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Invasion américaine au 18e siècle

Alexandre Leduc de QS : « ce que je découvre me sidère »

Paru le | Catégorie: Bon à savoir/En rafale

(LCP) Détenteur d’un baccalauréat et d’une maîtrise en histoire de l’Université du Québec à Montréal, le député Alexandre Leduc de Québec solidaire s’intéresse à l’invasion américaine au 18e siècle et à l’impact sur notre histoire.

 

Cette semaine, il a commenté une découverte archéologique en Pennsylvanie, aux États-Unis :

 

« La révolution américaine et la guerre d’indépendance qui l’a soutenue a évidemment une place centrale dans l’histoire nationale de nos voisins du sud. Elle en a une également chez les Canadiens anglais dont le noyau historique est constitué de la population loyaliste ayant fui les 14 colonies pendant et après la victoire des révolutionnaires.

 

Mais au Québec, la révolution américaine est une note de bas de page dans notre récit national. Ce faisant, la mémoire collective oublie presque complètement l’invasion américaine de 1775-76. Qui connaît la bataille de St-Jean, la prise de Montréal, la bataille de Trois-Rivières, la bataille des Cèdres, la grosse escarmouche dans l’Est de Montréal à Longue-Pointe, etc.

 

Alors que 2025 marquera le 250e de ces évènements, je m’intéresse de plus en plus à cette période et comment elle a été vécue au Québec. Ce que je découvre me sidère.

 

J’y découvre des Canadiens (le nom des francophones de l’époque, les termes canadiens-français et québécois viendront beaucoup plus tard au 19e siècle) très impliqués des deux côtés. Si c’est vrai que la majorité de la population francophone est restée plutôt neutre, un nombre appréciable de Canadiens se sont enrôlés dans l’armée américaine lors de l’invasion.

 

Plusieurs sont restés dans cette armée malgré la défaite américaine à Québec et la retraite qui s’en est suivi. On vient d’ailleurs de dévoiler une plaque à Beekmantown dans l’État de New York à l’honneur de Clément Gosselin, un héros du « Congress’s own regiment » (surnommé le « Canadian old regiment », car il avait été formé durant l’invasion du Québec) qui s’est établi dans cette petite ville frontalière après la guerre.

 

Un an après la retraite américaine, les Britanniques veulent marquer un grand coup en voulant faire une percée dans les États du Nord. C’est la campagne du général Burgoyne qui se cassera les dents à la fameuse bataille de Saratoga en 1777.

 

Font partie de cette campagne britannique trois compagnies de volontaires canadiens des villes de Montréal, Trois-Rivières et Québec. Il y a également de nombreux Canadiens francophones qui encadrent les alliés autochtones au nom du « indian department » de l’armée britannique.

 

Le plus célèbre est certainement Luc de Lacorne St-Luc, un vétéran de l’armée française durant la guerre de la conquête.

 

Tout ça pour nous ramener en Pennsylvanie où on a récemment trouvé les vestiges d’une prison militaire où étaient logées les troupes défaites à Saratoga. Parmi celles-ci se trouvent de nombreux Canadiens dont Michel Chartier de Lotbinière, fait prisonnier suite au siège de St-Jean. De l’autre côté de la palissade, leurs confrères canadiens vêtus de l’uniforme américain font office de gardiens de prison.

 

Surprenant, non?

 

Comme l’histoire est écrite par les vainqueurs, il n’est pas si surprenant que l’invasion américaine soit presque une anecdote dans notre récit national. Mais il est fort à parier que si l’inverse s’était produit, on apprendrait par cœur le nom de Clément Gosselin à la petite école. »

 

(Extrait de la page Facebook du député)

-30-

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