Déclarations des élus
On discute de sondages, d’Airbnb et d’antidépresseurs
Paru le lundi 09 novembre 2020 | Catégorie: Députés et ministres
(LCP) Les élus de l’Assemblée nationale ont profité de la dernière semaine pour soulever de nombreux enjeux, au Parlement ou sur les réseaux sociaux. Voici quelques déclarations que nous avons recueillies.
Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon :
« On regarde tous les mêmes sondages, on choisit juste les pages qui font notre affaire. »
Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, concernant les cas de COVID dans les services de garde :
« Depuis le début de la pandémie, nous avons moins de 500 cas dans l'ensemble du réseau. »
La ministre du Tourisme, Caroline Proulx :
« Bonheur d'annoncer que la Santé publique autorise les centres de glisse et de plein air à opérer cet hiver, mesures sanitaires à l'appui. Les motoneigistes auront aussi accès aux relais et refuges. »
L’adjointe parlementaire du ministre de la Santé et des Services sociaux, Marilyne Picard : « Avoir une bonne santé mentale, c'est un objectif que chaque individu doit se donner. C'est presque une responsabilité individuelle. »
Le député libéral Jean Rousselle s’exprime sur les projets de loi omnibus :
« Un omnibus, là, quand on veut brasser bien des affaires en même temps, bien, des fois, on en échappe. […] Tu sais, moi, ma mère, elle m'a toujours dit : Écoute, Jean, ne fais pas 12 affaires en même temps. »
La députée Marwah Rizqy du PLQ :
« Oser dire qu'Airbnb, c'est une économie collaborative. La fiscaliste en moi, là, ouf, ouf, ouf! Comment pouvons-nous parler d'économie collaborative alors que cette multinationale, sur ses revenus qu'elle tire, là, il n'y a pas un sou qui s'en vient à l'État québécois. »
La cheffe du PLQ, Dominique Anglade :
« Il faut trouver une façon de vivre avec le virus dans les 12 prochains mois. Il faut trouver une façon de vivre avec le virus, dans un premier temps. Et, dans un deuxième temps, il faut reconnaître que l'impact du virus amène des changements permanents à la société, et donc que la vision qu'on doit développer doit intégrer ces changements-là. »
Le porte-parole libéral en matière d’économie, Carlos Leitão :
« Une relance de l'économie ne doit pas se limiter aux projets d'infrastructure, aussi importants soient-ils, et ils le sont, mais, quand on parle de relance d'une économie, il faut aller beaucoup plus loin que juste l'asphalte et le béton. »
Le porte-parole libéral en matière de relations avec les Québécois d’expression anglaise, Gregory Kelley :
« Sans nos restaurants, sans nos pubs, sans nos bars, il y a quelque chose qui manque au centre-ville de Montréal. C'est une des raisons pourquoi des gens veulent venir à Montréal. Oui, c'est pour bien manger, mais aussi d'avoir une atmosphère qui est charmante, d'avoir une place où il y a vraiment la joie de vivre, qui est très difficile pour les anglos dans le reste du Canada.
Quand on parle de ça, la joie de vivre, ils ne comprennent pas cette notion, mais, si vous êtes un anglophone du Québec, quand même un allophone, puis vous vous installez à Montréal, vous comprenez très, très bien cette expression, et c'est une chose qui est très importante dans notre caractère de notre nation. Mais c'est les réalités, parce que présentement, dans le centre-ville de Montréal, c'est vide. »
Le porte-parole de Québec solidaire en matière de services sociaux, Gabriel Nadeau-Dubois :
« Entre 2014 et 2018 seulement, on parle d'une augmentation de 20 % du nombre de Québécois, Québécoises qui consomment des antidépresseurs, plus d'un demi-million de personnes au Québec. L'idée, ici, bien sûr, n'est pas de stigmatiser les personnes qui prennent des antidépresseurs, parce que la médicamentation peut faire partie des solutions à un stade ou à un autre. Mais un demi-million de personnes, c'est trop de personnes. »
La cheffe parlementaire de QS, Manon Massé, concernant le style de gestion du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon :
« Un ministère, ce n'est pas une business et, par conséquent, la démocratie, ce n'est pas être à la tête, P.D.G. d'une entreprise. »
Le porte-parole de Québec solidaire en matière d'immigration, Andrés Fontecilla, demande au gouvernement de ne pas exclure les organismes du Programme des personnes réfugiées à l'étranger :
« Si le programme de parrainage du ministère a connu des ratés, c'est la faute du gouvernement qui a pris à la légère les signaux d'alarme des gens sur le terrain, pas celle des organismes qui travaillent d'arrache-pied pour épauler les personnes réfugiées dans leur processus d'installation au Québec. Ce n'est pas parce que des soupçons d'irrégularités pèsent sur quelques organismes que tous les autres devraient être pénalisés. »
La porte-parole du PQ en matière de justice, Véronique Hivon :
« Il y a un énorme nuage qui est à multiples couches d'épaisseur de brouillard autour de notre système de justice, et de notre système policier, et des interactions entre les deux. »
Le chef parlementaire du Parti québécois, Pascal Bérubé :
« Depuis le mois de mars dernier, nous l'avons tous constaté, notre panier d'épicerie nous coûte beaucoup plus cher. Pour les personnes à la retraite dont le revenu est fixe, il est difficile d'assumer ces coûts supplémentaires, et cela devient rapidement une source de stress additionnelle.
J'incite donc le gouvernement du Québec à porter une attention toute particulière à cette situation et à instaurer rapidement des mesures qui freineront l'appauvrissement de nos aînés. »
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