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Fenêtre sur l’Université du Québec

Le numérique et l’administration publique;  encadrer les géants du Web, et plus

Paru le | Catégorie: Enseignement supérieur LAG

(LAG/UQ) L'ENAP et l'Université Laval ont lancé le 18 novembre dernier deux chaires de recherche pour soutenir l'administration publique dans son processus de transformation numérique et l'aider à relever les nombreux défis qu'entraîne ce virage. La Chaire de recherche sur l’administration publique à l’ère du numérique aura pour mission d’étudier les répercussions des transformations numériques sur les employés de la fonction publique, sur la fourniture des services et sur le rapport à la population.

 

La Chaire mènera des études de terrain pour analyser les répercussions des transformations numériques au sein des organisations publiques, surveillera les avancées de la recherche scientifique dans le domaine ici et ailleurs dans le monde et mettra de l’avant des pratiques innovantes en matière de transformation numérique dans les organisations publiques.

 

Elle favorisera aussi le transfert de connaissances par l’organisation d’activités de vulgarisation scientifique et la publication de résumés d’études récentes dans le domaine. La Chaire de recherche sur l’administration publique à l’ère du numérique est rendue possible grâce à une contribution d’un million de dollars sur cinq ans du Secrétariat du Conseil du trésor du Québec.

 

Détecter le parkinson plus précocement

Trouble de l’odorat et trouble du sommeil : deux clés de prime abord peu liées entre elles, mais qui pourraient ouvrir la porte au dépistage précoce du Parkinson, une maladie dégénérative touchant 10 000 nouvelles personnes chaque année au Canada.

 

« Les personnes à haut risque de développer cette maladie présenteraient à la fois un trouble du sommeil et un trouble de l’odorat qui, mis ensemble, pourraient nous permettre de détecter la présence de la maladie 10 à 15 ans avant l’apparition des premiers tremblements », soutient Johannes Frasnelli, professeur au Département d’anatomie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

 

Depuis plusieurs années, le professeur Frasnelli suit la piste du trouble de l’odorat pour espérer détecter la maladie de Parkinson de façon précoce : « On sait que 90 % des personnes qui en sont atteintes souffrent d’un trouble de l’odorat et que c’est une condition précédant l’apparition des troubles moteurs. »

 

Mieux encadrer les géants du Web

Il y a un peu moins d’un an, à la veille des élections fédérales, 66 % des Canadiens disaient vouloir renforcer les lois encadrant les géants du web comme Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, révélait un sondage mené à l’échelle du pays. Le 3 novembre dernier, le ministre fédéral du Patrimoine Steven Guilbault a finalement déposé le très attendu projet de loi C-10, qui vise à soumettre les grandes plateformes numériques à la Loi sur la radiodiffusion et à réglementer les activités des diffuseurs comme Netflix, Apple TV+ et Disney+, mais aussi des entreprises de diffusion de musique en ligne telles que Spotify et Apple Music.

 

« Ce projet de loi constitue un pas dans la bonne direction, mais il comporte pour l’instant plusieurs angles morts, affirme la professeure invitée de l’École des médias de l’UQAM, Catalina Briceno, une spécialiste des transformations numériques. Il n’aborde qu’une partie des enjeux du milieu culturel canadien liés à la domination des géants du web dans l'espace médiatique.» Une fois le projet de loi C-10 adopté, le CRTC aura plusieurs tâches à accomplir. Il devra, notamment, évaluer quelles plateformes en ligne seront visées par la loi, définir ce qui constitue du contenu canadien, déterminer la meilleure méthode pour financer les productions culturelles locales, et assurer une juste rémunération pour les artistes d’ici.

 

Catalina Briceño croit qu'il faudra attendre deux à trois ans avant que le projet de loi donne des résultats. « Il y a encore énormément de pain sur la planche. Il faudra traverser le processus d’adoption parlementaire, puis le CRTC devra enclencher des audiences publiques et examiner la série de mémoires qui seront déposés. Ce qui importe maintenant, c’est que les paroles soient suivies de gestes concrets. »

 

Recherche sur les vaccins

Un projet de recherche sur les infections à Campylobacter jejuni (C. jejuni) vient de recevoir un financement de 387 000 $ sur deux ans du Réseau international des Instituts Pasteur (RIIP). Les professeurs Charles Gauthier et Charles Dozois, de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), et la docteure Laurence A. Mulard, de l’Institut Pasteur (Paris, France), forment le consortium CampyVac responsable des travaux sur la bactérie Campylobacter jejuni (C. jejuni), l’une des principales causes de gastro-entérite bactérienne.

 

Même s’il frappe particulièrement dans les pays en développement, on estime que le Campylobacter est à l’origine de 400 millions de cas de gastro-entérite par année. « Compte tenu de la charge socio-économique et de santé publique qui en découle, il y a un besoin urgent de trouver des mesures visant à réduire les infections à C. jejuni, précise le professeur Gauthier. C’est également le principal déclencheur du syndrome de Guillain-Barré et du syndrome de Miller-Fisher, deux maladies auto-immunes qui peuvent altérer gravement et de façon permanente le système nerveux périphérique. De plus, cette bactérie est particulièrement virulente chez les enfants de moins de cinq ans. »

 

Reverdir d’anciennes villes minières

Les résidents de Thetford Mines, Black Lake et Val-des-Sources (anciennement Asbestos) seraient prêts à tourner une page de leur histoire minière et à contribuer financièrement au verdissement des anciennes mines d’amiante, selon la Chaire de recherche du Canada en économie écologique de l'UQO. C’est le résultat d’une étude réalisée par cette chaire et qui démontre entre autres que plus de 80 % des résidents sondés souhaitent transformer les anciennes mines et les résidus d’amiante en de nouveaux espaces verts, et qu’ils seraient enclins à débourser de 5 $ à 25 $ par année pendant trois ans pour financer le projet.

 

« Après le changement de nom de la ville d’Asbestos, notre étude démontre à nouveau la profonde volonté des résidents de cette région de revitaliser leur milieu de vie et de tourner la page sur leur passé minier. Il y a un réel appétit pour des initiatives bénéfiques pour l’environnement, mais aussi pour la qualité de vie dans cette région », souligne le professeur Jérôme Dupras, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique.

 

Les façons de donner une deuxième vie aux anciennes mines d’amiante sont multiples, mais la majorité priorise le stockage de carbone pour la lutte aux changements climatiques (40 % des répondants). Les autres préfèrent des aménagements pour les activités récréatives comme le VTT (30 %), l’aménagement de parcs et de sentiers de randonnées (14 %) et la création de forêts naturelles pour les animaux sauvages (16 %).

 

Et restaurer les sites miniers

Le développement de l'industrie minière implique un accroissement du volume de rejets solides produits qui nécessiteront d'être restaurés efficacement à la fin de la vie de la mine. C'est dans ce contexte que dix experts et expertes de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et de Polytechnique Montréal ont regroupé leurs efforts afin de rédiger un ouvrage faisant une synthèse des connaissances actuelles sur la restauration des sites miniers, une première dans ce domaine.

 

Intitulé « Hard Rock Mine Reclamation - From Prediction to Management of Acid Mine Drainage », ce livre s'adresse aux étudiantes et aux étudiants aux cycles supérieurs, aux professionnelles et professionnels ainsi qu'aux ingénieures et ingénieurs en géoenvironnement de l'industrie minière et des firmes de génie-conseil œuvrant dans le domaine.

 

Biodiversité nordique

L’Université du Québec à Rimouski vient d’obtenir le renouvellement de sa Chaire de recherche du Canada en biodiversité nordique. Cette prestigieuse chaire de niveau 1 est dirigée par le professeur Dominique Berteaux. L’expertise de l’UQAR en nordicité est reconnue mondialement.

 

« Les travaux du professeur Berteaux et de son équipe ont fait avancer les connaissances sur les écosystèmes et les espèces des milieux nordiques. Comme le réchauffement climatique a un impact important sur la biodiversité qu’on y retrouve, il est essentiel d’en comprendre les effets pour pouvoir trouver les meilleures avenues afin de s’y adapter », explique le recteur Jean-Pierre Ouellet.

 

Au cours des dernières années, la Chaire de recherche du Canada en biodiversité nordique a réalisé de nombreux travaux pour mieux comprendre ce qui structure la biodiversité en milieu nordique ainsi que son fonctionnement. Les recherches ont porté, entre autres, sur la surveillance écologique d’espèces de l’Arctique canadien, comme le renard arctique, le loup arctique, le lièvre arctique, le carcajou et le caribou. Une panoplie d’approches ont été mises au point en collaboration étroite avec les communautés nordiques.

 

Enjeux de santé mentale

Dans un contexte où les enjeux de santé mentale sont nombreux, la version révisée et augmentée de l’ouvrage La danse autour du fou du médecin et professeur Hubert Wallot de l’Université TÉLUQ prend tout son sens. Couronnée du prix Camille-Laurin par l’Association des psychiatres en 1998, cette deuxième édition comporte l’ajout de trois chapitres, d’annexes et d’une postface du psychiatre et chercheur Alain Lesage. « Ce livre offre un survol de la prise en charge des troubles mentaux au Québec depuis les origines et fournit le détail des derniers plans d’action en santé mentale du Québec », précise M. Wallot.

 

Lucie Laflamme, directrice générale de l’Université TÉLUQ, félicite le professeur Wallot pour « cet ouvrage de référence qui est tout aussi pertinent pour les étudiants universitaires que pour les spécialistes en santé mentale ». Pourquoi le mot fou? Les univers conceptuels qui ont succédé à celui qui employait le mot folie au début de la colonie ont étiqueté diversement les comportements déviants étiquetés par la société : aliénation, maladie mentale, syndrome, structure clinique, troubles psychiques, problèmes de santé mentale, problèmes de détresse psychosociale, problèmes de performance de rôles sociaux, etc.

 

À chaque étiquette correspond une solution d'époque : la prison ou l'exorcisme, les loges et l'asile, l'hôpital psychiatrique, les centres communautaires de santé mentale, les CLSC, les CRSSS, les RRSSS, les ARSSS, les CISSS et CIUSSS. Chaque solution oscille entre, d'une part, l'écoute et la compassion et, d'autre part, la mise à l'écart et l'oubli. Souvent, on peut y voir une folle agitation en vue de contrôler le fou étourdi, médusé et, peut-être, amusé d'assister à cette mise en scène sociale, telle une danse autour de lui, en habits d'époque et en costumes du pays.

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Cette rubrique est une collaboration L’Actualité gouvernementale© et le réseau de l’Université du Québec

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