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Le sort des régions

Critiqué, Québec présentera sa vision d’ici septembre

Paru le | Catégorie: Développement écononomique

(LCP) Le député péquiste de Rimouski, Harold LeBel reproche au gouvernement Legault de manquer de vision et d’être obsédé par une centralisation qui nuit au développement économique des régions. « Je suis indépendantiste, puis je suis régionaliste et j'essaie de faire avancer cette cause-là, cette idée-là que le Québec, c'est un beau pays, mais c'est un pays de régions, c'est un pays de villages, et ce n'est pas vrai que nos villages vont un jour se retrouver dans le patrimoine. Et nos villages, c'est un actif, il faut occuper ce territoire-là puis le développer », dit-il.

 

« Quand je parlais de centralisation, ce que je voulais dire, la réforme de l'éducation, la réforme d'IQ (Investissement Québec), au niveau de l'environnement, du Fonds vert, la Loi 37 sur les achats centralisés, ce qu'on voit, c'est une façon de centraliser, de rapprocher toujours proche du ministre les décisions. C'est un genre de réflexe que les ministres ont, de dire : je veux avoir le contrôle de mon ministère, je centralise ici, à Québec. C'est Dieu le Père qui décide à Québec, c'est comme ça que ça marche et on le voit dans plusieurs réformes », déplore l’élu de Rimouski.

 

Harold LeBel reproche d’ailleurs à la ministre déléguée au Développement économique régional, Marie-Eve Proulx, qui est responsable de trois régions d’avoir trop de responsabilités pour bien s’occuper d’une seule région, en l’occurrence de la Gaspésie. Il donne de nombreux exemples tels que l’autoroute 20 qui n’est pas inscrite au programme québécois des infrastructures. La région revendique une salle d’hémodynamie. Dans certaines régions dont Lanaudière, on ne retrouve pas partout internet à haute vitesse.

 

« Transport collectif, beaucoup de choses dans le budget, mais pas grand-chose pour les régions. On parle des villes en centralité beaucoup, quand qu'on parle de transport collectif, mais en région on en a besoin. » On fait une maison des aînés à Rivière-du-Loup puis une à Rimouski, « puis on va dire aux gens de Squatec ou de Cabano : Venez-vous-en dans la maison des aînés à Rivière-du-Loup. Voyons donc », soupire-t-il.

 

Enjeu économique

La députée libérale Marwah Rizqy plaide pour que les petites et moyennes entreprises québécoises situées en régions ne subissent pas les conséquences de la Loi 37 récemment adoptée, une mesure qui tend à centraliser les achats gouvernementaux. « Si on pouvait peut-être travailler ensemble pour un petit 30 minutes pour voir comment qu'on peut ajouter certaines affaires pour les universités particulièrement, pour nos PME puis aussi les entreprises en démarrage, communément appelées les start-up, qui eux n'ont peut-être pas les mêmes moyens de leurs ambitions pour pouvoir soumissionner lors des appels d'offres. Voir si on peut avoir des balises pour, de temps en temps, permettre à ceux qui pourraient se qualifier, mais qui, étant donné... n'ont pas nécessairement les crédits ou le bagage d'une entreprise qui est déjà bien établie, pour être en mesure de soumissionner sur les appels d'offres. »

 

Recherche d’équité

« Quelles ont été les mesures proposées pour décentraliser? », interroge, pour sa part, Émilise Lessard-Therrien, élue de Québec solidaire. « Vous me parlez de l'équité des régions. Mais comment s'assurer d'une réelle équité entre les régions sans décentraliser la gouvernance, sans redonner aux régions des outils de développement local qui vont faire une différence, où on va pouvoir prendre les décisions en fonction de nos réalités? », demande la représentante de Rouyn-Noranda-Témiscamingue.

 

Vision en préparation

En réponse aux critiques, la ministre Proulx déclare préparer une vision du développement économique régional, ce qui n’a pas été fait depuis 20 ans, dit-elle. « Ce qu'on va faire d'ici septembre c'est déjà commencé, en fait, depuis quelques mois, on travaille avec différents groupes de la société civile, des représentants, aussi, municipaux, des représentants des régions, du milieu universitaire, des chercheurs. Au Québec, on est très forts au niveau de la recherche en matière de développement régional, développement local, donc plusieurs chercheurs font partie de notre comité pour bâtir cette stratégie de développement économique régional qui va donner une approche renouvelée au développement des régions, à la place que doivent prendre les régions. Je vous ai parlé beaucoup de respect des spécificités régionales et d'équité interrégionale. C'est évidemment dans cet esprit-là que va s'inscrire la stratégie de développement économique régional qui nous tient à cœur », soutient-elle.

 

« C'est aussi essentiel qu'on soutienne la ruralité, qui a été oubliée dans les dernières années, malheureusement. Parce que la ruralité fait aussi partie de notre occupation du territoire. Les gens sont heureux, ont un sentiment d'appartenance de faire partie de cette ruralité qui nous rappelle, des fois, notre histoire, puis qui peut aussi s'inscrire dans la modernité et l'innovation, évidemment, si on est branché à Internet. Donc, voilà, nous le serons parce que c'est un engagement clair et ferme, pour nous, qui ne changera pas à ce niveau », assure-t-elle.

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