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En résidence privée pour aînés

Une « crise humanitaire » qui « brise le cœur »

Paru le | Catégorie: Santé -1

(LCP) En 2004, Sol Zanetti était préposé aux bénéficiaires. Vendredi dernier, comme député de Québec solidaire, il était encore plus grave qu’à l’habitude au moment d’interpeller en commission parlementaire la ministre de la Santé et des Services sociaux.

 

Son intervention a fait dire à Danielle McCann : « On vit une crise humanitaire au Québec. […] Ce que le collègue de Jean-Lesage décrit et ce que nos gens sur le terrain décrivent, mais surtout ce que les personnes âgées vivent, et ça nous brise le coeur. Et c'est pour ça que nous arrivons rapidement dans ces situations. Puis je veux remercier le collègue de Jean-Lesage qui nous a alertés ».

 

Voici le témoignage livré par l’élu de Jean-Lesage :

 

le député Sol Zanetti (QS) : « Bonjour, Mme la ministre. Merci effectivement pour votre dévouement qui doit être sans relâche depuis le début de la crise. J'y vais. Je vais vous demander de réagir à une information que je vous ai déjà donnée, aujourd'hui, par courriel, concernant une tragédie humaine qui est en train de se vivre en ce moment dans une résidence privée pour aînés, mais ce n'est probablement pas la seule. J'ai pu vérifier les faits aujourd'hui puis je vous en ai informée dès que je l'ai su.

 

Dans cette résidence-là pour personnes... dans cette résidence privée pour aînés, il manque du monde. Il y a du monde extrêmement vulnérable. C'est pour des gens qui sont semi-autonomes ou en perte d'autonomie, et certains ont des problèmes cognitifs.

 

Il n'y a pas de masque N-95. Ils manquent de lingettes désinfectantes. Ils manquent de jaquettes. Ils manquent de piqués. Il n'y a pas de piqués, alors ils mettent des sacs de poubelle en dessous des personnes, dans leurs lits, pour pouvoir les glisser pour pouvoir les changer. Jusqu'à ce matin, il n'y avait pas de lève-personne qui permet de déplacer d'une section à l'autre ou d'une chambre à l'autre.

 

Il n'y a sans aucun doute... il n'y a aucun moyen d'hydrater les personnes. C'est très problématique. Et il y a des gens qui évidemment passent beaucoup trop de temps dans leurs culottes sanitaires souillées, qui ont des plaies de lit, qui ont les jambes enflées.

 

Il y a clairement des gens qui meurent déshydratés. Il y a eu plusieurs décès. Il y a des gens qui restent aussi dans leur linge pas lavé pendant des semaines.

 

Il y a aussi, quand il y a des morts, parce qu'il y a eu des morts déjà... bien, ça prend du temps, les évacuer. Parce que le système est surchargé, ça peut prendre 24 heures. Et, comme il n'y a pas de lève-personne et comme c'est difficile de faire autrement, bien, on laisse les corps là 24 heures, parfois dans des chambres multiples avec d'autres personnes vivantes, et ça, ça veut dire que... à température pièce évidemment, on s'entend.

 

Et ces gens-là... Dans le symptôme, là, de la COVID-19, on sait qu'il y a parfois des vomissements fécaloïdes post mortem, les corps se vident. Et ça, ça se passe dans la chambre où il y a des gens qui sont vivants et qui ont probablement l'impression de vivre leurs derniers moments dans une situation terrible.

 

Et là on envoie des gens travailler là. D'abord, c'est terrible pour les résidents, c'est terrible pour les gens. Puis, par rapport à la contamination, là, c'est qu'on leur dit, là, avant que les gens viennent prendre les corps pour les amener ailleurs, on demande aux gens aussi de nettoyer tout ça sans masque N95.

 

On leur demande donc presque assurément de se contaminer. Puis les masques de procédure qu'ils ont, bien, ils sont obligés de garder le même toute la journée parce qu'il n'y en a pas assez. Et dans une des conditions des critères que l'OMS a amenés pour dire : On peut commencer les stratégies de déconfinement, là, il y en a une qui dit : Les risques dans les milieux vulnérables doivent être minimisés. »

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