer dans la protection de la biodiversité. Tous les acteurs du territoire ont une responsabilité à cet égard et le gouvernement souhaite que chacun d'entre eux puisse contribuer, à sa façon, à l'atteinte des cibles du cadre mondial.

 

Implication des communautés autochtones

Des rencontres particulières avec les communautés autochtones sont aussi prévues cet automne. Elles porteront, entre autres, sur les façons d'appuyer leur leadership en matière de conservation de la biodiversité, notamment par la mise en valeur de leurs savoirs et le soutien à la création d'aires protégées d'initiative autochtone. Un budget de 30 millions de dollars y est d'ailleurs consacré d'ici 2028.

 

Sondage grand public en ligne

L'ensemble des Québécoises et des Québécois peuvent également répondre à un sondage accessible en ligne jusqu'au 25 octobre prochain. Ce sondage leur permettra de donner leur opinion et de proposer des pistes de solution pour que tout le Québec contribue plus activement à la conservation de la biodiversité.

 

Les personnes participantes sont notamment invitées à identifier les solutions prioritaires les plus porteuses à mettre en œuvre dans le cadre du Plan Nature 2030.

 

Citations :

«La nature québécoise est une grande richesse. Nous avons une chance inouïe, mais aussi une grande responsabilité dans la conservation de la biodiversité, et ce, à l'échelle mondiale. C'est pourquoi je suis très fier aujourd'hui de lancer le chantier qui permettra à tout le Québec de se mobiliser vers l'atteinte des cibles que nous nous sommes fixés lors de la 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique. Le succès du Plan Nature 2030 repose sur la contribution active de l'ensemble des Québécoises et des Québécois. Je vous invite donc à participer en grand nombre à l'élaboration de ce plan. Je remercie les conseils régionaux de l'environnement et leur regroupement, qui sont déjà en action pour préserver notre riche patrimoine naturel québécois et faire de ce plan une réussite!»

 

Benoit Charette, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

 

«Le RNCREQ est fier d'être associé à l'élaboration du Plan Nature 2030. Les ressources financières investies par le gouvernement sont importantes, et il est nécessaire de s'assurer que ces fonds seront utilisés avec efficacité. Le RNCREQ et les 17 conseils régionaux de l'environnement sont en mesure de mobiliser les acteurs de la société civile et de coordonner le rendez-vous national et les rendez-vous qui se tiendront à l'échelle régionale. Ces rendez-vous permettront aux parties prenantes concernées de définir la manière dont elles souhaitent contribuer à l'atteinte des cibles du cadre mondial et de préciser les objectifs qui seront poursuivis par le Plan Nature 2030.»

 

André Lavoie, président du RNCREQ

 

Faits saillants :

 

Qualifié de plus important investissement en matière de protection du territoire et de biodiversité de l'histoire du Québec, le Plan Nature 2030 devrait être lancé au début de 2024. Il visera à répondre à quatre principales priorités, soit :

 

-Protéger et restaurer la biodiversité afin d'assurer la résilience des écosystèmes et bonifier l'accès des Québécois à la nature;

 

-Encourager les pratiques durables qui favorisent la biodiversité;

 

-Agir sur les facteurs indirects de la perte de biodiversité en faisant participer l'ensemble des acteurs à tous les niveaux;

 

-Collaborer avec les communautés autochtones et la société civile pour conserver la biodiversité.

 

L'organisation d'ateliers participatifs sur le Plan Nature 2030 a été confiée au RNCREQ et à son réseau, car ce sont les interlocuteurs privilégiés du gouvernement du Québec pour la concertation en matière d'environnement, tant à l'échelle nationale que dans chaque région.

 

Ils interviennent dans la plupart des dossiers : aires protégées, biodiversité, changements climatiques, développement durable, santé des lacs, milieux humides, énergie, foresterie, matières résiduelles, mines, transports et aménagement du territoire.
 

Rappelons que le Québec a atteint, en 2020, la cible de protection du précédent cadre mondial de 17 % de son milieu continental (milieu terrestre et d'eau douce), notamment grâce à son engagement de protéger l'entièreté de l'île d'Anticosti.

 

Il a également atteint la cible de protection de 10 % de son milieu marin et côtier. Ces réalisations sont le fruit du travail et du dévouement de nombreuses parties prenantes, dont la société civile, les communautés autochtones, les villes et les municipalités, ainsi que les citoyennes et les citoyens, et ce, en collaboration avec le gouvernement du Québec, qui est depuis longtemps engagé dans la protection de la biodiversité.

 

Lien connexe :

-Pour participer au sondage grand public

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.