Violence conjugale : Rebâtir la confiance
Il y a un an, le comité d’experts déposait son rapport
Paru le jeudi 16 décembre 2021 | Catégorie: Justice
(LAG) La ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, souligne le dépôt, il y a un an, du rapport Rebâtir la confiance :
« Il y a plus de deux ans, quand on a mandaté un comité d’experts pour déposer un rapport sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale, on était loin de se douter que la violence faite aux femmes serait aussi présente dans l’actualité en 2021.
Après l’année qu’on vient de vivre, le rapport Rebâtir la confiance est plus pertinent que jamais. Dès le départ, notre gouvernement avait annoncé son intention de travailler fort pour donner suite au rapport. Nous avons honoré notre promesse alors que 119 recommandations sur 190 sont déjà prises en charge après un an.
Depuis notre entrée au pouvoir, nous avons investi plus de 500 M$ pour combattre cette violence. Cela a permis de répondre aux recommandations du rapport et de positionner le Québec comme un leader.
D’ici quelques mois, le Québec sera la seule juridiction au monde à se doter simultanément de deux mesures avant-gardistes et efficaces pour combattre la violence faite aux femmes : un tribunal spécialisé en matière de violences sexuelles et de violence conjugale, ainsi que les bracelets anti-rapprochement pour les victimes de violence conjugale.
Rebâtir la confiance ratisse large, et les actions que nous avons mises en place sont variées. Elles touchent le système de justice, les corps policiers, les organismes, la prévention et le cheminement des victimes. Le rapport a donné une direction claire à notre action dans le dossier, et nous avons investi des sommes record. J’ai confiance que ça va faire une différence dans la vie de milliers de femmes.
Je suis fière de tout ce qui a été accompli, et j’espère sincèrement que l’on chemine vers un Québec sans violence. Je veux remercier mes collègues qui m’ont aidée à faire de la vision du rapport une réalité. Geneviève, Simon, Ian et Lionel, votre engagement a permis de donner à ce dossier l’importance qu’il mérite, et je suis impatiente de continuer notre collaboration en 2022. Le travail n’est pas terminé! »
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