Demande d'inscription

Si votre organisme, entreprise, ministère etc. est déjà un abonné aux services du Courrier parlementaire©, vous pouvez vous inscrire pour recevoir par courriel nos éditions quotidiennes. Vous devez cependant entrer l'adresse courriel attribuée par votre organisation.


Se désinscrire

Pour un essai gratuit de quelques jours, veuillez nous faire parvenir un courriel.

Pour plus d'informations, veuillez nous rejoindre par téléphone au 418 640-4211 ou par courriel.

Mot de passe oublié

Veuillez indiquer votre adresse courriel qui est liée à  votre compte. Si elle correspond à  un utilisateur, nous vous enverrons un courriel afin que vous puissez récupérer votre mot de passe.

Mon profil

Vous pouvez modifier les paramètre de votre compte.

Désolé, pour naviguer dans notre site, il faut détenir une licence/abonnement.

Nous publions depuis 32 ans (dont 25 ans comme quotidien web).

Nous offrons une édition (LCP-LAG) tous les matins de la semaine de septembre à juin

Nous ajoutons LCP InfoMidi quand l'activité parlementaire le mérite (quand le Salon bleu est en action)

Nous publions aussi Cette semaine au Parlement sur l'activité de la semaine (et des mises à jour fréquentes durant la semaine),

Nos abonnés reçoivent Alerte Décrets et peuvent consulter nos rubriques Derrière les décrets, Ce qu'ils ont dit,

Message DU gouvernement, Message AU gouvernement et plus encore.

Si vous êtes intéressé à obtenir un essai gratuit de quelques jours pour votre entreprise ou organisme

(nous n'avons pas d'abonnés individuels), n'hésitez pas à nous contacter (editeur@courrierparlementaire.com)

Retour

Article du

Message au gouvernement

Juges du TAQ : demande à la cour pour un comité indépendant

Paru le | Catégorie: Justice

(R.I.) L'Association des juges du Tribunal administratif du Québec (AJATAQ) a soumis […] à la Cour supérieure du Québec une demande pour ordonner la mise sur pied d'un comité indépendant chargé de fixer la rémunération des juges administratifs de façon efficace et objective.

 

Ce recours judiciaire fait ainsi suite à des années d'échanges infructueux sur le sujet alors que les juges administratifs se sont heurtés à un refus total du gouvernement de mettre en place un tel mécanisme.

 

Pourtant, seul un comité est de nature à assurer le respect de la liberté d'association des juges administratifs ainsi que de sauvegarder leur indépendance juridictionnelle.

 

En effet, l'État ne peut fixer unilatéralement la rémunération des juges administratifs sans violer leur liberté d'association garantie par les chartes québécoise et canadienne, situation qui persiste depuis la création du Tribunal administratif du Québec (TAQ) en 1998.

 

Aussi, l'État, par ses différents ministères et organismes, est toujours une partie aux litiges que doivent trancher les juges administratifs.

 

Il est donc absolument non souhaitable que les juges administratifs doivent négocier directement leur rémunération avec l'État sans mettre en péril leur indépendance juridictionnelle.

 

Cette situation a causé une dégradation continue de la rémunération des juges administratifs en comparaison avec des charges ou fonctions similaires et par conséquent, une régression importante de l'attractivité de la fonction de juge administratif.

 

Rappelons qu'au Québec, les juges administratifs sont parmi les seuls groupes de personnes impliquées dans l'administration de la justice ne bénéficiant pas d'un mécanisme de règlement des différends pour fixer leur rémunération.

 

Pilier de l'accès à la justice au Québec, le TAQ offre une justice efficace et de proximité à la population et se déplace à travers le Québec pour y entendre des affaires dans toutes les régions administratives de la province. Seulement pour l'exercice 2023-2024, le TAQ a fixé près de 11 000 audiences.

 

Les quelque 140 juges administratifs du TAQ tranchent quotidiennement des litiges impliquant l'État québécois, ses ministères et organismes.

 

Ils rendent des décisions importantes pour les citoyens, notamment au niveau de leurs droits constitutionnels, tels leur droit à la liberté (par exemple en matière de santé mentale et d'aptitude à subir un procès criminel), leur droit à la dignité (par exemple en matière d'aide sociale), leur droit de propriété (par exemple en matière d'expropriation et de fiscalité municipale), ou leur droit à un environnement de qualité (par exemple en matière de protection de l'environnement).

 

Par respect pour le processus judiciaire en cours et l'autorité des tribunaux, l'AJATAQ n'accordera aucune entrevue et n'émettra aucun commentaire additionnel.

-/-/-/-/-/-

 

(R.I.) : communiqué repris intégralement.

À lire aussi dans Justice