Message du gouvernement
Nouvelle zone d'innovation : Espace Aéro
Paru le mercredi 22 mai 2024 | Catégorie: Recherche & Innovation
(R.I.) Le gouvernement du Québec annonce la création de la quatrième zone d'innovation, Espace Aéro, qui sera implantée à Longueuil, Mirabel et Montréal.
Le projet, sous la gouverne de la grappe Aéro Montréal, vise à rehausser l'attractivité du Québec dans le domaine de l'aérospatiale et à en faire un chef de file mondial en décarbonation et en mobilité aérienne avancée.
Les investissements annoncés aujourd'hui totalisent 415 millions de dollars, dont 85 millions de dollars proviennent du gouvernement du Québec.
Le premier ministre du Québec, François Legault, et le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Pierre Fitzgibbon, en ont fait l'annonce à l'occasion du Forum innovation aérospatiale international.
Espace Aéro concentrera les expertises et les interventions de l'industrie québécoise pour qu'elle se distingue en matière d'innovation à l'échelle internationale. Pour ce faire, la zone priorisera deux axes de développement :
-Axe 1 : La décarbonation, grâce à la configuration de véhicules plus efficaces, à des structures plus légères et à des systèmes moins polluants;
-Axe 2 : L'autonomie et la sécurité des aéronefs, au moyen de technologies et de systèmes intelligents, de communication, de contrôle à distance et de cybersécurité.
Dynamiser le secteur industriel
La mise en place d'Espace Aéro s'accompagne d'investissements majeurs, principalement de la part de l'avionneur Boeing, qui vient renforcer ses ramifications au Québec.
L'entreprise américaine annonce trois contributions totalisant près de 240 millions de dollars, soit :
-110 millions de dollars pour le développement de la zone d'innovation, et plus particulièrement dans des aménagements et équipements éventuels pour des projets de recherche et développement collaboratifs;
-35 millions de dollars pour des travaux de recherche et développement de Héroux-Devtek sur les trains d'atterrissage;
-95 millions de dollars pour augmenter le nombre d'employés au Québec de la filiale Wisk Canada de Wisk Aero, une filiale de Boeing, afin de poursuivre le développement de l'avion-taxi drone Wisk, dont la propulsion est électrique.
Le gouvernement du Québec annonce son intention de prendre une participation dans H55 S.A., dont la filiale canadienne est établie au pôle Longueuil. H55 est une entreprise leader dans la conception, le développement et la fabrication de systèmes de propulsion électrique certifiés aéronautiques.
L'entreprise travaille déjà avec plusieurs entreprises québécoises et canadiennes, dont Pratt & Whitney Canada, CAE et Harbour Air, pour fournir des blocs-batteries et des systèmes de gestion de l'énergie.
L'investissement du gouvernement du Québec permettra à H55 d'intensifier ses activités manufacturières et d'accélérer ses efforts de recherche et développement.
À la suite d'un deuxième appel de projets du ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie sur les transports de demain, sept projets mobilisateurs et collaboratifs en aérospatiale, dont les investissements s'élèvent à 60 millions de dollars, seront réalisés, entre autres par les partenaires privés suivants : Pratt & Whitney Canada, Bombardier, Flying Whales Québec, Thales Canada, CAE, Airbus Canada, Airbus Atlantique Canada, Vertiko Mobilité, Aéronef Jaunt Air Mobilité Canada, Laflamme Aéro, NGC Aérospatiale, ARA Robotique et H55 Canada (projet de développement de la filiale de H55 S.A.). Les projets sont présentés en annexe.
Enfin, Aéro Montréal recevra 19,2 millions de dollars, y compris une contribution de 12,5 millions de dollars du gouvernement du Québec, pour lancer Aéro Compétitivité (MACH 360), une initiative restructurée pour augmenter la productivité et la performance des entreprises.
Une zone, trois pôles complémentaires
La grande région de Montréal regroupe l'un des plus importants écosystèmes aérospatiaux dans le monde, comprenant des universités, des acteurs majeurs de l'industrie et des centres de recherche, comme le Conseil national de recherches du Canada (CNRC).
L'expertise de cet écosystème sera mise à contribution au sein de trois pôles complémentaires de manière à rassembler tous les maillons de la chaîne d'innovation du secteur aérospatial dans le but d'accélérer le développement de la mobilité aérienne avancée et de l'aviation durable.
Le pôle Longueuil se distingue par son offre de formation technique en aérospatiale, laquelle sera bonifiée pour offrir un continuum de formation en regroupant l'École nationale d'aérotechnique (ENA), le Centre technologique en aérospatiale (CTA) et l'École de technologie supérieure (ETS), avec l'intention de soutenir un projet d'infrastructure de formation et de recherche.
Longueuil compte aussi sur la présence de nombreuses entreprises en aérospatiale, dont Pratt & Whitney, Héroux-Devtek et H55 Canada, ainsi que d'autres acteurs incontournables comme l'Agence spatiale canadienne et Aéroport métropolitain de Montréal.
Le pôle Mirabel propose un environnement d'essais, d'expérimentations et de simulations à grande échelle et virtuelles de technologies d'autonomie et de drones. On y trouve aussi des activités de fabrication, d'entretien et de recyclage d'aéronefs ou de leurs composants.
Aéroports de Montréal, le Centre d'excellence sur les drones et le Cégep de Saint-Jérôme figurent parmi les principaux partenaires pour contribuer à son développement, en plus des entreprises qui y sont déjà bien établies.
Le pôle Montréal accueille quant à lui plusieurs entreprises de l'industrie aérospatiale : Bombardier, Stelia (Airbus), CAE et plusieurs autres organisations, dont le CNRC. Le projet phare de ce pôle est la mise en place d'un éventuel Centre collaboratif d'innovation en aérospatiale et mobilité (CCIAM), pour lequel une contribution financière de 224 000 $ a été accordée afin de réaliser le plan d'affaires.
On y trouve aussi les établissements du savoir qui constituent l'une des forces de l'écosystème, avec l'école Polytechnique, l'Université Concordia, l'ETS et l'Université McGill.
Investir dans la recherche et l'innovation
Pour soutenir les entreprises installées dans la zone Espace Aéro, le gouvernement attribue 3,3 millions de dollars au Consortium de recherche et d'innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ) pour la réalisation de neuf projets collaboratifs industriels contribuant à accélérer la transformation de l'industrie aérospatiale québécoise vers la mobilité aérienne avancée. La valeur des projets totalise 9,3 millions de dollars.
Un montant de 3,5 millions de dollars sera également confié au Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies (FRQNT) pour appuyer la programmation scientifique de la zone d'innovation.
Les acteurs publics de la recherche, membres du CRIAQ, appuient le projet de zone d'innovation. Les universités, les collèges et les organismes de recherche s'engagent à contribuer activement à son développement et à poursuivre leur participation dans plusieurs projets au sein des trois pôles.
Citations :
«Après la zone quantique à Sherbrooke, celle des technologies numériques à Bromont, et la Vallée de la transition énergétique pour les batteries en Mauricie-Centre-du-Québec, je suis très fier d'annoncer la désignation d'une quatrième zone d'innovation, dans le domaine de l'aérospatiale. Concentré dans la grande région de Montréal, Espace Aéro rassemble des entreprises, des universités et des centres de recherche pour faire à la fois de la formation, de la recherche de pointe et des tests appliqués. Je suis particulièrement fier que le Québec soit maintenant le seul endroit au monde où les trois géants de l'aviation, Airbus, Boeing et Bombardier, sont directement présents. Ça en dit long sur la qualité de notre environnement d'affaires, mais aussi sur le talent de la main-d'œuvre québécoise et la qualité de la recherche qui se fait chez nous. La nouvelle zone d'innovation Espace Aéro va renforcer l'expertise du Québec en aérospatiale.»
François Legault, premier ministre du Québec
«Les entreprises du Québec se hissent au cœur de la nouvelle ère de l'aérospatiale avec la création de la zone d'innovation Espace Aéro. Grâce aux investissements venant de leaders de renommée mondiale, nous consolidons notre position en tant que chef de file mondial de l'aérospatiale. Ensemble, nous façonnons un avenir où l'innovation, la décarbonation et la sécurité aérienne convergent pour propulser notre industrie vers de nouveaux sommets de réussite et de durabilité.»
L'honorable François-Philippe Champagne, ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie
«Avec Bombardier, Airbus et maintenant Boeing, le Québec est le seul endroit dans le monde où l'on retrouve les trois plus grands avionneurs mondiaux. La nouvelle zone Espace Aéro renforcera l'industrie aérospatiale au Québec en attirant des investissements majeurs, en stimulant l'innovation et en formant de nouveaux talents pour relever les défis de l'aviation de demain.»
Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal
«Espace Aéro, c'est un écosystème qui est déjà hautement concurrentiel, grâce à de nombreuses collaborations entre les acteurs des milieux de la recherche, de l'innovation, de l'industrie, de l'enseignement et de l'entrepreneuriat. Toutes les conditions sont réunies ici pour faire briller notre savoir-faire dans des créneaux qui façonneront l'avenir de l'aérospatiale au Québec.»
Donald Martel, adjoint parlementaire du ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie (volet zones d'innovation)
«L'implantation de cette nouvelle zone d'innovation est rendue possible grâce à la force déjà bien établie et reconnue de notre réseau d'enseignement supérieur et de nos centres de recherche dans le domaine de l'aérospatiale. Je suis ravie de voir le milieu universitaire et le milieu collégial appuyer le projet et s'engager à y participer activement. L'annonce d'aujourd'hui est un prélude à de nouvelles collaborations et à de nouvelles offres de formation conçues pour répondre aux besoins de notre industrie aérospatiale.»
Pascale Déry, ministre de l'Enseignement supérieur
«Avec un bassin de 78 entreprises en aérospatiale sur son territoire, composé tant de PME, d'entreprises familiales que d'acteurs majeurs du secteur, sans oublier la présence d'établissements universitaires et collégiaux et de centres de recherche, l'agglomération de Longueuil présente un écosystème complet qui se démarque et qui permet le maillage entre les entreprises et les institutions pour catalyser l'innovation! Nous sommes extrêmement fiers de participer à ce moment charnière de l'industrie aérospatiale, alors que la décarbonation est la priorité centrale. Plus grand projet économique de l'histoire de Longueuil, la Ville maintiendra son leadership et sa collaboration afin de mettre en œuvre cette vision avec nos partenaires. Je remercie le gouvernement pour son engagement aujourd'hui, dans le cadre de cette annonce très attendue. La désignation renforcera la position économique de Longueuil et du Grand Montréal à l'international.»
Catherine Fournier, mairesse de Longueuil
«Avec la compétitivité accrue à l'international, les investissements annoncés par le gouvernement démontrent l'importance et la confiance qu'il accorde à la zone d'innovation et à la collaboration de nos trois pôles dans la réalisation de projets porteurs pour l'avenir de l'aérospatiale. C'est un honneur et une fierté pour Mirabel de contribuer à l'évolution de la mobilité aérienne avancée grâce à ADM, au Centre d'excellence des drones et au Cégep de Saint-Jérôme, des partenaires engagés qui, comme notre ville, mettront tout en œuvre pour que la zone d'innovation devienne un modèle à l'échelle mondiale.»
Patrick Charbonneau, maire de Mirabel
«Montréal est fière d'accueillir la quatrième zone d'innovation du Québec, ce qui confirme l'expertise de la région métropolitaine à l'échelle internationale dans ce secteur phare de l'économie de la province. L'arrivée de Boeing, qui vient rejoindre la grappe d'entreprises renommées, telles qu'Airbus, Bombardier et CAE, témoigne de notre attractivité et de notre capacité à catalyser l'innovation dans la métropole. Ces investissements vont nous permettre de solidifier le pôle d'excellence aérospatiale et vont engendrer des retombées économiques importantes, tout en ouvrant la voie à un avenir durable, orienté vers la décarbonation de l'industrie. Merci au gouvernement du Québec, à la grappe Aero et à sa présidente-directrice générale, Mélanie Lussier, pour leur confiance et leur soutien. Nous écrivons ensemble l'avenir de l'aérospatiale à Montréal.»
Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal
«Les capacités aérospatiales du Québec sont reconnues dans le monde entier, et nous sommes ravis de nous y associer dans le cadre de nouveaux projets, qui généreront des technologies de pointe, stimuleront la croissance économique et favoriseront la décarbonisation du secteur de l'aviation. Ces investissements témoignent de la prépondérance du Canada dans le domaine de l'aviation et illustrent l'engagement indéfectible de Boeing envers le pays, où nous stimulons l'innovation et encourageons la collaboration dans toutes les régions depuis plus d'un siècle.»
Dr Brendan Nelson AO, président de Boeing Global
«Cet investissement démontre la volonté du gouvernement du Québec d'électrifier davantage les transports et d'établir un premier acteur agissant directement sur la décarbonation du secteur aérospatial au sein d'Espace Aéro. Nous sommes fiers de faire partie de l'écosystème aérospatial québécois et avons hâte de travailler avec tous les acteurs de l'industrie et du gouvernement pour mettre sur le marché des solutions d'aviation électrique et faire du Québec un leader du transport durable.»
Martin Larose, président-directeur général de H55 S.A.
«Héroux-Devtek est fière de participer à la nouvelle zone d'innovation en aérospatiale. Nous avons hâte de mettre à contribution notre centre de R-D, situé à Longueuil, et le savoir-faire de nos ingénieurs en participant à de nouveaux projets de recherche qui façonneront le futur de notre industrie, à la fois pour des trains d'atterrissage dans les secteurs civil et de la défense de même que pour des systèmes d'actionnement et des projets spéciaux.»
Martin Brassard, président et chef de la direction d'Héroux-Devtek
«L'annonce d'aujourd'hui confirme l'importance du secteur aérospatial au Québec et au Canada. C'est une volonté gouvernementale forte, de portée internationale, qui permettra de consolider les écosystèmes d'innovation actuels et de bâtir tous ensemble l'avenir de l'aviation durable. Pratt & Whitney Canada est engagée dans cette voie, notamment avec son démonstrateur de vol hybride électrique, et continuera de collaborer comme elle le fait depuis plus de 95 ans.»
Maria Della Posta, présidente de Pratt & Whitney Canada
«SA2GE se réjouit de la création d'Espace Aéro et de la mise sur pied de l'éventuel Centre collaboratif d'innovation en aérospatiale et mobilité. L'innovation collaborative et mobilisatrice incarne l'élan et le dynamisme de notre industrie. Il s'agit d'une occasion unique pour notre industrie de déployer une vision commune en rassemblant tous les acteurs contribuant à renforcer l'aérospatiale québécoise.»
Karen Magharian, présidente du Regroupement pour le développement de l'avion le plus écologique (SA2GE)
«Espace Aéro a vu le jour grâce à une mobilisation sans précédent des entreprises, des écoles, des centres de recherche et des villes. La désignation de cette zone d'innovation, répartie sur trois pôles complémentaires, permettra à l'écosystème de faire du Québec un chef de file mondial en mobilité aérienne durable et intelligente. Espace Aéro devient notre meilleure vitrine du savoir-faire local et un levier d'attractivité important auprès des 38 000 talents dont nous aurons besoin dans les 10 prochaines années.»
Mélanie Lussier, présidente-directrice générale d'Aéro Montréal
«C'est avec grand enthousiasme que le CRIAQ accueille la création de la zone d'innovation en aérospatiale. Notre organisation possède toute l'expertise et l'expérience pour y occuper un rôle central, notamment en favorisant le maillage entre les milieux de formation et industriel. De plus, les deux axes de développement sont en parfaite adéquation avec notre Feuille de route 2035. L'aérospatiale de demain devra nécessairement être durable, et le geste concret que pose le gouvernement du Québec aujourd'hui s'inscrit pleinement dans cette optique.»
Philippe Couillard, président du conseil d'administration du CRIAQ
«Je salue la nouvelle zone d'innovation Espace Aéro. L'aérospatiale est une force au Québec sur laquelle il faut miser. Qu'il s'agisse de décarbonation ou d'autonomie et de sécurité des aéronefs, les deux principaux axes de la zone, la recherche aura un rôle important à jouer. Je me réjouis de la participation du FRQNT comme partie prenante de cet ambitieux projet qui dynamisera sans aucun doute notre secteur de l'aérospatiale.»
Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec
Faits saillants :
-Pour assurer la gouvernance et le déploiement de cette nouvelle zone d'innovation, le leadership et l'expertise d'Aéro Montréal seront mis à profit, et sa mission et sa structure seront revisitées. Un montant maximal de 3 millions de dollars pour les trois prochaines années lui sera octroyé pour réaliser ce mandat.
-Espace Aéro est la quatrième zone d'innovation à voir le jour après DistriQ à Sherbrooke (quantique), Technum Québec à Bromont (technologies numériques), ainsi que la Vallée de la transition énergétique à Bécancour, Trois-Rivières et Shawinigan (batteries, électrification des transports, hydrogène vert et décarbonation industrialo-portuaire).
-De calibre international, les zones d'innovation regroupent des acteurs de la recherche, de l'industrie ainsi que des milieux de l'enseignement et de l'entrepreneuriat afin de mettre en valeur les avantages concurrentiels et durables de ces zones et de favoriser la culture d'innovation et la commercialisation des innovations.
-Elles proposent des milieux de vie attrayants de même que des infrastructures de transport et de communication qui encouragent les échanges à l'intérieur et à l'extérieur des zones.
-Elles ont pour objectif de répondre aux trois principaux enjeux suivants :
*le passage de l'idée au marché, pour permettre la création et la croissance d'entreprises innovantes et la conquête de nouveaux marchés en favorisant la mise au point de technologies et de produits innovants;
*l'attraction d'investissements privés, notamment étrangers, afin d'augmenter la productivité des entreprises québécoises;
*la croissance économique propre et durable, en vue d'opérer une transition vers une économie à faible empreinte environnementale.
-En 2023, le secteur aérospatial québécois a réalisé des ventes totalisant 20,9 milliards de dollars comparativement à 18 milliards de dollars en 2022, ce qui représente une hausse de plus de 16 %.
-En 2023, l'industrie aérospatiale occupait le premier rang en matière d'exportations québécoises, avec 13,5 % du total des exportations du Québec.
-En 2023, les effectifs du secteur se chiffraient à environ 41 700 emplois, soit une hausse de 12,1 % comparativement à 2022.
-Au Québec, 1 travailleur sur 108 occupe un emploi en aérospatiale.
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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.