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Fenêtre sur l’Université du Québec

Premières Nations et Inuit : violences obstétricales

Paru le | Catégorie: Autochtones

(LAG/UQ) L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL), en collaboration avec plusieurs partenaires réunis au sein d'un comité régional, lancent un appel à tous à participer à une recherche sur le consentement libre et éclairé et les stérilisations imposées, y compris les violences obstétricales, chez les femmes des Premières Nations et Inuit au Québec.

 

Cette enquête a été lancée conjointement avec le Conseil des femmes élues de l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL), Femmes autochtones du Québec, la Cree Women of Eeyou Istchee Association, le Regroupement des centres d'amitié autochtones du Québec, le Bureau de la sénatrice Yvonne Boyer, la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik ainsi que le Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie-James. Le comité régional invite les femmes des Premières Nations et Inuit à déposer un témoignage sur une expérience personnelle ou sur celle d'une personne proche.

 

Cette recherche s'inscrit dans le cadre des travaux de la Chaire de recherche du Canada sur les enjeux relatifs aux femmes autochtones de l'UQAT, dirigée par la professeure Suzy Basile. Plus précisément, il s'agit de la thématique de recherche de l'étudiante au doctorat en études autochtones à l'UQAT, Patricia Bouchard. 

 

« Elle s'articule dans un contexte où le Gouvernement du Québec a choisi de ne pas participer au groupe de travail fédéral sur les stérilisations forcées de femmes autochtones au Canada, en cours depuis 2018, alors que nous en sommes venus à la conclusion, notamment par l'élaboration d'une revue de littérature réalisée par le Laboratoire de recherche Mikwatisiw de l'UQAT, qu'il y a un manque criant de données pertinentes sur cette thématique au Québec. À la lumière de ces faits, il nous apparaissait primordial de brosser un portrait de la situation afin de mieux la comprendre et d'en mesurer les impacts », indique la professeure Basile.

 

Ce projet vise donc à documenter ce phénomène et décrire les circonstances dans lesquelles ces actes médicaux auraient pu être commis afin d'en dégager, s'il y a lieu, certaines tendances. Ce sera également l'occasion de donner une voix aux femmes des Premières Nations et Inuit qui auraient pu vivre des violences obstétricales en leur permettant de partager leur expérience et leurs traumas.

 

À l'automne 2020, un comité régional a été mis en place au Québec avec les organismes autochtones et les institutions partenaires afin de concerter les organismes pouvant avoir un lien direct avec les personnes concernées par cette recherche. Le comité d'éthique de la recherche de l'UQAT a évalué la recherche en mars dernier.

 

« L'an dernier, les tristes circonstances entourant le décès de Joyce Echaquan ont permis de mettre en lumière les actes de discrimination systémique vécus par les femmes des Premières Nations et Inuit au sein des établissements de santé québécois. En ce sens, cette recherche est d'une importance cruciale; en plus de faire la preuve sur les violences qu'auraient pu subir nos femmes, nos sœurs et nos filles, il s'agit d'un premier pas vers l'atteinte de pratiques plus saines et de services de qualité », a indiqué Marjolaine Siouï, directrice générale de la CSSSPNQL.

 

« La colonisation a légitimé des violences de toutes sortes envers nous, les femmes des Premières Nations. Cette déshumanisation a même permis d'intervenir dans l'un des rôles les plus honorables qu'une femme peut tenir, soit celui d'être porteuse de vie. Ces actes médicaux ont visé un ralentissement du taux de natalité des Premières Nations et ces décisions, tristement irrévocables, ont été imposées à l'encontre des valeurs de ces femmes. Aujourd'hui, je souhaite que le mur du silence soit brisé, car les femmes seront enfin écoutées. La recherche permettra de brosser un portrait de ce qu'ont vécu certaines de ces femmes dans les hôpitaux et de faire enfin connaître la vérité », poursuit Adrienne Jérôme, représentante du Conseil des femmes élues de l'APNQL.

 

Pour sa part, le chef de l'APNQL, Ghislain Picard, réitère son appui inconditionnel et celui des chefs de l'APNQL à cette importante démarche.

 

Réception des témoignages

Jusqu'au 31 août prochain, les femmes des Premières Nations et Inuit au Québec croyant avoir été stérilisées sans avoir donné leur consentement ou qui ont subi des violences obstétricales sont invitées à confier leur témoignage dans un espace confidentiel, respectueux et sûr. Il sera également possible de partager, avec son accord, l'expérience d'une personne proche. Pour plus d'information, notamment sur la façon de livrer un témoignage, la méthode de recherche et le soutien psychosocial offert, rendez-vous à sterilisationsimposees.cssspnql.com. De plus amples renseignements à venir permettront d'appuyer les personnes désirant entamer de telles démarches.

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Cette rubrique régulière est une collaboration entre L’Actualité gouvernementale© (LAG-LCP) et le réseau de l’Université du Québec

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