Message du premier ministre
Une nouvelle vision économique pour le Québec
Paru le lundi 15 novembre 2021 | Catégorie: Développement écononomique
(R.I.) C’est avec beaucoup de fierté que j’ai présenté la nouvelle vision économique du Québec.
On se donne cinq chantiers pour rattraper l’écart de richesse avec l’Ontario. C’est la vision qui va orienter l’action du gouvernement pour les mois à venir, et si les Québécois nous renouvellent leur confiance, pour les années à venir. C’est la vision d’un Québec qui gagne!
En ce moment, le PIB par habitant de l’Ontario est 13% supérieur à celui du Québec. Et moi, je refuse d’accepter ça. On a fait du chemin depuis 2018, on est passé d’un écart de 16% à 13%. Et il faut continuer sur notre belle lancée et même accélérer le rythme.
Je veux vous dire quelques mots sur chacun des cinq chantiers.
Le 1er chantier, c’est le chantier qu’on appelle « Fait au Québec ».
J’ai annoncé qu’on va mettre en place une nouvelle certification contrôlée pour identifier tous les produits faits au Québec dans les magasins. Acheter québécois, c’est une source de prospérité pour nos entreprises et nos travailleurs et c’est une source de fierté pour l’ensemble des Québécois.
On veut aussi que l’État montre l’exemple en matière d’achat local. Et c’est pourquoi on travaille sur un projet de loi pour que nos ministères et nos Sociétés d’État, tout en respectant les règles internationales, achètent plus québécois.
Le 2ème chantier, c’est d’augmenter nos exportations.
Nos équipes d’Investissement Québec et nos délégations à l’étranger travaillent ensemble avec nos entreprises québécoises pour les aider à trouver de nouveaux clients à l’étranger.
Le 3ème chantier, c’est l’innovation.
On doit, entre autres, accélérer la robotisation et la numérisation de nos entreprises. Avec la rareté de main-d’œuvre, les entreprises n’ont plus le choix. Elles doivent se moderniser.
Notre 4ème chantier, c’est la main-d’œuvre.
Le ministre Jean Boulet va bientôt présenter un plan d’action pour répondre à la rareté de main-d'œuvre.
La clé, c’est qu’on doit se concentrer sur les services « essentiels » et sur les emplois bien rémunérés. Au cours des prochaines années, on va vivre une grande transformation du marché du travail. Ce sera important que personne ne soit laissé de côté. Le gouvernement va accompagner les personnes qui vont devoir se requalifier dans de nouveaux secteurs.
Notre 5ème chantier, c’est l’économie verte.
On a beaucoup d’énergie propre et abordable. C’est ce qui explique que le Québec soit l’État en Amérique du Nord qui a le moins d’émissions de GES par habitant, la moitié du reste de l’Amérique du Nord. On a aussi une expertise dans les secteurs des trains et des autobus électriques. Beaucoup d’entreprises sont intéressées à venir investir dans nos filières des batteries et de l’hydrogène vert.
L’idée, c’est pas que de dire que la richesse est une fin en soi. La richesse, ça permet de nous payer de meilleurs services publics. Ça permet de réaliser plus de projets de transports collectifs, de construire de belles écoles, des maisons des aînés, des hôpitaux. L’idée, c’est de se donner les moyens de nos ambitions.
Je suis convaincu qu’en additionnant les talents de tous nos travailleurs, de tous nos jeunes, de toutes nos entreprises, on est capable de grandes choses.
On est capable de bâtir ensemble un Québec plus prospère, plus vert et plus fier. Un Québec qui gagne.
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