(LCP) La semaine dernière, plusieurs élus ont eu l'occasion à l’Assemblée nationale ou sur les réseaux sociaux de se prononcer ou de réagir aux événements ou d'expliquer leurs intentions sur divers sujets. Voici quelques déclarations du 29 septembre au 2 octobre.

 

Le premier ministre, François Legault, concernant les Affaires autochtones :

« Le défi, c'est que, pour faire des ententes, il faut être deux parties. Bon, pour toutes sortes de raisons, il y a des nations qui refusent de rencontrer la ministre, voudraient que je négocie avec les 54 communautés. Je pense, tout le monde va comprendre que je ne peux pas commencer à entreprendre des ententes, moi-même, avec 54 communautés. »

 

La ministre déléguée au Développement économique régional, Marie-Eve Proulx :

« Je ne peux pas croire que l'opposition dit avoir une boule de cristal pour savoir quoi faire de cette pandémie. »

 

Le ministre de la Solidarité sociale, Jean Boulet :

« On est en action pour mettre en place un plan d'action gouvernementale pour l'action communautaire, qui est inexistant. Depuis 2004 que les organismes communautaires et les personnes à faibles revenus ont des attentes. »

 

La porte-parole de l’opposition officielle pour les aînés, Monique Sauvé :

« Les 4 000 familles qui pleurent encore leurs parents décédés en CHSLD méritent d'avoir des réponses sur ce qui s'est réellement passé. Il faut une commission d'enquête publique. »

 

La cheffe de l’opposition officielle libérale, Dominique Anglade :

« La détresse est importante sur le terrain. On le sent dans les écrits que l'on reçoit, dans les gens auxquels on parle, la détresse est vraiment significative. Et on a besoin d'envoyer un message qu'ils vont être capables de passer à travers. »

 

La porte-parole libérale en matière de lutte contre la pauvreté, Paule Robitaille :

« Tout a augmenté, le poulet, les légumes, le panier d'épicerie, les livraisons de l'épicerie. Les livraisons de la pharmacie augmentent aussi. Les rabais sont moins nombreux. Il faut dépenser plus pour acheter des produits sanitaires, des masques, du gel désinfectant. Un rien déraille le budget des plus vulnérables. […] Depuis mars, le ministre de la Solidarité sociale fait la sourde oreille aux demandes des personnes assistées sociales. »

 

La porte-parole libérale en matière de culture, Isabelle Melançon :

« Entre mars et octobre la ministre de la culture, Nathalie Roy, n’a fait aucune sortie culturelle! Aucune!! Donc elle n’a pas pu constater tous les efforts faits par les établissements culturels afin de répondre aux exigences de la Santé publique. »

 

La cheffe parlementaire de Québec solidaire, Manon Massé, concernant les Autochtones :

« Le racisme, mais aussi la difficulté d'accès aux soins de santé, sont dénoncés depuis des décennies par la communauté de Manawan. Si ce genre de choses arrivait à Montréal ou à Québec, il y aurait une crise nationale. »

 

Le leader de QS, Gabriel Nadeau-Dubois :

« Il y a des recherches qui ont, par exemple, démontré que Google et Facebook sont capables, par exemple, d'inférer qu'une femme est enceinte en se basant sur une inférence entre plusieurs types de comportements en ligne. Elle a cherché ceci, elle s'est géolocalisée dans tel magasin, etc.

 

Imaginez-vous si, à partir de ça, on est capable de transiger avec, par exemple, une compagnie d'assurance. Elle pourrait être intéressée à savoir l'historique médical d'une personne. Ah! là, je vous donne un exemple d'abus potentiel, mais c'est ça, dorénavant, le monde dans lequel nous vivons. »

 

Le porte-parole solidaire en matière d’économie, Vincent Marissal, concernant l’aide aux entreprises affectées par les consignes sanitaires :

« On est toujours en train de construire l'avion en vol. Mais ça tient avec des bâtons de Popsicle puis de la colle LePage. Puis on voit qu'il n'y a pas des parachutes pour tout le monde, en particulier les petits commerçants du coin de la rue chez nous, mais du coin de la rue partout au Québec, qui crient à l'aide, là, qui crient à l'aide, là, depuis des mois, puis il ne se passe rien. »

 

Le chef parlementaire péquiste, Pascal Bérubé :

« Il existe des racistes et des actes racistes comme dans toutes les sociétés du monde, mais le Québec, fondamentalement, n'est pas une société raciste. »

 

Le député Harold LeBel du PQ concernant le respect des règles sanitaires dans les manifestations :

« J'en ai vu, des manifestations. Devant le parlement, là, les éducatrices en milieu familial étaient là, ils respectaient les règles. Ils avaient leurs masques, les bulles. C'est faisable. Mais, si on ne fait pas ça, la population s'attend à ce que le gouvernement, que les policiers fassent respecter les règles. Ça, c'est ce que la population s'attend. »

 

En circonscription

Paule Robitaille, députée de Bourassa-Sauvé, à Montréal :

« Un camp d’itinérants dans mon comté on n’avait jamais vu ça. Bien sûr, une crise du logement, mais la COVID-19 a tout fragilisé. Québec doit prendre ses responsabilités, soutenir nos plus vulnérables, donner des outils pour contrer la crise. »

 

La députée solidaire de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, sur les bris de service en santé dans sa circonscription :

« Les gens de ma région sont tannés de se faire traiter comme des citoyens de seconde zone parce qu'on ne leur fournit pas les services essentiels dont ils ont besoin au même titre que le reste du Québec. La CAQ n'a plus les moyens de prendre la situation à la légère: l'heure est aux actions pour s'assurer qu'il n'y ait plus aucune rupture dans nos services essentiels, pas seulement pour la durée de la pandémie, mais aussi après. »

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