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Message au gouvernement

Quand la route blesse, il faut aussi soigner

Paru le | Catégorie: Santé - 2

(R.I.) Voici une lettre ouverte du président de l’Association des chiropraticiens du Québec, Guillaume Corbin :

 

«En octobre, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) nous rappelle avec justesse que la sécurité routière est l’affaire de tous. Prévenir les accidents, sauver des vies : c’est un objectif que nous partageons pleinement. Mais lorsque la prévention ne suffit pas, il faut aussi penser à celles et ceux dont la vie bascule en un instant.

 

Chaque année, des milliers de Québécoises et de Québécois vivent les conséquences physiques d’un accident de la route — près de 30 000 personnes ont été accidentées en 2024, selon la SAAQ. Beaucoup d’entre eux souffrent ensuite de douleurs cervicales, dorsales ou lombaires, de maux de tête persistants ou de troubles articulaires.

 

Ces blessures, souvent invisibles, perturbent la vie quotidienne, retardent le retour au travail et fragilisent des familles entières. Pour ces accidentés, la route ne s’arrête pas au moment de l’impact : elle se poursuit dans les cliniques, les salles d’attente et les délais administratifs.

 

Pourtant, l’accès aux soins chiropratiques pour ces personnes demeure inutilement compliqué. Avant de consulter un chiropraticien — un professionnel de la santé formé pour diagnostiquer, traiter et prévenir les troubles neuromusculosquelettiques — la victime doit d’abord obtenir une prescription médicale.

 

Cette exigence crée des délais, multiplie les rendez-vous et augmente inutilement les coûts pour la SAAQ et pour les finances publiques. Elle freine la réadaptation, retarde la guérison et contribue à la chronicisation des blessures.

 

Dans un système déjà fragilisé par les attentes et la lourdeur administrative, cette étape imposée agit comme un frein au bon sens. À l’heure où même le premier ministre évoque la « camisole de force » que nos propres règles peuvent imposer, il est temps de desserrer cette entrave réglementaire et de replacer le patient au centre de la décision.

 

La solution existe et elle est simple : modifier l’article 7 du Règlement sur le remboursement de certains frais, pris en vertu de la Loi sur l’assurance automobile. Cette reconnaissance permettrait aux accidentés d’accéder directement à leurs soins, sans étape médicale redondante, et d’être pris en charge dès les premiers jours suivant l’accident.

 

Plusieurs avantages pourraient découler de cet accès direct aux services des chiropraticiens : un accès plus rapide aux traitements, une réduction des risques de chronicité, un retour au travail plus précoce et une diminution des coûts liés aux indemnités ainsi qu’à la gestion administrative.

 

À terme, c’est l’ensemble de la société québécoise qui y gagnerait : moins de souffrance pour les patients, moins de dépenses pour l’État, et plus de cohérence entre les politiques de prévention et celles de réadaptation.

 

Depuis plus de cinquante ans, les chiropraticiennes et chiropraticiens du Québec contribuent activement à la santé publique. Chaque année, plus d’un million de citoyennes et citoyens font confiance à notre profession pour soulager leurs douleurs et retrouver leur mobilité.

 

Nous sommes des partenaires naturels du réseau de la santé et, dans le contexte des accidents de la route, un levier concret pour accélérer la guérison et la réintégration au travail.

 

La SAAQ a su moderniser ses campagnes de prévention. Elle peut maintenant moderniser sa prise en charge. Libérer le bon sens, c’est aussi libérer les soins.

-/-/-/-/-/-

 

(R.I.) : lettre ouverte que nous avons reprise intégralement.

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