Demande d'inscription

Si votre organisme, entreprise, ministère etc. est déjà un abonné aux services du Courrier parlementaire©, vous pouvez vous inscrire pour recevoir par courriel nos éditions quotidiennes. Vous devez cependant entrer l'adresse courriel attribuée par votre organisation.


Se désinscrire

Pour un essai gratuit de quelques jours, veuillez nous faire parvenir un courriel.

Pour plus d'informations, veuillez nous rejoindre par téléphone au 418 640-4211 ou par courriel.

Mot de passe oublié

Veuillez indiquer votre adresse courriel qui est liée à  votre compte. Si elle correspond à  un utilisateur, nous vous enverrons un courriel afin que vous puissez récupérer votre mot de passe.

Mon profil

Vous pouvez modifier les paramètre de votre compte.

Désolé, pour naviguer dans notre site, il faut détenir une licence/abonnement.

Nous publions depuis 32 ans (dont 25 ans comme quotidien web).

Nous offrons une édition (LCP-LAG) tous les matins de la semaine de septembre à juin

Nous ajoutons LCP InfoMidi quand l'activité parlementaire le mérite (quand le Salon bleu est en action)

Nous publions aussi Cette semaine au Parlement sur l'activité de la semaine (et des mises à jour fréquentes durant la semaine),

Nos abonnés reçoivent Alerte Décrets et peuvent consulter nos rubriques Derrière les décrets, Ce qu'ils ont dit,

Message DU gouvernement, Message AU gouvernement et plus encore.

Si vous êtes intéressé à obtenir un essai gratuit de quelques jours pour votre entreprise ou organisme

(nous n'avons pas d'abonnés individuels), n'hésitez pas à nous contacter (editeur@courrierparlementaire.com)

Retour

Article du

Message au gouvernement

La FQPPU dénonce l'abolition du Conseil supérieur de l'éducation

Paru le | Catégorie: Éducation, Loisir et Sport

(R.I) Le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, affirmait récemment en entrevue n'avoir qu'une seule ambition pour son mandat, soit celle d'améliorer la réussite scolaire. Or, proposant notamment l'abolition du Conseil supérieur de l'éducation (CSE), son projet de réforme ne s'attaque pas seulement à une voix indépendante ayant pour mission fondamentale de conseiller le gouvernement et d'informer le public.

 

La loi proposée promeut également une vision de l'éducation risquant fort bien de nuire aux élèves que le ministre prétend servir, et ce, sans consultation. Joignant sa voix à celles, nombreuses, des intervenant·es du milieu de l'éducation critiques d'un tel coup de force, la Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU) condamne la suggestion de balayer d'un revers de main des décennies d'expertise, pourtant essentielles à la prise de décisions éclairées.

 

Mentionnons que la création d'un Institut national d'excellence en éducation (INEE) par le ministre, de même que le remplacement du CSE par le Conseil de l'enseignement supérieur, ne préserveront pas ce qui sera perdu par le démantèlement d'un organisme agissant sans parti pris et proposant une vision équilibrée des défis de l'éducation au Québec.

 

En effet, le caractère global et intégré du mandat du CSE, qui s'intéresse aux besoins de tous les ordres d'enseignement et peut ainsi avoir une vision d'ensemble cohérente sur le milieu, est le fruit d'un choix délibéré. D'ailleurs, le rapport Parent mentionne l'importance d'un tel Conseil unifié, attribuant au cloisonnement et à la pensée en silo une grande part de la faiblesse du système scolaire.

 

Fondé sur des valeurs démocratiques, favorisant le rapprochement entre la population, les décideurs et les parties prenantes de l'éducation, le CSE base ses rapports et ses avis sur des savoirs multiples, valorisant la comparaison de perspectives différentes sur des enjeux complexes. Le nouvel INEE, dont les sujets d'étude seraient choisis « en concertation avec le ministre », ne suggère pas la même impartialité, la même rigueur et le même appétit pour la consultation.

 

Il ne prévoit pas non plus une place prépondérante pour la recherche en sciences de l'éducation ou dans des domaines connexes, puisqu'un seul des membres de son conseil d'administration serait issu du milieu universitaire. Mentionnons pourtant que le transfert et l'accompagnement font le plus souvent partie de la mission de ces chercheuses et chercheurs.

 

À cette lumière, la FQPPU exhorte le ministre de l'Éducation à revenir sur sa décision d'abolir le fleuron québécois que représente le Conseil supérieur de l'éducation et qu'il entende les voix qui s'élèvent contre la création de l'INEE.

 

Les données probantes qui lui sont chères justifient plutôt qu'on aborde de front les problèmes soulevés par le milieu de l'éducation et que cette réforme ignore -- soit ceux du financement déficient et des conditions de travail déplorables des enseignant·es du réseau.

 

Finalement, un meilleur financement de la recherche en sciences de l'éducation et dans les domaines connexes permettrait de remédier à certaines lacunes que relève le ministre, et ce, sans que les résultats ne soient fléchis par quelque biais idéologique que ce soit.

 

Depuis 1991, la FQPPU est l'instance de concertation et de représentation du corps professoral universitaire québécois.

www.fqppu.org

SOURCE Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université

-/-/-/-/-/-

(R.I.) : communiqué repris intégralement.

Autres articles du mardi 23 mai 2023

mardi 23 mai 2023

mardi 23 mai 2023

mardi 23 mai 2023

mardi 23 mai 2023

mardi 23 mai 2023

mardi 23 mai 2023

mardi 23 mai 2023

mardi 23 mai 2023

mardi 23 mai 2023

mardi 23 mai 2023