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Exploitation sexuelle des mineurs

« Encore faut-il être conscient que ça existe »

Paru le | Catégorie: Justice

(LCP) Par l’adoption d’une motion unanime, l’Assemblée nationale exhorte l'ensemble de la population à prendre conscience de la gravité de l'exploitation sexuelle des mineurs et des conséquences « désastreuses » sur les victimes.

 

« L'heure n'est pas d'en débattre, mais à s'entendre sur l'éradication de ce fléau et sur la nécessité de casser l'offre qui n'est que trop banalisée », déclare la présidente de la Commission spéciale sur l'exploitation sexuelle, Lucie Lecours.

 

« Encore faut-il être conscient que l'exploitation sexuelle des mineurs, ça existe. Encore faut-il être conscient que lorsqu'un individu achète les services sexuels d'une personne mineure, et ça, ça veut dire quelqu'un de moins de 18 ans, eh bien, c'est de l'exploitation et non de la prostitution juvénile », soumet l’élue caquiste.

 

Selon la vice-présidente de la commission, Christine St-Pierre, « nous tolérons qu'on puisse commander une fille ou un garçon comme on commande une pizza. Nous regardons ailleurs, et ce, jusque dans les plus hautes sphères de la société, on minimise l'achat de services sexuels, pourtant inscrit au Code criminel ».

 

Certes, admet la députée libérale, « il y a des policiers et des policières dévoués, certes, il y a des organismes qui travaillent sans relâche, mais il faut faire plus. Il faut que la société tout entière s'impose une véritable prise de conscience ».

 

Le député Alexandre Leduc de Québec solidaire attire l’attention sur le manque de soutien aux parents de victimes et aux proches. « Il n'existe pas ou peu de ressources pour leur venir en aide. C'est pour soutenir ce genre de nouvelles initiatives et pour soutenir les activités de base déjà existantes des groupes qu'il faut revoir, une bonne fois pour toutes, le financement des groupes à la mission plutôt que par projet », dit-il.

 

De l’avis de la députée Méganne Perry Mélançon du Parti québécois, « on doit à la fois travailler en amont et en aval, tant auprès des victimes que des abuseurs potentiels, coordonner nos actions et éviter à tout prix la banalisation, la normalisation de l'exploitation sexuelle. Il faut briser les tabous et aller vers les victimes, leur créer un vrai filet de sécurité et surtout ne pas pénaliser les victimes pour des gestes dont ils et elles ne sont pas responsables ».

 

Le nerf de la guerre, affirme la députée indépendante Catherine Fournier, c'est le financement des initiatives de prévention. « Chaque année, à Longueuil, ce sont en moyenne 125 adolescentes qui sont recrutées par des proxénètes et des gangs de rue à des fins d'exploitation sexuelle. 125 chaque année, juste à Longueuil », illustre-t-elle.

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