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Économie du Québec

Rattraper l’Ontario? « On n’y arrivera pas »

Paru le | Catégorie: Développement écononomique

(LCP) « Le Québec fait face à une conjoncture économique qui est défavorable », martèle le porte-parole libéral en matière de finances publiques, Carlos Leitão. « Et, si on pense qu'on va éventuellement rattraper l'Ontario, bonne chance avec ça. On n'y arrivera pas », croit-il.

 

« D'un côté, il y a une forte hausse du coût de la vie, une hausse qui est loin d'être terminée et une hausse qui est loin d'être temporaire. Cela est très préoccupant parce que ça déstabilise complètement les budgets des familles québécoises. Cette hausse de l'inflation va aussi mener à une hausse des taux d'intérêt qui, elle, inévitablement, va ralentir l'économie », dit l’élu.

 

« De l'autre côté, il y a une pénurie de main-d'oeuvre, un facteur qui est bel et bien "made in Québec", une pénurie de main-d'oeuvre qui ralentit davantage notre économie, qui empêche les PME, en région notamment, de contribuer davantage à la revitalisation de ces régions-là, parce qu'elles ne sont pas capables de garder leur cadence de production », ajoute-t-il.

 

Le ministre des Finances dénonce cette « vision alarmiste » de l’économie. « On a eu les statistiques pour le PIB de février, et tout indique que le premier trimestre 2022 sera beaucoup plus solide que nous avions prévu dans notre budget, qui était prudent et responsable », dit Eric Girard.

 

Concernant l’inflation, « on a posé un geste en novembre, on a posé un geste au budget, et là on a une prévision au budget où l'inflation avoisine 5 %. On observe, et s'il faut faire des gestes supplémentaires parce que l'inflation s'avérerait plus élevée que ce qu'on a prévu, bien, on va agir », promet-il.

 

Quant à la « rareté » de main-d'œuvre, « à la mise à jour du 25 novembre, nous avons octroyé 4 milliards $, 3 milliards de nouveaux crédits pour cet enjeu. Puis c'est un enjeu qui est réel, qui est connu, ce n'est pas, comme vous dites, "made in Québec", c'est un phénomène pour toutes les sociétés développées », réplique le ministre.

 

« Mais lorsqu'on regarde, dans l'ensemble, ce qui se passe au Québec, bien, ça va bien, on est au plein emploi. Et oui, la demande est forte. La demande est forte, pourquoi? Bien, parce que l'économie est forte et parce que le rebond est synchronisé avec l'économie mondiale, et là l'économie est forte », affirme Eric Girard.

 

Et afin de rattraper l’écart de richesse avec l’Ontario, « ça prend plus de productivité au Québec », réitère le ministre des Finances.

 

« Alors, on aide les entreprises à se transformer. On fait ça de trois façons. Avec de l'aide fiscale, pour réduire le taux effectif marginal d'imposition sur les nouveaux investissements. On fait ça avec l'aide directe, la réforme d'Investissement Québec, l'aide directe, les prêts, les investissements. Et on fait ça avec le conseil, parce qu'il ne faut pas juste donner de l'argent, il faut aider les entreprises à se numériser et à se transformer et ça fonctionne », assure-t-il.

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