Déclarations de députés
On discute de salaire minimum, de Noël et de Pornhub
Paru le lundi 07 décembre 2020 | Catégorie: Députés et ministres
(LCP) Les élus de l’Assemblée nationale ont profité des derniers jours pour soulever de nombreux enjeux. Voici quelques déclarations que nous avons recueillies.
Le ministre des Finances, Eric Girard :
« Le ministre du Travail et moi sommes à étudier la recommandation pour la hausse annuelle du salaire minimum. Nous avons convenu d'y aller avec 50 % du salaire horaire moyen. Et effectivement, cette année, […] le salaire horaire moyen augmente de plus de 3 %. Alors, c'est dans le même ordre de grandeur que nous étudions pour la hausse. »
La réaction du député solidaire Alexandre Leduc :
« Une augmentation de 40 cennes c’est vraiment ridicule. Ça nous ramène aux augmentations ridicules de l’ère Charest. Nos travailleurs et travailleuses essentielles méritent beaucoup mieux que ça! »
L’adjoint parlementaire du premier ministre pour les relations avec les Québécois d’expression anglaise, Cristopher Skeete :
« Le débat sur la langue doit cesser d’être un jeu de somme nulle. Tous les anglophones que je côtoie sont fiers du fait français. Ce « fait » en réalité, n’en est pas un mais plutôt le fruit de 400 ans d’effort! »
Concernant le rôle de l’opposition :
« La recette est pourtant simple... En pandémie (...et toujours peut-être?), OUI pour une opposition qui questionne et qui propose des améliorations mais NON à une opposition qui cherche à « scorer » des points politique sur le dos de nos malades. »
La députée libérale Joëlle Boutin :
« Le premier ministre du Manitoba, Brian Pallister est très touchant. Ayant conscience de gâcher Noël, il invite ses citoyens à rester chez eux. «I do what’s right». »
La cheffe de l’opposition officielle, Dominique Anglade :
« Je crois que la plus grande crise de santé publique de l'histoire du Québec depuis l'épidémie de la grippe espagnole en 1918 mérite un examen lucide et exhaustif des gestes qui ont été posés par le gouvernement du Québec. À mon sens, c'est une obligation qui est morale. »
La vice-présidente de la commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs, la députée libérale Christine St-Pierre :
« Nicholas Kristof publie un reportage percutant sur les activités de Pornhub site hébergé par l’entreprise MindGeek dont la maison mère est à Montréal. La Coalition avenir Québec doit appliquer le rapport de la CSESM. »
Le porte-parole de Québec solidaire en matière d’économie, Vincent Marissal :
« Les auberges de jeunesse sont les grandes oubliées de la ministre du Tourisme depuis le début de la pandémie. Après une première vague où on les a obligées à fermer leurs portes pendant qu'on autorisait les autres établissements d'hébergement à rester ouverts, voilà qu'en pleine deuxième vague, la ministre annonce des mesures d'aide à l'industrie qui ne s'appliqueront même pas aux auberges de jeunesse. »
Le leader parlementaire de QS, Gabriel Nadeau-Dubois :
« Les travailleurs et les travailleuses au salaire minimum risquent leur santé depuis maintenant 9 mois. Sans eux, l’économie du Québec n'aurait jamais traversé la première vague. Dollarama, Couche-Tard, Metro et plein d’autres grandes entreprises ont une année de profits records.
Leurs actionnaires vont fêter Noël le ventre plein. Leurs employés, les gens qui ont rendu ça possible, doivent souvent faire la file devant les banques alimentaires pour nourrir leur famille. C'est comme ça qu'on remercie nos travailleurs essentiels au Québec? C'est une honte. »
Le chef parlementaire du PQ, Pascal Bérubé :
« Jusqu'au début février, la Chambre ne siège pas. Et je veux que les citoyens du Québec soient conscients, là, que le gouvernement aura le champ libre, pendant de nombreuses semaines, à ne pas se faire questionner ni par les oppositions dûment élues et pas de façon aussi régulière par la presse parlementaire. »
Le porte-parole péquiste en matière de santé, Joël Arseneau :
« On nous a annoncé de nouvelles directives à propos du nombre de clients autorisés simultanément dans les commerces, lesquelles doivent s'appliquer uniformément sur le territoire, sans égards aux diverses situations épidémiologiques régionales. Pourquoi le gouvernement se soustrait-il ainsi de son propre système d'alertes régionales? »
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