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LCP / LAG Le mercredi 20 novembre 2024

Message de l’Office québécois de la langue française

Langue dans les commerces : nouvelle étude

(R.I.) L'Office québécois de la langue française dévoile les résultats de l'étude Langue d'accueil et langue de service dans les commerces du Québec en 2023 : consommatrices et consommateurs. C'est la première fois que l'Office produit des données régionales sur ce thème.

 

Une étude diffusée plus tôt cette année présentait aussi, pour la première fois, des données régionales sur les langues utilisées pour accueillir et servir la clientèle dans les commerces, mais du point de vue d'observatrices et observateurs.

 

L'étude porte sur la langue dans laquelle le personnel des commerces du Québec interagit avec sa clientèle. Lors d'un sondage en 2023, 3 822 résidentes et résidents du Québec ayant magasiné dans des commerces de régions sélectionnées se sont prononcés sur leurs perceptions et leurs comportements à l'égard de la langue dans laquelle ils ont été accueillis et servis.

 

La comparaison de ces données avec celles de trois études antérieures (2010, 2012 et 2018) permet de dégager des tendances sur les perceptions et les comportements de la clientèle des commerces de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal. L'étude présente aussi un état de la situation dans les RMR de Gatineau, de Québec et de Sherbrooke en 2023.

 

Faits saillants

-En 2023, deux personnes ayant magasiné dans la RMR de Montréal sur cinq (40 %) y ont reçu un accueil dans une autre langue que le français dans un commerce, comparativement à 27 % en 2010. Dans l'ensemble du Québec, la proportion est de 30 %.
 

-En 2023, 41 % de la clientèle de la RMR de Montréal ont reçu un service dans une autre langue que le français dans un commerce, comparativement à 25 % en 2010. Dans l'ensemble du Québec, la proportion est de 31 %.
 

-Dans la RMR de Montréal, plus de la moitié (52 %) de la clientèle retournerait dans un commerce l'ayant servie dans une autre langue que le français parce que cela ne la dérange pas, et environ le quart (27 %) y retournerait, mais seulement par nécessité. Une partie n'y retournerait pas (12 %). Dans l'ensemble du Québec, les proportions sont, dans le même ordre, de 46 %, de 30 % et de 12 %.
 

-Plus de la moitié (58 %) des consommatrices et consommateurs demande rarement ou ne demande jamais à obtenir un service en français lorsqu'il n'est pas d'abord offert dans un commerce de la RMR de Montréal.

 

-Entre 2012 et 2023, la proportion de la clientèle qui demande toujours à être servie en français lorsque le service est d'abord offert dans une autre langue a diminué (de 31 % à 18 %).

 

En vertu de la Charte de la langue française, l'Office québécois de la langue française a le mandat de surveiller l'évolution de la situation linguistique au Québec et d'en faire rapport tous les cinq ans au ministre de la Langue française.

 

L'Office a également pour mission d'assurer le respect de la Charte et de veiller à ce que le français soit la langue normale et habituelle du travail, des communications, du commerce, des affaires et, de concert avec le ministère de la Langue française, de l'Administration.

 

Lien connexe

-Étude Langue d'accueil et langue de service dans les commerces du Québec en 2023 : consommatrices et consommateurs : https://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/sociolinguistique/.

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.

Message au gouvernement

«Pour protéger les profs, il faut agir collectivement»

(R.I.) Préoccupée par les incivilités auxquelles sont confrontés trop fréquemment les enseignantes et enseignants, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) a mené une consultation auprès de ceux-ci en octobre 2024. Témoignant de l’importance qu’ils accordent à cet enjeu, 7 000 enseignantes et enseignants ont pris le temps d’y répondre malgré leur horaire plus que chargé.

 

Il ressort notamment des résultats que :

 

-83 % des enseignantes et enseignants estiment que les incivilités ont augmenté au cours des deux dernières années;

 

-56 % des enseignantes et enseignants sont victimes d’incivilité au moins 1 à 4 fois par jour (la proportion atteint même 63 % au préscolaire et au primaire);

 

-Les enseignantes et enseignants croient que les incivilités nuisent à la concentration des élèves (96 %) et réduisent le temps consacré aux apprentissages (93 %);

 

-Les enseignantes et enseignants considèrent que les incivilités entrainent une surcharge de travail (83 %) et réduisent leur motivation au travail (83 %);

 

-Près du tiers des personnes répondantes se sont dites victimes d’incivilité de la part d’un parent au moins une fois par mois.

 

L’incivilité se définit comme étant un manquement aux règles élémentaires de la vie en société que sont le respect, la politesse et le savoir-vivre.

 

«Des solutions doivent absolument être mises en place afin de freiner et ultimement d’éliminer ce fléau. Y travailler, c’est améliorer le quotidien des enseignantes et enseignants en leur donnant plus de temps pour enseigner, ce qui contribue à leur motivation au travail. Cela améliorerait aussi significativement le climat d’apprentissage de la classe», a mentionné Richard Bergevin, président de la FSE‑CSQ.

 

De fait, la FSE-CSQ a questionné les enseignantes et enseignants afin de cibler les solutions qui leur semblent plus susceptibles d’avoir des effets bénéfiques dans leur milieu. Voici les solutions ayant récolté un plus large appui :

 

-Enseigner les comportements attendus et sensibiliser sur l’importance d’agir avec civilité;

 

-Appliquer des sanctions envers les élèves qui font preuve d’incivilités répétées;

 

-Prévoir des actions réparatrices ou des travaux communautaires pour les élèves qui font preuve d’incivilités répétées;

 

-Offrir des formations sur le civisme aux élèves, accompagnés de leurs parents, au besoin.

 

Notons que, parmi les options testées, celles-ci ont cependant été écartées par une vaste majorité des personnes répondantes :

 

-Le vouvoiement;

 

-L’uniforme.

 

«Les résultats de cette consultation sont sans équivoque. Les incivilités que vivent les enseignantes et enseignants minent sérieusement leur quotidien. Pour protéger les profs, il faut agir collectivement. Récemment, le gouvernement a lancé le signal qu’il souhaitait prendre ce problème à bras-le-corps. Nous saluons cette intention. Toutefois, nous lui demandons d’impliquer les enseignantes et enseignants dans la recherche de solutions afin qu’elles répondent réellement aux besoins des milieux», a conclu M. Bergevin.

 

Les données du sondage sont disponibles sur le site Web de la FSE-CSQ.

 

Profil

La Fédération des syndicats de l’enseignement regroupe 34 syndicats représentant plus de 95 000 enseignantes et enseignants de centres de services scolaires et de commissions scolaires de partout au Québec. Elle compte parmi ses membres du personnel enseignant de tous les secteurs : préscolaire, primaire, secondaire, formation professionnelle et formation générale des adultes. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.