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Fenêtre sur l’Université du Québec

Des nanovaccins qui pourraient servir à nous protéger

Paru le | Catégorie: Agriculture, Pêches, Alimentation LAG

(LAG/UQ) Le professeur du Département des sciences biologiques Denis Archambault (UQAM) et trois autres chercheurs ont reçu une subvention de 500 000 dollars du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) afin de combattre le virus de l’influenza aviaire au moyen de nanovaccins.

 

« Cette somme s’ajoute à la subvention de 1,3 million de dollar sur deux ans, versée par le CRDI à l’automne 2017, dans le cadre du programme mondial Innovation en vaccins pour le bétail », rappelle le professeur.

 

Doté d’un fonds de recherche de 57 millions de dollars, ce programme a été mis sur pied par le CRDI grâce à l’appui de la fondation Bill et Melinda Gates et des instances gouvernementales canadiennes en vue de cibler des infections du bétail dans les pays d’Afrique et d’Asie du Sud-Est.

 

«Au cours des 30 derniers mois, nous avons développé des vaccins dits universels – un vaccin universel peut combattre en même temps plusieurs souches d’un virus – faisant appel à la nanotechnologie», explique Denis Archambault. Testés sur des souris dans un contexte d’infection expérimentale avec le virus influenza, agent causal de la grippe, certains ont procuré un taux de protection de 100 %. « Le nouveau montant obtenu du CRDI permettra d’évaluer au cours des prochains mois l’action de nos nanovaccins sur des poulets – l’espèce cible – exposés, notamment, à une souche virale de type H5N1, laquelle peut faire des ravages chez l’humain après une transmission inter-espèces », précise le professeur.

 

Les recherches porteront sur des souches particulièrement virulentes du virus de l’influenza, qui demandent des niveaux de biosécurité très élevés. « C’est pourquoi les infections expérimentales chez le poulet immunisé avec nos vaccins auront lieu au Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE), à Winnipeg, lequel est associé à l’Agence canadienne d’inspection des aliments, un laboratoire de référence de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) , ou encore à l’École vétérinaire de Toulouse, en France. Ces organismes de recherche possèdent tous des installations adéquates », note Denis Archambault.

 

Combattre d’autres virus

Selon le chercheur, les stratégies nanovaccinales développées par son équipe « pourraient éventuellement être adaptées à une vaccination chez l’humain contre le virus de l’influenza qui, chaque année, cause 250 000 à 500 000 décès à l’échelle mondiale, ou contre d’autres virus, tels que le nouveau coronavirus associé à la COVID-19. »

 

Les autres chercheurs qui collaborent au projet sont le professeur du Département de chimie Steve Bourgault, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en chimie des nano-assemblages biologiques, et les professeurs Christophe Chevalier et Ronan Le Goffic de l’Unité de virologie et immunologie moléculaires de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), en France.

(Collaboration Le Courrier parlementaire/L’Actualité gouvernementale et le réseau de l’Université du Québec)

-30-

(Explications du MAPAQ) L'influenza aviaire est causée par un virus de type A qui peut affecter les espèces aviaires domestiques ou sauvages. Les souches du virus qui causent la majorité des inquiétudes associées à cette maladie sont de sous-types H5 et H7. Ces souches, même faiblement pathogènes, sont susceptibles de muter et de devenir hautement pathogènes, puis de causer des signes cliniques sévères et une mortalité importante dans les élevages de volailles. Les conséquences peuvent être dévastatrices pour l'industrie.

 

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