Hausse du coût de la vie
« Si c’est nécessaire d’agir davantage, on le fera »
Paru le mercredi 25 mai 2022 | Catégorie: Consommation
(LCP) « C'est possible que, dans les prochaines semaines, les prochains mois, l'inflation continue d'être à un niveau exceptionnellement élevé. C'est pour ça qu'on n'exclut pas d’en faire plus », promet le premier ministre, François Legault. « Si c'est nécessaire d'agir davantage, on le fera. »
Pour le moment, les montants offerts par le gouvernement, dont le 500 $ pour ceux qui gagnent moins de 100 000 $, « selon les calculs du ministre des Finances, ça devrait couvrir l'extra d'inflation », assure-t-il.
Toutefois, dit son ministre Eric Girard, « si l'inflation persiste et est plus élevée que notre prédiction pour l'ensemble de l'année et non seulement pour un mois, bien il faudra poursuivre notre orientation et remettre plus d'argent aux contribuables ».
C’est « inévitable », prédit le porte-parole libéral en matière de finances publiques, Carlos Leitão. « Oui, l'inflation va être plus élevée que ce qui est prévu dans le budget. » Donc il faut agir maintenant, martèle le député. « You can do. Do it now. »
Sa cheffe, Dominique Anglade, propose d’amender le tout nouveau projet de loi 33 modifiant la Loi sur les impôts, la Loi sur la taxe de vente du Québec et d’autres dispositions, afin d’enlever la TVQ sur des produits essentiels.
Le gouvernement a cependant rejeté la motion des libéraux qui lui exigeait de retirer de manière « permanente » la taxe de vente du Québec sur les biens de première nécessité en plus de « la mise en place d'une allocation aînés de 2 000 $ par personne de plus de 70 ans souhaitant rester à domicile ».
Pour sa part, le chef du Parti conservateur demande au gouvernement de réduire les taxes sur l'essence. « C'est la seule poignée que le gouvernement a véritablement pour donner un répit aux automobilistes », plaide Éric Duhaime.
Enlever des taxes sur l'essence, c’est « subventionner le pétrole », selon le premier ministre. « Ce qu'on préfère, c'est de faire ce qu'on a fait, c'est-à-dire envoyer un chèque de 200 $, de 400 $, de 500 $ pour couvrir, entre autres, cette augmentation de l'essence. Mais d'aller subventionner l'essence, quand on essaie de réduire la consommation de pétrole, on pense, ce n'est pas une bonne idée. »
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