Fenêtre sur l’Université du Québec
Manger sans se priver + salubrité alimentaire
Paru le jeudi 06 mai 2021 | Catégorie: Agriculture, Pêches, Alimentation LAG
(LAG/UQ) Reconnu pour son expertise de pointe et son approche innovante sur les troubles du comportement alimentaire, le groupe de recherche transdisciplinaire Loricorps de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) s’est récemment vu octroyer une subvention de près de 200 000 $ du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Ce financement permettra au Loricorps de faire profiter de son expertise transdisciplinaire en éducation à la santé et aux attitudes et comportements alimentaires à travers différents développements numériques.
Intitulé e-PROS-A, le projet en e-éducation à la santé du Loricorps consiste à développer un programme inédit reposant sur la création de capsules vidéo et de contenu relayé par les médias sociaux afin d’outiller la population quant aux perceptions, aux relations, aux occupations et aux sensations relatives aux attitudes face à l’alimentation.
Conçue à partir des données probantes des dernières études sur les troubles du comportement alimentaire (TCA) comme trouble perceptuel, l’approche e-PROS-A mobilise l’expertise transdisciplinaire et intersectorielle des membres du Loricorps issue de la nutrition, la psychologie, la psychoéducation, l’ergothérapie, les sciences de l’activité physique, ainsi que les sciences de l’éducation.
« Le projet e-PROS-A nous permet d’outiller la population générale sur l’acte de manger, un principe important où les personnes peuvent réapprendre à manger sans se priver et sans culpabiliser, tout en respectant les signes de satiété et les plaisirs sensoriels », explique Johana Monthuy-Blanc, directrice du groupe de recherche Loricorps.
Salubrité et qualité des aliments : enjeu important
Quels sont les effets antimicrobiens des produits naturels stabilisés pour assurer la salubrité et la qualité alimentaire? Cette question est au cœur de la nouvelle chaire dirigée par la professeure Monique Lacroix de l’INRS.
Dans l’industrie alimentaire, le contrôle des microbes, comme les bactéries ou les virus, passe souvent par l’ajout de produits chimiques synthétiques. Pourtant, la demande des consommateurs pour des produits antimicrobiens naturels est en hausse. Cet enjeu a mené à la création de la chaire, financée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec et Agriculture et Agroalimentaire Canada, par l’entremise du Partenariat canadien pour l’agriculture. L’aide financière de 487 590 $, octroyée dans le cadre du Programme de partenariat pour l’innovation en agriculture, permettra de pousser davantage ces solutions naturelles.
Le projet évalue également les interactions possibles entre la composition des aliments, les conditions de traitement et d’entreposage, et l’activité antimicrobienne qui en résulte. La nouvelle chaire permettra de caractériser les propriétés antimicrobiennes des extraits naturels, tels que les huiles essentielles, ou les extraits de fruits. Les bactériocines de ferments ou les bactéries probiotiques, qui sont des protéines ou peptides générés lors de la fermentation de bactéries lactiques, seront aussi étudiées.
Il sera ainsi possible d’optimiser les conditions de fermentation pour la production de ces bactériocines. C’est, entre autres, en mettant au point des processus contenant ces extraits agissant en synergie, sous des concentrations optimales, que les composantes seront standardisées et stabilisées. Elles pourront ainsi répondre à diverses applications.
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Cette rubrique régulière est une collaboration entre L’Actualité gouvernementale© (LAG-LCP) et le réseau de l’Université du Québec