Demande d'inscription

Si votre organisme, entreprise, ministère etc. est déjà un abonné aux services du Courrier parlementaire©, vous pouvez vous inscrire pour recevoir par courriel nos éditions quotidiennes. Vous devez cependant entrer l'adresse courriel attribuée par votre organisation.


Se désinscrire

Pour un essai gratuit de quelques jours, veuillez nous faire parvenir un courriel.

Pour plus d'informations, veuillez nous rejoindre par téléphone au 418 640-4211 ou par courriel.

Mot de passe oublié

Veuillez indiquer votre adresse courriel qui est liée à  votre compte. Si elle correspond à  un utilisateur, nous vous enverrons un courriel afin que vous puissez récupérer votre mot de passe.

Mon profil

Vous pouvez modifier les paramètre de votre compte.

Désolé, pour naviguer dans notre site, il faut détenir une licence/abonnement.

Nous publions depuis 33 ans (dont 25 ans comme quotidien web).

Nous offrons une édition (LCP-LAG) tous les matins de la semaine de septembre à juin

Nous ajoutons LCP InfoMidi quand l'activité parlementaire le mérite (quand le Salon bleu est en action)

Nous publions aussi Cette semaine au Parlement sur l'activité de la semaine (et des mises à jour fréquentes durant la semaine),

Nos abonnés reçoivent Alerte Décrets et peuvent consulter nos rubriques Derrière les décrets, Ce qu'ils ont dit,

Message DU gouvernement, Message AU gouvernement et plus encore.

Si vous êtes intéressé à obtenir un essai gratuit de quelques jours pour votre entreprise ou organisme

(nous n'avons pas d'abonnés individuels), n'hésitez pas à nous contacter editeur@courrierparlementaire.com

Retour

Article du

Message au gouvernement

Petite enfance et signes religieux : la FIPEQ-CSQ veut un moratoire

Paru le | Catégorie: Famille & Aînés

(R.I.) La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), demande un moratoire immédiat sur l'interdiction du port de signes religieux dans les services éducatifs, afin de prendre le temps d'évaluer les impacts dans les milieux.

 

En effet, la présidente de la FIPEQ-CSQ, Anne-Marie Bellerose, rappelle «qu'aucune étude sérieuse ni donnée probante ne démontre qu'un signe religieux porté par une intervenante en petite enfance affecte négativement le développement de l'enfant. Pire encore, le gouvernement reconnaît lui-même qu'il ignore combien d'intervenantes seront directement touchées par ce projet de loi».

 

Une pénurie de main-d'œuvre qui risque de s'aggraver

Anne-Marie Bellerose précise que cette situation est d'autant plus préoccupante vu la pénurie de main-d'œuvre qui sévit dans ce secteur d'emploi. «À l'heure actuelle, le réseau des services éducatifs québécois peine à recruter des intervenantes en petite enfance, ne parvient pas à retenir son personnel qualifié, et fait face à des bris de services dans certaines régions du Québec. Cette nouvelle loi, que compte adopter le gouvernement, risque de fragiliser dangereusement notre réseau de services éducatifs.»

 

Bien que la FIPEQ-CSQ ne s'oppose pas à la volonté du gouvernement d'instaurer un réseau de services éducatifs respectant le principe de la laïcité, les moyens employés suscitent l'inquiétude. «Il est déjà possible de prévoir que ces mesures décourageront certaines intervenantes à poursuivre leur carrière, et obligeront des étudiantes, notamment celles inscrites en techniques d'éducation à l'enfance (TÉE), à se réorienter vers un autre milieu de travail», explique la présidente. 

 

Mettre le réseau public en péril

Ayant toujours défendu un réseau de services éducatifs public, la FIPEQ-CSQ craint un exode des salariées en petite enfance vers le réseau des garderies privées. «Il y a un réel risque d'affaiblir notre réseau public au profit du réseau privé. Ces mesures entrent visiblement en contradiction avec la volonté des parents, qui souhaitent avoir accès à un service public de qualité. S'ils ont vraiment à cœur cette fierté québécoise qu'est notre réseau public de services éducatifs, pourquoi le mettre en péril?», interroge la leader syndicale.

 

Un appel à la réflexion

Enfin, la présidente de la FIPEQ-CSQ ne peut faire abstraction du fait que ce projet de loi sur le renforcement de la laïcité touche principalement les femmes immigrantes, souvent issues de minorités visibles, qui comptent déjà parmi les travailleuses les plus pauvres du Québec. Anne-Marie Bellerose conclut donc en invitant le gouvernement à prendre une pause dès maintenant pour revoir ses priorités et mesurer l'impact de ses décisions : «Notre expertise doit être entendue, mais surtout reconnue.»

 

Profil de la FIPEQ-CSQ

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) est l'organisation syndicale la plus représentative en petite enfance. Elle représente plus de 12 000 membres à travers le Québec travaillant dans les centres de la petite enfance (CPE) ou comme responsables en services éducatifs (RSE) en milieu familial régi et subventionné.

 

SOURCE Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ)

-/-/-/-/-/-

 

(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.

Autres articles du lundi 01 décembre 2025

lundi 01 décembre 2025

lundi 01 décembre 2025

lundi 01 décembre 2025

lundi 01 décembre 2025

lundi 01 décembre 2025

lundi 01 décembre 2025

lundi 01 décembre 2025