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Victimes d'exploitation sexuelle : l'opposition réclame des indemnités rétroactives

Paru le | Catégorie: Justice

(R.I.) La Loi sur les victimes d'actes criminels a été modernisée par l'adoption, le 13 mai dernier, du projet de loi 84. Bien que ce projet de loi soit une avancée, il contient une faille majeure : il n'y a pas de rétroactivité pour l'indemnisation des victimes d'exploitation sexuelle, et ce, malgré les démarches répétées des partis d'opposition pour l'inclure dans celui-ci.

 

Cela signifie que des victimes comme Lau Ga, qui a ému tout le Québec avec son témoignage durant les consultations publiques du projet de loi, ne peuvent pas être indemnisées. En effet, puisque les gestes qu'elles ont subis ont été commis avant l'adoption du projet de loi 84, ces victimes sont laissées de côté et ainsi abandonnées. Selon la Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle, il y aurait une trentaine de dossiers dans cette situation.

 

L'erreur peut être réglée rapidement. La députée de l'Acadie et ancienne vice-présidente de la Commission spéciale sur l'exploitation sexuelle des mineurs, Mme Christine St-Pierre, conjointement avec le député d'Hochelaga-Maisonneuve et ancien membre du comité directeur de la Commission, M. Alexandre Leduc, la députée de Gaspé et ancienne membre du comité directeur de la Commission, Mme Mégane Perry-Melançon, ont demandé au ministre de la Justice, M. Simon Jolin-Barrette, de déposer un projet de loi pour corriger la situation, qui modifierait l'article 171 de la Loi sur les victimes d'actes criminels.

 

Ils lui ont demandé de déposer le tout d'ici la fin de la session parlementaire prévue le 11 juin prochain et se sont engagés à collaborer pour une adoption rapide avant la pause estivale.

 

« Ça fait six mois aujourd'hui que nous avons déposé le rapport de la Commission spéciale sur l'exploitation sexuelle des mineurs. C'est un véritable fléau de notre société, particulièrement alimentée par l'utilisation massive d'internet par nos jeunes. Nous devons agir pour l'éradiquer, mais aussi pour mieux soutenir les victimes. Lau Ga nous a ouvert les yeux collectivement sur la réalité de celles-ci. Elle a été la voix courageuse et touchante de ce terrible fléau. Nous nous devons, en tant que parlementaires, de lui faire écho. Il nous reste 5 jours de travaux parlementaires avant la fin de la session : avec le consentement, tout est possible. Simon Jolin-Barrette, François Legault, s'il-vous-plait, faites preuve d'humanité et réglons ensemble cette injuste situation. », déclare Christine St-Pierre.

 

« Le gouvernement de la CAQ a traîné les pieds depuis le début de son élection. Cette réforme aurait dû être réalisée dès la première année de son mandat. Les victimes n'ont pas à payer pour la lenteur injustifiable de la CAQ. Le ministre Jolin-Barrette a le pouvoir de corriger le tir avant la fin de la session parlementaire. J'espère qu'il aura la décence de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que justice soit rendue. », ajoute Alexandre Leduc.

 

« Nous demandons aujourd'hui au premier ministre d'entendre le cri du cœur des victimes d'exploitation sexuelle et de permettre l'indemnisation de celles-ci de façon rétroactive. Le gouvernement doit respecter l'essence même du rapport et des recommandations de la Commission spéciale sur l'exploitation sexuelle des mineurs et ne laisser aucune victime pour compte. Les aides psychologiques et financières apportées par la nouvelle mouture de l'IVAC doivent nécessairement permettre à toutes les victimes de reprendre le contrôle de leur vie, notamment celles qui, aujourd'hui encore, subissent les effets des années marquées par la violence et les abus physiques, psychologiques et sexuels et pour qui l'étape de reconstruction peut prendre de nombreuses années. », conclu Méganne Perry Melançon.

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