(R.I.) Le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs annonce la publication de l'inventaire québécois des émissions des principaux contaminants atmosphériques en 2022 et leur évolution depuis 1990.

 

Cet inventaire est le résultat d'un vaste travail de compilation et d'analyse d'un grand nombre de données provenant de sources diverses. Il donne une représentation quantitative et qualitative des contaminants atmosphériques suivants : les particules (fines, respirables, totales), le dioxyde de soufre, les oxydes d'azote, les composés organiques volatils et le monoxyde de carbone.

 

De façon générale, les émissions des principaux contaminants atmosphériques au Québec ont connu une baisse marquée depuis 1990 grâce, entre autres, à la mise en œuvre de mesures de contrôle des émissions, à l'évolution des technologies de réduction des émissions des équipements mobiles et au resserrement des lois et des règlements.

 

Les émissions de particules totales et de particules respirables ont toutefois augmenté, principalement en raison de la hausse des distances parcourues sur les routes non pavées, et de la hausse du nombre de mises en chantier de construction.

 

L'état de situation et l'évolution des émissions atmosphériques présentés dans cet inventaire permettent d'informer la population et d'orienter l'élaboration des stratégies, des politiques et des règlements en matière de qualité de l'air.

 

Faits saillants :

 

-Les émissions de monoxyde de carbone et d'oxydes d'azote, provenant principalement du secteur des transports, ont diminué, respectivement, de 53,9 % et de 58,6 % de 1990 à 2022.

 

-Les émissions de composés organiques volatils, principalement issues de l'utilisation des peintures, des solvants et des transports, ont diminué de 43,6 % de 1990 à 2022.

 

-Les émissions de dioxyde de soufre ont diminué de 74,6 % de 1990 à 2022. Ces émissions sont principalement attribuables au secteur des minerais et des industries minérales, y compris les alumineries, la fonte et l'affinage de métaux non ferreux.

 

-Les émissions de particules fines ont diminué de 10,1 %. Toutefois les émissions de particules totales et de particules respirables ont augmenté, respectivement, de 28,2 % et de 19,6 % par rapport à leur niveau de 1990. Le secteur des poussières, y compris les poussières produites par les activités de construction et celles émises sur les routes non pavées et pavées, est le principal émetteur de particules totales, respirables et fines au Québec.

 

Lien connexe :

Inventaire québécois des émissions des principaux contaminants atmosphériques en 2022 et leur évolution depuis 1990

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.