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Message au gouvernement

Violence conjugale : projets d'hébergement à l'arrêt

Paru le | Catégorie: Habitation/logement/édifices

(R.I.) Une semaine après avoir interpellé le premier Ministre suite à l'abandon de projets de développement de maisons, les associations de maisons d'hébergement demeurent sans réponse, abandonnées par un gouvernement qui s'était pourtant engagé en 2021 à ouvrir ces nouvelles places.

 

Face à ce silence indigne, les partis d'opposition ont pris la parole en point de presse pour soutenir les trois associations et réclamer avec elles la création d'un programme de financement spécifique qui tienne compte des réalités et besoins des victimes de violence.

 

«En tirant la plug sur les projets annoncés, le gouvernement démontre son désintérêt pour la violence conjugale. Le Québec compte déjà quatre féminicides depuis le début de l'année. Faudra-t-il qu'une autre femme soit tuée aux mains de son partenaire pour que le dossier remonte dans la pile des priorités?» se désole Maud Pontel, coordonnatrice de L'Alliance des maisons d'hébergement de 2e étape.

 

Dans une déclaration expéditive, la ministre de l'Habitation, Madame Duranceau, laisse entendre que les projets coûtent trop cher et que l'on doit respecter la "capacité de payer" de l'État. «Qu'en est-il de la capacité du gouvernement de François Legault à respecter ses engagements?» ajoute Maud Pontel.

 

Des services proches du point de rupture

Depuis la pandémie, les demandes de service dans les maisons d'hébergement pour femmes victimes de violence ne cessent de croître. L'une des solutions convenues avec le gouvernement était l'ouverture de nouvelles places en maisons d'aide et d'hébergement et de nouvelles unités en maisons de deuxième étape.

 

«Or au moment où les maisons d'aide et d'hébergement affichent un taux d'occupation de plus de 100% dans la dernière année et où les maisons d'hébergement de 2e étape doivent refuser 58% des demandes faute de places, la Société d'habitation du Québec bloque des projets priorisés en 2021. La main droite ne semble pas savoir ce que fait la main gauche», s'insurge Louise Riendeau, coresponsable des dossiers politiques en Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.

 

La ligne d'urgence SOS Violence conjugale nous informait cette semaine que, faute de disponibilité dans les ressources, elle n'avait pas pu référer les demandes d'hébergement dans 45 % des cas. Cela représente 17 demandes par jour. «Le continuum de services en violence conjugale est proche du point de rupture. Est-ce que le gouvernement sera responsable de son effondrement?» renchérit Louise Riendeau.

 

Régler l'incohérence des programmes pour permettre la mise en sécurité

Il est essentiel de rappeler que les fonds alloués à ces projets étaient destinés à la construction et aux services. Trois ans plus tard, il est légitime de se questionner : où est passé l'argent que le gouvernement s'était engagé à investir pour protéger des vies?

 

Au 11 mars 2024, 2 648 femmes ont contacté SOS violence conjugale, dont 1 187 n'ont pas pu être orientées vers un hébergement. Ces femmes, avec ou sans enfants, ont courageusement demandé de l'aide. En raison du manque de cohérence gouvernementale, ces femmes et leurs enfants restent dans une situation de vulnérabilité inacceptable.

 

Nous avons des pistes de solutions et nous devons collectivement agir rapidement. Nous demandons qu'un mandat clair soit donné dans les plus brefs délais afin de débloquer les projets actuellement à l'arrêt, mais aussi afin que des actions concrètes et réalistes soient mises en place pour que les femmes et les enfants victimes de violence aient réellement droit à la sécurité.

 

Les député.e.s de l'opposition réagissent

«Encore une promesse caquiste brisée. Les besoins sont immenses et des milliers de femmes se font toujours refuser de l'hébergement, faute de places. Elles se voient alors forcées de retourner dans des situations extrêmement précaires. Lorsqu'une victime demande de l'aide, celle-ci doit être disponible immédiatement. On parle de vies de femmes et de leurs enfants. La ministre de l'Habitation, elle, parle de capacité de payer. Pour elle, combien vaut la vie d'une femme?»

 

- Brigitte Garceau, députée libérale de Robert-Baldwin et porte-parole de l'opposition officielle en matière de condition féminine

 

«Il est inacceptable que des projets de maisons d'hébergement soient mis en danger, alors qu'il y a eu plus de 50 féminicides depuis 2020. Deux projets en Abitibi-Témiscamingue risquent de tomber à l'eau, alors que les organismes ont travaillé d'arrache-pied pour qu'ils voient le jour. On ne peut pas se permettre que d'autres femmes tombent sous les coups de leurs conjoints faute de places dans les maisons d'hébergement. La ministre a le pouvoir de changer les choses pour que ces maisons sortent de terre. Elle doit agir rapidement!»

 

- Ruba Ghazal, députée de Mercier et responsable solidaire en matière de condition féminine

 

«Le gouvernement a fait des annonces en grandes pompes, il a dit vouloir agir en réponse à la hausse de la violence et du nombre de féminicides et a promis que l'argent serait disponible, notamment pour les maisons d'hébergement de 2e étape. Le milieu communautaire s'est mobilisé pour agir en conséquence et a développé des projets. Plusieurs organismes se retrouvent maintenant face à un blocage. Le gouvernement doit respecter ses engagements. Les investissements doivent être faits de sorte que les ressources d'hébergement soient construites pour mieux protéger les femmes et les enfants victimes de violence.»

 

- Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière d'Habitation

 

SOURCE Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.

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