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Ce qu'ils ont dit :

Quelles différences entre les économies du Québec et de l'Ontario?

Paru le | Catégorie: Finances & Économie

(C.C.) Le porte-parole du Parti libéral en matière finances, Carlos Leitão, a profité du débat sur le discours du budget pour répondre à cette question. Économiste et banquier, M. Leitão est aussi l'ex-ministre des Finances.

 

« (...) Il y a eu la grande récession qui a frappé durement l'Ontario. Par la suite, il y a eu une reprise plus rapide en Ontario, parce que la descente était plus rapide, donc la reprise a été plus rapide, et parce que l'investissement privé, en Ontario, était plus rapide que celui au Québec. Mais pourquoi? (...) Parce que, et c'est une des caractéristiques de l'économie ontarienne et qui explique un peu sa croissance rapide, plus rapide que celle du Québec au cours des décennies précédentes...

 

En fin de compte, il y a deux grandes raisons structurelles que j'aimerais parler un peu. D'abord, c'est la grande ouverture de l'économie ontarienne au capital étranger. Il y a beaucoup d'investissements étrangers, beaucoup d'investissements américains en Ontario, surtout dans le sud de l'Ontario. (...)

 

Nous n'avons pas ça au Québec pour toutes sortes de raisons, mais il faut comprendre qu'une des raisons qui ont poussé l'Ontario depuis les années 70, à peu près, c'était justement, là, l'essor de l'industrie automobile, ce qui a fait que le secteur manufacturier ontarien s'est développé très rapidement et cet essor manufacturier ontarien était, en grande partie, le résultat d'une arrivée massive d'investissement de capital étranger.(...)

 

Mais ce n'est pas tout, le deuxième grand facteur, on ne peut pas ignorer, on parle un peu de ça ici aujourd'hui, récemment, mais c'est très important de comprendre qu'un des grands facteurs qui a aussi contribué à la croissance rapide de l'Ontario depuis les années 70, c'est l'immigration, l'immigration massive. Je ne suis pas en train de dire (...) que c'est ce que le Québec devrait faire aussi, je suis seulement en train de dire qu'il faut comprendre d'où elle vient, cette croissance économique ontarienne rapide. (...)

 

Ce qu'on appelle le Golden Horseshoe, c'est-à-dire toute la région qui va d'Oshawa, Toronto, Hamilton jusqu'à la péninsule du Niagara a connu une forte augmentation de la population. Le marché intérieur s'est développé rapidement. Cette région, le Golden Horshoe, a une population maintenant qui approche les 7 millions. C'est presque, c'est presque la population du Québec, juste cette région de l'Ontario.

 

Et cette économie du Golden Horseshoe est assez différente de l'économie québécoise. Il y a toute une effervescence qui vient justement de l'arrivée rapide et massive de personnes qui s'intègrent à la société ontarienne, contribuent à la croissance économique, qui investissent, qui développent, qui donnent un marché intérieur qui est vraiment fabuleux. (...)

 

Donc, si on veut rattraper l'Ontario, il faut comprendre que ce qui les a amenés là où ils sont aujourd'hui, c'est en grande partie le capital étranger et l'immigration massive. Est-ce qu'on veut faire ça ici au Québec? C'est une question que je pose. Je n'offre pas de réponse. J'ai mon opinion là-dessus. (...)

 

Il y a un seul donné, que je vais mentionner ici, que je trouve vraiment très, très révélateur, c'est ce que Statistique Canada a publié et que, donc, qui compare toutes les provinces. Et donc, à la fin de 2018 — c'est très récent, c'est le dernier — c'est le nombre d'immigrants par 1 000 personnes, donc, un ratio des nouveaux arrivants par 1 000 personnes. Et, en Ontario, ce ratio-là est de 9,5. Donc, il y a 9,5 nouveaux arrivants pour chaque 1 000 personnes en Ontario. Au Québec, c'est 6,1. Donc, c'est 35 % de moins qu'en Ontario.

 

(...) Quand on a une population qui n'augmente pas très rapidement et qui stagne, comme c'est le cas dans certaines régions du Québec, quand la population stagne, l'assiette fiscale stagne. Et, quand l'assiette fiscale stagne, les recettes de l'État stagnent, elles aussi. Et donc le financement des services publics devient de plus en plus compliqué, de plus en plus complexe si les recettes fiscales n'augmentent pas. »

(Extrait du Journal des débats du mercredi 27 mars 2019)

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